Le mouton a-t-il bêlé chez tout le monde ? Difficile de le dire s’il faut en juger par les complaintes et jérémiades ayant retenti de toutes parts, ainsi que par le comportement de certains de nos concitoyens. Certes, on n’en est pas encore aux retards de salaires, mais les Maliens, d’en haut comme d’en bas, se plaignaient de la dureté de la vie avec les codes habituelles qu’on sait et qui s’expriment généralement par des interrogations du genre : comment va le pays ? S’y ajoute que les vendeurs de moutons s’étaient montrés impitoyables avec une clientèle désemparée devant la surenchère. Le prix des bêtes de moins 50 000 a grimpé jusqu’au-delà de la centaine de milliers de nos francs. Conséquence : tous ceux qui ont attendu de prendre les vendeurs à l’usure en ont pris pour leur imprudence. Pour que le mouton bêle chez eux, certains concitoyens ont même opté pour les voies les plus licencieux : délester les autres de leurs bêtes par vol et cambriolage.
Écourter en traînant les pieds
Face à la catastrophe qui a durement frappé la communauté malienne en pèlerinage à La Mecque, le président de la République a choisi d’écourter son séjour à New-York, un déplacement qu’il n’aurait d’ailleurs jamais dû effectuer après un drame comme celui de Mina. Mais, pendant que tous attendaient un retour immédiat du chef de l’Etat au bercail dans les heures qui suivent, IBK n’a pointé le nez que trois jours après l’annonce de son prématuré, soit 24 h après les trois jours de deuil décrétés en son absence du pays. A un point tel qu’on peut s’interroger sur le bien fondé de l’interruption de son voyage initialement prévu pour durer deux semaines environ. Surtout que son retour a à peine apporté les réponses attendues aux multiples questionnements en rapport avec la bousculade macabre de Mina. Sa présence au pays n’a par exemple pas permis de donner un bilan irréfutable du nombre de victimes maliennes.
Le sort d’un général indélicat de l’Armée
Putschiste dans l’âme comme dans la chair, cet officier supérieur des salons feutrés de l’armée malienne s’est laissé prendre dans un piège inconfortable à Koulikoro. Il a dû en effet confier à des media étrangers que notre pays, le Mali, se suffit désormais à lui-même militairement et n’a nul besoin de coup de main extérieur pour faire face à ses défis sécuritaires. Les Famas, à ses yeux, sont suffisamment dotés pour se défendre et défendre l’ensemble du territorial national sans l’apport de l’Ue, dont les forces s’emploient, depuis la crise de 2012, à renforcer les capacités des forces maliennes. Intervenue à un moment où, les djihadistes reprenaient vigueur, la déclaration du haut gradé n’a pas manqué d’indigner certains chefs du contingent allemand qui assure depuis quelques temps le commandement du programme militaire européen en direction du Mali. Aussi, ont-ils menacé d’attirer l’attention des hautes autorités de notre pays sur une indélicatesse aussi grossière de la part d’un officier supérieur en question. Il est vrai aussi que les putschistes n’ont en réalité jamais admis la présence de forces étrangères au Mali.
Le prix du sperme en Chine
Le saviez-vous ? Les banques de sperme proposent des fortunes aux citoyens en Chine. Pour se doter de la dernière version d’appareil téléphonique de marque Apple, la IPone 6, il suffit de sacrifier une dizaine de millilitres de sperme aux banques de sperme actuellement en pénurie de cette précieuse substance liquide. La quantité sus-indiquée donne droit, selon nos sources, à une rémunération d’environ 600 euros (3 9360 000 Fcfa), soit l’équivalent du prix d’un téléphone Apple de dernière génération. Un prix suffisamment incitatif pour que la classe moyenne chinoise se bousculent au portillon des banques de sperme, quoique les volontaires ne soient éligibles qu’en cas de vérification concluante de la marchandise. Elle n’est acceptée qu’en l’absence de toute infection dangereuse. Si le sperme d’Africains était accepté, les détenteurs chinois de maisons close feraient des fortunes dans le trafic.
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Le ministre de la Justice sur l’hôtel d’une dissidence Rpm
Les interrogations ne cessent de fuser sur la sortie du ministre Mahamadou Diarra du gouvernement, tant la décision a paru surprenante pour plus d’un observateur. Mais, recoupements faits, il nous est revenu que le sort du Garde des sceaux et son remplacement par Mme Aminata Mallé s’est joué sur un simple arbitrage du litige interne qui secoue la section Rpm de Sikasso. Le contrôle de cette structure est âprement disputé par le Garde des sceaux et son ancien collègue de la santé qui animerait les principales tendances qui ne se faisaient point de quartier. Il se susurre par ailleurs que c’est cette guerre fratricide qui a eu raison de l’ancien maire Mamadou Tangara, dont l’incarcération serait liée à sa préférence pour la tendance opposée à celle du Garde des Sceau. Reste à savoir si la sortie du ministre permettra de résoudre le problème ?
La Rédaction