Dans l’Aube du Lundi 27 Octobre, le confrère écrit ceci : « Les négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés de Kidal ont débouché, la semaine dernière, sur une proposition de préaccord remise aux parties. Pour l’instant, le contenu du document n’est pas révélé. Mais du coté des autorités, l’on semble satisfait du résultat obtenu. Pour preuve, l’empressement du gouvernement à organiser un point de presse, le samedi dernier pour parler de cette 2ème étape des négociations d’Alger. Force est de constater que la déception était au bout de cet exercice de com. « Le document reconnait la souveraineté, l’intégrité territoriale et caractère laïc de la République du Mali » se réjouit déjà le gouvernement malien, comme si c’est là une victoire acquise sur la rébellion de Kidal. Or de 1990 à maintenant, aucun accord signé (de Moussa Traoré à ATT) dans le cadre des différentes rebellions au nord du Mali n’a remis en cause ces principes fondamentales ».
Mieux, jamais ces groupes armés (de GMT à ATT) n’avaient pu être en position de force comme, c’est le cas aujourd’hui.
Dans le pays le confrère cite Mamadou Togo, Président du Ginna-Dogon à propos des journées culturelles Koro 2015 : « Nous envisageons de faire venir des notabilités des trois régions du Nord pour la recherche de la paix si elle n’est pas encore acquise et si elle est déjà effective, la consolider… ».
Toutes les actions menées au nom de la paix sont bonnes. Même celles de ceux qui agissent pour leur propre profit.
Dans l’Aurore du 27 octobre : « Le président IBK fait face, depuis des mois, au premier défi de gouvernance publique de son mandat avec l’affaire dite de l’avion présidentiel et de contrats militaires sur laquelle tout a été dit dans la presse, ici ou ailleurs. Si ce n’est pas désormais la danse des sorciers, où chacun cherche à noyer l’autre à son profit, c’est tout comme, en ce sens que ce dossier empoisonne inutilement et dangereusement la vie publique pour peu d’intérêts vitaux en cause. Manipulation ou volonté de transparence ? »
Ni manipulation, ni autre chose. Ce dossier est absolument important et aucune « manipulation » ne saurait distraire les Maliens !
Dans Le Malien du 27 octobre le confrère écrit : « C’est assurément un grand pas vers la paix dans les régions du Nord. La semaine dernière, les autorités nationales et les groupes armés ont quitté la capitale algérienne munis d’un document dégageant les voies. L’unité nationale, l’intégrité territoriale, la forme républicaine et laïque de l’Etat… sont sauvegardés. Cependant, une révision de la Constitution s’imposera en vue de la création d’un Sénat ».
Rien ne sera imposé au Mali ! Bilahi !
Toujours dans Le Malien le confrère cite, Me Kassoum Tapo : « Il n’y a pas un texte au Mali qui réprime la surfacturation ».
La surfacturation est un vol, une escroquerie, un acte de faux et usage de faux et un abus de confiance. Alors ?
Dans L’Enquêteur du Lundi 27 octobre : « A défaut d’avoir réussi le tripatouillage constitutionnel en 2012 pour se maintenir au pouvoir, l’ancien Président de la République, ATT, en fuite au Sénégal, est entrain de déployer son plan B pour reprendre le pouvoir. Pour cause, il multiplie les rencontres politiques et a établi, courant de ce mois d’octobre 2014, son QG de campagne au quartier « les Almadies » de Dakar, pour préparer son retour au pays ».
N’importe quoi !
Boubacar Sankaré