Au fil de la semaine

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Dans Le Procès Verbal du 17 novembre 2014 : « L’indicateur du Renouveau : « L’honorable Oumar Mariko reconnait enfin qu’il s’était trompé ou qu’on avait abusé de lui sur l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires. Et si c’était à refaire, il voterait pour la motion de censure contre le gouvernement. Cela signifie qu’il retire sa confiance à l’équipe Mara. Pour ses alliés de la majorité présidentielle, Dr Mariko doit choisir son camp car, estime-t-elle, il ne peut pas se réclamer de la majorité et agir en opposant. Son attitude irrite le camp présidentiel. Des élus de la majorité qualifient son positionnement d’opportuniste pour s’éviter des ennuis judiciaires ».

Le Dr Oumar Mariko n’a jamais eu de camp, puisque, ne sachant jamais ou il va. Alors ?

Dans L’Inter de Bamako du 17 novembre 2014, le confrère écrit : « Selon les murmures de Bamako, le président d’une des institutions de la République  serait sur le point d’acheter un immeuble en vente à huit (8) milliards de nos francs. L’achat de cet immeuble près du Centre international de conférence de Bamako (CICB) par cette personnalité malienne fait courir beaucoup de bruits au moment où notre pays est épinglé par les institutions de Bretton Woods pour des raisons de délinquance financière. Selon toujours les mêmes murmures de Bamako, c’est cette même personnalité qui aurait incité la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) à mener des investigations sur l’achat de l’avion présidentiel et procéder à l’audit des différents projets financés par la Banque mondiale. Quand le voleur crie aux voleurs, c’est le sauve qui peut ».

Un journal se fait avec des informations et non des… « murmures ».

Dans Le Zénith-Balé du 17 novembre 2014, le confrère écrit : « Notre pays vient de très loin. Sortant progressivement d’évènements douloureux et très complexes, il cherche ses repères. A cet effet, il faut que justice soit à tous les niveaux. Cette affaire scabreuse qui date depuis sous le règne de « Bè ni babolo » défraie toujours la chronique. La transition a passé l’éponge là-dessus. Attendus, le mandé massa et ses hommes  tergiversent. Où est donc le justicier Mohamed Ali Bathily ? Pourquoi peine-t-il à donner suite à cette affaire ? Fait-il semblant de la diligenter ou serai-il en complicité avec son SEGAL Bouya pour l’étouffer ? Ou encore c’est Bouya le décideur et Bathily l’exécutant ? »

Nous n’en savons rien ! Par contre, il est indéniable que vous écrivez n’importe quoi !

Dans L’Aurore du 17 novembre 2014, le confrère écrit : « Les rapports d’audit sur l’achat d’un avion présidentiel et le contrat militaire, publiés depuis sur divers sites, et pour lesquels le gouvernement  a montré sa bonne volonté de transparence, sont aujourd’hui l’objet d’une instrumentalisation médiatique outrancière qui, risque s’il n’est pas mis fin à cette dérive, au nom de l’Etat, de fragiliser notre pays. Jamais dans un pays, nulle part ailleurs au monde, le baromètre de la gouvernance ne saurait être assis et conforté à l’aune de deux petites opérations sur lesquelles on ne finit pas de nous distraire. Reste maintenant à l’Etat de stopper cette spirale inutile et contre productive ».

L’affaire « achat d’avion présidentiel » et celle du « contrat militaire », ne sont dites-vous que « deux petites opérations » ?

Voilà une injure du genre à faire pleurer même  un… âne.

 

 

Dans La Sentinelle du Lundi 13 novembre 2014, le confrère écrit : « Choquante ? Peut-être bien ! Mais la question a tout son intérêt puisque de nature  à confirmer l’adage selon lequel, à quelque chose malheur serait bon. Ebola est bien ce malheur qui nous révèle d’abord notre naïveté. N’étions nous pas nombreux à croire, jusqu’à ce jour, que l’enfer était les autres ? Nous nous croyions indestructibles, inaccessibles et à la limite supérieurs. Mais voilà qu’Ebola nous ramène à notre véritable dimension ; nous sommes les autres ».

Parlez pour vous et non pour nous. Les Maliens ne sont pas naïfs. Les vrais naïfs, ce sont ceux qui prennent les Maliens pour des… naïfs !

Toujours dans La Sentinelle du Lundi 13 novembre 2014, le confrère écrit : « Le virus, nous révèle en outre les défaillances de notre système de santé et hospitalier. O que si ! L’on n’ignorait nullement les faiblesses à ce niveau mais l’on avait justement tendance à nous y accommoder. Ebola vient mettre de l’ordre, pas question de s’adapter à la médiocrité et au fatalisme en attribuant à Allah tous nos déboires ! Nous nous devons de résister et de gagner cette bataille et nous ouvrir de meilleures perspectives. Est-il besoin de rappeler que les pays aux systèmes sanitaires flatteurs et que nous envions tant, ont été  durement éprouvés par des épidémies ? La peste en Europe¸ le Choléra en Arabie Saoudite, etc. ».

Voilà tout de même une analyse qui n’est pas… naïve.

Dans la Nouvelle Tribune du 17 novembre 2014, le confrère écrit : « Quand un président affirme qu’il ne fermera pas ses frontières et que le Mali et la Guinée sont les deux poumons d’un même corps, quelle est cette autorité qui peut encore empêcher un guinéen d’entrer au Mali, même s’il est dans une civière ? Encore une fois, la communication politique du président de la République est en cause ».

No Comment !

Boubacar Sankaré

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