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Septentrion malien: RFI au service du MNLA

Les auditeurs maliens de la Radio mondiale s’en convainquent au fil de l’évolution des combats dans les confins du septentrion malien. Avec une primeur des informations très indicative du degré de connivence avec les combattants au front, RFI excelle de plus en plus dans le traitement très orienté qu’il fait des échos qui lui viennent du septentrion. Les exploits des combattants du MNLA sont mis en exergue et magnifiés, les opinions et explications de l’armée loyaliste n’ont droit qu’à une attention indifférente quand elles ne sont tout simplement mises sous le boisseau. En définitive, une radio dénommée ‘La voix du MNLA’ n’aurait guère donné plus de satisfaction à la rébellion, au regard de l’impact de RFI sur le moral des Maliens et des troupes de l’armée nationale. Et, en vertu des relations de subordination vis-à-vis du Quai d’Orsay, les compatriotes sont en droit d’estimer que l’attitude de Radio France contrarie pour le moins les bonnes intentions dont se prévaut la France officielle face à la crise au Nord-Mali.

Arcanes politiques: Le député André Traoré opte pour l’Adema

Après sa démission fracassante du parti de Choguel Maïga – où il s’est plaint de coups bas de la part de certains mastodontes -, le député André Traoré, élu à Bougouni sous les couleurs du MPR, est la cible de nombreux regards quant à son point de chute. Le dévolu du président démissionnaire du Groupe Parlementaire du Parti du Tigre est finalement tombé sur le Parti de l’Abeille où il a librement adhéré aussitôt après sa démission. Il a été toutefois accueilli à la famille parlementaire des Abeilles avec une joie confondue avec la gêne de retirer au potentiel allié un acteur d’aussi grand calibre. “L’Honorable André Traoré n’a été l’objet d’aucune démarche pour son adhésion “, a confié un influent membre du Groupe Adéma, ajoutant que la saignée au sein du groupe allié a même été limitée avec le renoncement du PASJ à accueillir une autre vague de parlementaires de même obédience.

 

Mairie de la commune VI: Le conseiller démolisseur

Le deuxième adjoint au Maire de la Commune VI de Bamako mérite de plus en plus le sobriquet peu enviable de conseiller démolisseur. Élu sous les couleurs du RPM, le parti d’Ibrahim Boubacar Keïta, Baba Sanou – c’est de lui qu’il s’agit – s’illustre en tout cas par tout le mal que pensent de lui certaines populations des quartiers périphériques de ladite municipalité. Après l’épisode de Babou Yara, lequel s’est récemment attiré le courroux des populations de Sénou, le conseiller vient d’en rajouter en prenant sur lui la lourde responsabilité de démolir des espaces qui ne figurent nullement dans le programme municipal. Ses ardeurs, selon nos sources, n’ont été freinées que grâce à l’intervention personnelle du Maire Souleymane Dagnon qui a déployés de gros efforts pour décrocher un terrain d’entente avec les notabilités du quartier. Mais vérification faite, il nous est revenu que la démolition est une vielle pratique du conseiller Sanou. Il en a même jadis écopé d’une suspension du temps où il assurait la première responsabilité de la même Maire sous les couleurs de l’Adéma-PASJ.

 

Entre le ministère de la santé et les collectivités du district le bras de fer continue : Après les Maires, les chefs de quartier entrent dans la danse

L’affaire du limogeage des médecins-chef des Centres de Référence des Commune II et I atteint de plus en plus des proportions inattendues. Après le lever de bouclier du collectif des six (6) Maires du District – lesquels dénoncent un empiétement inadmissible sur leurs prérogatives conférées par les textes de la décentralisation -, c’est au tour du collectif des six (6) coordinateurs des chefs de quartier du District de s’illustrer par un mémorandum  dans le même sens. Ledit mémorandum – dont copie nous est parvenu – est adressé au Gouverneur, autorité habilitée à signer les mutations. Les coordinateurs de chefs de quartier lui demandent de surseoir à la mesure à cause de la satisfaction que leur procure la prestation des deux (2) médecins-chef concernés. Dans le même temps, il semble que le département de la santé et ses structures rattachées n’ont l’air de vouloir reculer d’un pouce par rapport à leur intention. Comme quoi, le bras de fer pourrait avoir de beaux jours devant lui, au détriment sans doute des nouveaux promus auxdits centres de santé.

 

 

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