Au fil de la presse : Dans 22 Septembre du 31 Juillet

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Ramata Diaouré écrit : « 52ème journée panafricaine des femmes. Pour plus de femmes dans les métiers de la science et des TICs. »

 

Les portes des “métiers de la science et des TICs” sont largement ouvertes. L’entrée aussi est gratuite. Alors !

 

Toujours dans  22 Septembre du 31 Juillet

Yaya Samaké écrit : « Une semaine après l’adoption de la Feuille de route consensuelle à Alger pour les futures négociations inter-maliennes, le Premier ministre, Moussa Mara, est allé le jeudi 31 juillet 2014 à la rencontre de certains chefs d’Institutions de la République pour partager avec eux ce document. Occasion pour  lui de rassurer ses interlocuteurs quant à la détermination de notre pays de conclure un accord global et inclusif d’ici octobre prochain. »

 

Tous les Maliens attendent cet accord. Seulement, le premier ministre doit mettre un peu d’eau dans son trop grand optimisme. Cela nous évitera des événements du genre “Kidal 21 mai”.

 

Dans Le Pouce du 04 Août 2014

Tiémoko Traoré écrit : « Si l’insécurité routière est considérée comme un fléau social, sinon un drame au quotidien dans le district de Bamako avec son lot de fractures, d’handicaps à vie et de morts inutiles, force est de constater qu’il existe une autre forme d’insécurité non moins dramatique. Il s’agit de celle liée aux malfrats armés qui frappent, de plus en plus, au vu et au su de nos agents de sécurité, incapables de réactions positives et, cependant, aimant les dessous de table. »

 

Des morts utiles, en connaissez-vous, lorsqu’il s’agit d’êtres humains ?

 

Dans L’Inter de Bamako du 04 Août 

Yoro Sow écrit : « Si une feuille de route a été établie lors de la rencontre d’Alger entre le gouvernement malien et les groupes armés, la partie visible de l’iceberg, l’application des clauses secrètes laisseront pantois les Maliens. »

 

N’importe quoi ?

 

Toujours dans L’Inter de Bamako du 04 Août 

Yoro Sow écrit : « Après tant de mensonges (achats de l’avion présidentiel, de matériel militaire), un examen de conscience est nécessaire pour les autorités maliennes qui n’ont jusqu’ici pas mesuré le degré de pauvreté dans lequel elles sont en train de plonger le peuple. Depuis quelques temps, les couloirs des pourparlers d’Alger commencent à faire le tour du pays comme une traînée de poudre. »

 

On appelle ça du coq à l’âne.

Ce cher Yoro est un vrai… Sow.

 

Encore dans L’Inter de Bamako du 04 Août 

Yoro Sow écrit : « Quand à la libération du général Amadou Haya Sanogo et ses camarades d’armes, elle ne serait pas liée à une exigence des groupes armés. Mais pour que les désidératas des groupes armés passent comme une lettre à la pose, les membres de l’ex junte incarnés depuis 2013 seraient libérés. »

 

Celui là mérite d’être traduit devant un tribunal pour atteinte à “l’honneur et à la considération” de la langue de Molière.

 

Dans Aurore du 04 Août 

Le confrère écrit : « C’est ce jour, lundi 04 Août, que doit s’ouvrir à la Maison Blanche, le sommet entre le président américain, Barack Obama, et les dirigeants africains. Une bonne brochette de chefs d’Etat africains y sont attendus dont le président malien, IBK, qui s’est rendu dans la capitale fédérale américaine en faisant un détour protocolaire chez son voisin mauritanien qui sera investi au pouvoir. Ce dernier a beaucoup contribué à l’accalmie retrouvée à Bamako, après les derniers soubresauts intervenus à Kidal. D’où la nécessité de ne pas oublier cette équation malienne dans les débats à Washington. »

 

Ce confrère n’a rien compris de la rencontre de Washington.

Quand on ne sait rien, on s’abstient d’écrire.

 

Dans La Nouvelle Tribune du 04 Août 

Ibrahima Coulibaly écrit : « Pour la première fois, a-t-il [NDLR : le président IBK] écouté le bon marabout, pardon le bon conseiller technique ? Car, de façon unanime, les observateurs avertis du climat social, s’accordent sur une accalmie sur tous les plans. La température sociale et politique a remarquablement chuté. »

 

Seigneur, pardonnez-lui, car, lui-même ne comprend rien en ce qu’il écrit.

 

 

Boubacar Sankaré 

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