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Elections du HCC à Kidal: L’Adema, l’URD et le RPM se partagent  la poire

 Test grandeur-nature, l’élection des conseillers nationaux l’est plus pour la Région de Kidal que n’importe quel autre, à cause de la présence massive de combattants dans la zone et partant de l’insécurité. Mais à l’image des autres, la 8ème Région du Mali est pourtant entrée de plain-pied dans les préparatifs du scrutin de renouvellement du Haut Conseil des Collectivités. Le collège des 103 élus a été régulièrement convoqué et les listes ont été également confectionnées dans les mêmes conditions, pour la conquête des représentants au HCC. Selon nos sources, elles sont au nombre de trois listes en compétition, dont deux listes indépendantes et une autre constituée des trois partis politiques les plus représentatifs dans la Région. Sur les huit conseillers alignés par le trio, l’Adema-PASJ, première force politique, compte cinq (5) représentants contre deux pour  l’URD et un (1) seul pour le RPM. Ce partage de la poire en trois leur épargne sans doute de vaines querelles intestines, mais les observateurs s’interrogent surtout sur le niveau de participation, puisque l’invisibilité des électeurs, disparus dans la nature depuis le regain des hostilités entre l’armée et les mouvements armés, pose une sérieuse équation d’effectivité du scrutin.

Affaire des travailleurs du BVG: Quand les magistrats se la coulent douce

Voici un dossier qui a fait couler tant d’encre et de salive et qui allait même, en son temps, dériver sur une affaire d’Etat. Il s’agit du litige ayant opposé le Vérificateur Sidi Sosso Diarra et certains de ses collaborateurs sur le statut des cadres de la fonction publique employés par le BVG. La question a engendré des éclats tels qu’elle devait déboucher sur des conséquences fâcheuses : l’arrestation et l’incarcération du Vérificateur Général sauvé de justesse aux portes même de la Prison Centrale grâce à l’intervention in-extremis des hautes autorités.

Portée à l’arbitrage de la section administrative de la Cour Suprême, l’affaire a suivi son cours normal, même après le départ de Sidi Sosso Diarra, et a même fait l’objet d’une sentence en faveur des adversaires de l’ancien Végal.Ces derniers, de même source, ont bénéficié d’une compensation aux dépens de l’Etat, dont le montant n’a pas été signalé. On aura noté seulement que le début de l’affaire a fait beaucoup plus de bruit que son épilogue. Pourquoi ? Allez-y savoir.

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