Dans sa parution N° 729 du 11 mai, notre confrère La lettre du Continent, nous informe que l’ex-Premier ministre Moussa Mara s’exporte. Notre confrère dit savoir qu’après son départ de la Primature en janvier 2015 et sa candidature malheureuse au scrutin présidentiel de 2018, Moussa Mara éprouve les plus grandes difficultés à obtenir des audiences avec les Chefs d’Etat africains. Celui-ci se voir fréquemment opposer un refus net et poli, comme récemment au Congo Brazzaville. On lui fait aussi miroiter des audiences, qui seront annulées à la dernière minute, comme ce fut le cas au Gabon. Quant aux rares dirigeants à le recevoir, ils s’empressent de faire le compte rendu circonstancié de leur entretien au président Ibrahim Boubacar Kéita.
VOTE DE LA LOI RELATIVE AUX DROITS D’AUTEURS
«On doit prendre en compte certaines réalités des artistes », dixit Adama Traoré
A la fin de la conférence de presse que son association a donnée relativement à la 13e édition du Festival du Théâtre des Réalités, monsieur Adama Traoré, Directeur artistique de l’association Acte Sept, s’est lancé dans un très émouvant plaidoyer en faveur de la prise en compte de certaines réalités propres au monde artistique. Notamment, la fixation et la perception des impôts sur les activités culturelles. Il trouve dommageable que l’on demande aux artistes de verser des impôts sur toute l’année alors que seulement 5 à 6 mois sont occupés par les activités du secteur. Quant on prend en compte les mois de fortes pluies et celui du jeûne de Ramadan. Sans oublier que l’état d’urgence dans lequel le pays se trouve plongé n’arrange rien du tout. La partie Nord, du fait de la crise, ne joue plus son rôle d’attraction touristique. Messieurs les députés, il vous faut vraiment faire quelque chose. Avant de voter cette loi.