Auroscoop : Commune VI Iba N’diaye voudrait signer son retour

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Le 1er vice-président du CE n’est pas un inconnu en section VI du PASJ de Bamako. C’est là qu’il a progressivement gravi les échelons avant d’accéder finalement à la responsabilité de Maire du District et premier citoyen de la capitale.

L’ancien ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, hostilités politiques obligent, a finalement choisi de rabattre sur ses origines régionales, en l’occurrence Kayes, dans le but de se constituer une base politique digne de sa voix au Comité Exécutif. Il s’en est toujours tiré avec beaucoup de bol, mais il semble que le militant de la sous-section de Bangourou se sentirait avec beaucoup plus de confort en Commune VI où son retour est signé par des démarches et pourparlers très avancés avec certains milieux Adémistes. En l’absence du Secrétaire Général et ancien ministre, Yacouba Diallo, beaucoup de camarades d’Iba N’Diaye crie logiquement à un hold-up dans son dos.

 Dossier des parcelles retirées par le district :

Le Maire Adama Sangaré au pas de la junte

L’accès à certains privilèges, depuis quelques temps, est plus assujetti à une appartenance à la junte une proximité avec les putschistes qu’à une position politique quelconque. Realpolitik exige, cette considération est visiblement reléguée au second plan par nombre d’acteurs et décideurs. En attendant l’effectivité d’une normalisation, rares sont ceux qui ne s’accommodent pas actuellement de l’ordre militaire ambiant et qui se sentent mieux dans la bonne grâce de la soldatesque que dans celle de leur émanation politique. La posture du Maire du District en est une parfaite illustration. De source digne de foi, Adama Sangaré, ancien prisonnier de Kati, a choisi de faire un appel du pied exceptionnel en direction de la junte en prenant soin notamment de régulariser la plupart des porteurs d’uniforme concernés par sa fameuse mesure de retrait des parcelles non mises en valeur. Aussi, pour s’exécuter, le Maire n’a-t-il pas eu besoin de se faire prier. D’autres de ses concitoyens moins puissants se sont pourtant essoufflés à force de battre le pavé pour un traitement similaire. Qui dit qu’un régime militaire ne s’est pas encore installé au Mali ?

 Aéroport international de sénou

Le ministre Tieman Coulibaly au secours de la république

L’actuel Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Tiéman Coulibaly, s’est naguère illustré par un acte patriotique d’une originale inspiration, lors du récent voyage du président de la République au Qatar. Son héroïsme a consisté à dénouer une situation très gênante dont l’image du Mali se serait difficilement relevée. Il nous revient, en effet, que l’équipage de l’avion gracieusement mis à la disposition du Pr. Dioncounda Traoré par l’Emir du Qatar a été longtemps retenu à Sénou à la suite d’une accusation de délit de grivèlerie par des agents de l’Hôtel Radisson. Pour sortir d’embarras, l’ingénieux Ministre, déjà installé dans l’appareil, a eu le bon réflexe de redescendre pour endosser le paiement de charges dus par chèque. Notre source ajoute que le malheureux équipage qatari a été libéré de justesse avant l’installation du président de la République pat intérim. Après quoi, le Ministre est redescendu pour ordonner que soient arrêtés à leur tour les deux agents de l’Hôtel Radisson. Lesquels, selon nos confidences, sont toujours gardés à la Sécurité d’Etat pour avoir ainsi porté atteinte à la crédibilité de la République.

  Signe des temps politiques

Le siège du pdes transformé en chambres de passe

Il n’y a pourtant pas si longtemps de cela, le siège du Parti pour le Développement Economique Social (PDES) sis à Hamdallaye ACI refusait du monde et faisait figure de lieu de convergence privilégié de nombreux cadres et décideurs du pays. L’endroit, à défaut d’être un lieu de pèlerinage, était somme toute très prisé, après avoir mérité la présence d’ATT en personne au sortir du congrès constitutif du parti présenté comme la famille politique la plus proche de Koulouba. Mais la disgrâce aura été sans doute plus amère que la gloire n’a été savoureuse. Et pour cause : le passage du vent violent du 22 Mars dernier a été fatal au PDES où le coup d’Etat n’a laissé qu’un champ de ruine. Victime de saccages, le splendide siège du PDES a été longtemps abandonné avec des archives éparpillées à même la rue et qui n’ont jamais trouvé preneur parmi tant d’héritiers potentiels. Pis, un coup de grâce peu enviable vient de lui être porté, parce que l’endroit, faute sans doute de paiement des arriérés, est devenu l’annexe d’un hôtel chinois à proximité qui déborde plus de clientèle que le PDES de militants. Comme le sort peut être cruel!

 Circulation routière

Les arnaques continuent

La transition du Mali continue son chemin avec bien sûr des hauts et des bas. Les motocyclistes et les chauffeurs de taxi sont victimes des arnaques des policiers et des éléments de la garde nationale. Les policiers passent toute la journée à dépouiller les taximen. A la tombée de la nuit, difficile à un motocycliste de circuler librement dans la capitale. Les ronds-points du district sont entièrement quadrillés par des policiers et des gardes. L’entrée et la sortie du pont des Martyrs constituent les lieux les plus sollicités par ces différents services de sécurité pour opérer en toute aisance.

 Affaires judiciaires en série justice ou machine répressive ?

Le renouveau de la justice dont on appelé à souhait semble déjà mort-né avec des pratiques dignes d’une justice expiatoire des temps révolus. Selon plusieurs indiscrétions émanant des arcanes de la justice, on rapporte qu’une liste noire, composée de personnalités de la société civile, d’opérateurs privés, d’anciens représentants de l’Etat, circule sous les manteaux de la justice. Cette liste noire en vue, la machine juridico-répressive sera déployée pour broyer complètement ces personnalités dont le seul crime est d’avoir osé poser des actes qui ont certainement dérangé certains manitous de la justice qui tentent, aujourd’hui, de profiter de leur influence retrouvée au sein des sphères judiciaires, de déclencher ce nouveau bérézina judiciaire des temps modernes.

 Règlement de comptes judiciaires, quand tu nous tiens…

Grève des enseignants du supérieur quand l’Etat tombe dans le chantage

Les enseignants du supérieur sont sur le pied de guerre. Entre eux et les autorités scolaires, le courant ne passe plus tellement, au point qu’ils veulent remettent sur le tapis la série de grèves de protestation dont ils ont le secret, en vue de contraindre ces autorités scolaires à s’impliquer plus sérieusement dans la voie du règlement de leur paquet de doléances.  Mais plutôt que de s’engager à fond dans la résolution de cette crise, rapporte-t-on dans les milieux syndicaux, les autorités scolaires veulent jouer au chantage pour essayer de décourager les grévistes à poursuivre leurs actions. Ainsi, elles semblent opter pour le gel des salaires des grévistes. Cette mesure, qui n’est pas encore entièrement décidée, est mise en avant, dans certains milieux, histoire de faire peur à ceux qui veulent franchir la ligne rouge. Mais, attention, les enseignants du supérieur sont habitués au sacrifice dans leur lutte pour un mieux-être.

congrès ordinaire du SAM

Un nouveau souffle pour les magistrats

C’est le sixième du genre que les magistrats du SAM ont entamé le mercredi dernier, à la Cour d’appel de Bamako, en vue de se donner du sang nouveau, pour affronter les nouveaux défis qui se posent à eux dans le cadre du renouveau de la justice.

 La Rédaction

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