Dans l’inter de Bamako du Lundi 1er décembre, Amy Sanogo écrit ceci : « Les hommes passent les peuples demeurent dit le sage. Le pouvoir IBK ne peut pas être soutenu, n’ayant pas pu honorer aux engagements pris pendant la campagne. Il fait des milliers d’électeurs chagrinés qui espéraient voir changer les choses. Combattre la corruption, la délinquance financière, tares de notre administration, source de tous nos maux. La corruption a pris des dimensions grandissantes, ce sont 15 millions de Maliens qui en souffrent, Ibrahim Boubacar Kéita en faisant appel à ses anciens amis de l’Adéma dans ses gouvernements créa la pasychose ».
Ce que vous dites, s’entend. Même s’il est très mal… exprimé.
Dans l’Aurore du Lundi 1er décembre, le confrère écrit ceci : « Pendant que très loin de là, le pays joue son destin, dans des discussions d’Alger, avec des irrédentistes radicalisés, à Ouéléssébougou, dans le bureau du juge, deux hommes : l’un juge à compétence étendue, Amadou Bocar Touré, et l’autre député de l’Assemblée nationale, Bourama Traoré, tous d’eux munis de prérogatives institutionnelles importantes, se livrent à une bataille de chiffonniers, allant jusqu’à piétiner le prestige attaché à leurs fonctions, avec le risque de mettre toute la République en mal ».
Qu’ont-elles à voir, les discussions d’Alger avec cette histoire de deux hommes qui se cognaient ?
Dans Le Malien du 1er décembre, le confrère écrit : « Triste sort pour l’ex-putschiste, tombeur du régime ATT, Chef de l’Etat autoproclamé au lendemain des évènements du 22mars 2012. Vingt mois après cette date, l’homme a été réduit à sa plus simple expression. Amadou Aya Sanogo, il s’agit de lui, a en effet été rattrapé par l’histoire de 27 novembre 2013. Des événements similaires, ayant occasionné encore des morts d’hommes en octobre 2013 en raison de lui. Le jeudi 27 novembre 2014, il a fêté le premier anniversaire de son emprisonnement à Sélingué. Loin des regards ! ».
Tant pis pour lui !
Dans L’Indépendant du jeudi 4 décembre, le confrère écrit : « Après près de deux heures d’audience hier, mercredi 3 décembre, à la Cour d’Appel de Bamako, le juge a fini par ordonner, comme requis par le parquet et plaidé par les avocats défenseurs, la libération de l’honorable Bourama Tidiane Traoré, sur le fondement de la résolution de l’Assemblée Nationale. Celle-ci, votée à l’unanimité des élus le 27 novembre, requérait comme prévu à l’article 62 derniers alinéas de la Constitution, la suspension de la poursuite du député. Faut-il rappeler que l’élu de Kati avait été placé sous mandat de dépôt sur une plainte du juge de Ouéléssébougou, qui estime avoir été violenté dans son bureau par le parlementaire, dans la soirée du mardi 25 novembre ».
Espérons tout de même que le député boxeur, aura compris qu’un élu du peuple doit en toute circonstance, faire preuve de retenue.
Dans L’Aube du 1er décembre, le confrère écrit : « La persistance des scandales financiers au sommet de l’Etat (achat du Boeing 737, passation de contrats douteux avec la société Guo Star), pose beaucoup d’interrogations au sein de l’opinion malienne IBK a-t-il jeté aux oubliettes ses nombreuses promesses électorales ? Où sont passés ses discours (moralisateurs) sur la bonne conduite des dirigeants ? Et ces beaux discours sur la fierté malienne, le patriotisme ? ».
Très bonnes questions !
Dans Le Zénith Balé du 1er décembre, le confrère écrit : « Partis à Alger pour des pourparlers autour de la paix, les protagonistes en sont à préparer la guerre autour de la partition du Mali. Car les Maliens n’accepteront pas et IBK ne signera jamais ce texte tel que présenté ».
N’importe quoi !
Toujours dans Le Zénith Balé du 1er décembre, et toujours le confrère : « Et d’ailleurs, c’est désormais avec les intégrés que la Communauté internationale s’engage à lutter contre le terrorisme au Mali, alibi pour leur fournir des armes contre le Mali : « Les Parties conviennent de la mise en place, en tant que de besoin et avec la participation effective des éléments intégrés, issus des mouvements, d’unités spéciales aux fins de lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée » ».
Seigneur, pardonnez lui, car, il n’a rien compris.
Boubacar Sankaré