Dans la perspective des prochaines élections communales et régionales, le parti présidentiel ne va pas lésiner sur les moyens. Il s’agit certes d’une compétition entre protagonistes de la scène politique. Apparemment, elle prend les allures d’un défi lancé par le Rpm à IBK, qui a beau jeu de répéter qu’il ne doit nullement son élection à sa famille politique. Pour lui prouver tout le contraire, le secrétaire général du Bpn, Bocari Treta, est déterminé à rafler la mise mais au prix d’une grosse mise sur l’échiquier électoral. Chaque structure du parti du Tisserand va percevoir, selon des sources bien introduites, pas moins d’une brique et demie pour organiser la bataille au niveau local. Certaines mauvaises langues étendent les supputations au point de trouver des liens logiques entre les objectifs électoraux du Rpm avec le sulfureux marché des engrais.
Diawara réclame 10 milliards Fcfa
à l’Etat malien
L’ancien président directeur général de la Bhm sera probablement et sans doute aux anges après sa pénible misère carcérale. Non pas parce qu’il a été élargi après une longue détention, mais aussi parce que la structure bancaire qu’il dirigeait ne s’est jamais relevée après lui. Fraîchement remarié après une vie conjugale précédemment détruite, M. Diawara rit sans doute au nez de ses anciens collaborateurs qui en sont arrivés jusqu’à admettre une absorption de la Bhm par une banque de beaucoup plus jeune. Ce n’est pas tout. Après sa libération, l’ancien Pdg n’a même pas jugé opportun d’engager une procédure en dédommagement auprès des tribunaux maliens. Il attend patiemment le verdict très imminent de la Cour de justice de la Cedeao où, il a introduit une action judiciaire contre l’Etat malien et qui pourrait coûter jusqu’à 10 milliards Fcfa aux contribuables. Faut-il ajouter au passage que la même affaire est à l’origine d’autres condamnations judiciaires au profit de Waic, un partenaire de la Bhm, dont le Pdg a longtemps partagé la geôle avec Diawara.
Waddossene s’éteint avec tant de secrets
Après une évasion ratée, une réincarcération, puis son échange contre Lazarevich, la chance de Mohamed Ali Ag Wadossene n’a finalement pu résister à ses propres limites. Il n’a pu échapper à la mort avec la même réussite de naguère, lors de sa miraculeuse arrestation dans la demeure de Miss Kidal. Il a laissé sa vie dans les bombardements de l’armée française dans les Tegharghar, un sort salué par beaucoup d’observateurs maliens. D’autres, en revanche, estiment que le faux djihadiste s’en tire ainsi à meilleur compte pour avoir laissé la vie sans trop de souffrance. Quoi qu’il en soit, Ag Waddossene, fils de la présidente du mouvement des femmes du Mnla, s’en est assurément allé avec tant de sûreté : une évasion spectaculaire de prison, une arrestation sous pression de l’opinion, puis le bénéfice d’une miraculeuse libération contre celle d’un Français détenu par Aqmi. La succession et la connexion probable de ces épisodes sont dignes de Candide, l’œuvre fétiche de Voltaire.
Quid des ardoises de la fusion Bhm-Bms ?
Fusionner à tout prix. C’est manifestement le credo des autorités qui, pour rendre irréversible la dynamique de jonction de la Bms et de la Bhm, ont opté pour l’anticipation en nommant un haut cadre de la première banque à la tête de la seconde. Il s’agit notamment de Lafia Koïta, adjoint jusque-là du Pdg Babali Bâ. Seulement voilà ! Quoique désormais inévitable, le processus occulte manifestement les grandes équations comme le sort des centaines de travailleurs de la banque appelée à disparaître. Quid aussi des lourds passifs que cette dernière va léguer à la Bms condamnés à traîner le boulet avec de multiples condamnations judiciaires ayant terni les indicateurs de la Bhm ? La question ne semble intéresser personne, y compris le commissaire à la fusion, tant ils sont tous obnubilés par la nouvelle vocation de la Banque malienne de solidarité : l’habitat
COUAC
Les voyages agaçants du président d’Isaak Sidibé
Il est désormais de notoriété publique que le président de l’Assemblée nationale le dispute âprement au président de la République en déplacements à l’étranger. Quid du coût des nombreux voyages de chacune de ses deux autorités ? Difficile de le dire. Sauf que pour le premier -le chef de l’institution parlementaire s’entend- les voyages reviennent si chers à l’hémicycle que les financiers ne savent plus où donner de la tête pour respecter la rigueur budgétaire et l’orthodoxie trésorière. Certains observateurs très attentifs se sont même amusés à activer les compteurs et en sont venus au résultat qu’Isaak a fait plus de voyages en moins de deux ans que son prédécesseur Dioncounda Traoré durant toute la quatrième législature.
Les citoyens doivent commencer a bien voté pas pour les hommespolitique qui sont eu à faire avéc la justice
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