Au fil de la presse : Dans L’Aube du 14 Juillet 2014

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Idrissa Maïga écrit : « Les Maliens doivent se réveiller pour faire  face à la situation. La partition de notre pays est en voie de se concrétiser au vu et au su de la communauté internationale. Les groupes armés occupent nos villes et villages dans le septentrion. Ils renforcent leur position (militairement), pendant que les pouvoirs publics, blottis à Bamako, s’adonnent à des dépenses de prestige et à une gestion partisane des affaires publiques. »

 

Tout doux confrère !

La partition de notre pays est loin de se concrétiser.

 

Toujours dans L’Aube du 14 Juillet t 

Idrissa Maïga écrit : « Aujourd’hui, la presque totalité du nord a été occupée par des bandes armées. Du jamais vu sous les régimes précédents. »

 

“Aujourd’hui” (dans ce cas) se conjugue au présent de l’indicatif et non au passé composé.

 

Dans Le Malien du 14 Juillet 

Le confrère écrit : « Lors des campagnes présidentielles de 2013, le candidat du RPM devenu plus tard candidat des religieux ne pouvait commencer son intervention que par implorer le Tout puissant, le Prophète Mohamed et ses serviteurs. D’où la confiance des religieux, surtout des musulmans, qui ont soutenu corps et âme sa candidature. »

 

Il suffit donc “d’implorer le Tout Puissant” (avant de parler), pour bénéficier de la confiance des musulmans ?

N’importe quoi !

 

Toujours dans Le Malien du 14 Juillet 

Le confrère écrit : « Aujourd’hui, le Président IBK a déjà oublié le Bon Dieu et les musulmans. Pour les observateurs, ses propos n’étaient que des slogans de campagne, donc de la poudre aux yeux des musulmans. Son engagement en faveur des religieux ne provenait pas du cœur, mais de la bouche. »

 

Ce genre d’écrit donne la nausée.

Soyons sérieux !

 

Dans L’indépendant du 14 Juillet 

Saouti Haïdara écrit : « Le statut particulier pour “l’Azawad” qu’ils préconisent comme solution de sortie de crise au nord du Mali traduit, en fait, la volonté d’aller vers un Etat indépendant du Mali actuel. En effet, il y est question notamment de doter la future entité d’institutions spécifiques à elle ; de l’aptitude d’exploiter les ressources naturelles de la zone ; de signer des accords régionaux et internationaux ; d’être représentée au sein des instances de l’Union africaine. Tout cela sans que Bamako soit consultée et qu’elle ait son mot à dire. »

 

Cela ne passera pas ! “Bilahi !”

 

Toujours dans L’indépendant du 14 Juillet 

Saouti Haïdara écrit : « Mais il faut souffrir assurément d’une pathologie mentale aigüe pour penser un seul instant que le Mali, en dépit de sa faiblesse actuelle au double plan politique et militaire, accepterait de se laisser dépouiller des deux tiers de son territoire national (850 000 km2 soit la France et la Belgique réunies) au profit de 300 000 personnes, reste de sa population (14 millions d’habitants) devant se contenter du reliquat, soit 350 000 km2. »

 

“Il faut le dire, c’est normal !”

 

Dans Le Républicain du 17 Juillet 

Moussa Kaba Diakité écrit : « Le Port Autonome de Cotonou offre des paniers de rupture de jeun au Conseil Malien des chargeurs. »

 

Des “paniers de rupture de jeun” ?

Une originalité du genre à faire rire un… âne.

 

Dans Le Républicain du 17 Juillet 

Le confrère cite Babalaye Daou Président du Conseil Malien des chargeurs : « Aujourd’hui l’espoir est là. C’est vrai qu’on dit que le port autonome de Cotonou est un petit port, mais il a des grandes ambitions. C’est cette ambition que nous voulons partager. Après les négociations d’Alger, le chemin le plus court sera le port de Cotonou. »

 

Qu’ont-elles à voir, les négociations d’Alger, avec le chemin du port de Cotonou ?

Celui-là a décidément reçu pour son compte, beaucoup de “paniers de rupture de jeun”.

 

Boubacar Sankaré

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