Au fil de la presse

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Seigneur, pardonnez-lui, car lui-même ne comprend certainement rien en ce qu’il écrit.

Dans l’Inter de Bamako du lundi 12 janvier, Yacouba Aliou écrit : « Les journalistes de l’hebdomadaire Charlie Hebdo tués sont au nombre de douze dont un policier mort dans la fusillade ».

« 12 journalistes dont un policier » ?

N’importe quoi !

Toujours dans l’Inter de Bamako du lundi 12 janvier, Yacouba Aliou, écrit : « Nous rappelons aux cadres et intellectuels africains, les hommes politiques et de la presse qui pleurent les morts français,  qu’ils ont la mémoire courte quand ils oublient l’assassinat du capitaine Thomas Sankara, celui de Patrice Emery Lumumba et des massacres perpétrés du peuple algérien en cent trente deux (132) ans de colonisation française ».

Vite ! Il faut interner ce confrère dans une clinique psychiâtrique !

Dans le pouce du lundi 12 janvier le confère cite le COACH DJIBRIL DRAME A PROPOS DE LA CAN 2015.

« Tout dépend d’une bonne préparation de notre équipe nationale. Si cela est bien fait, le Mali peut se hisser à un haut niveau ».

Avec « si », on mettrait le monde dans une bouteille.

Dans L’AUBE du lundi 12 Janvier le Confère écrit : « Le 25 décembre 2014 les télé- spectateurs de l’ORTM apprennent par un communiqué lu dans le journal télévisé que le lendemain vendredi 26 décembre était chômé et payé sur toute l’étendue du territoire national comme qui dirait, faire le point et avoir un weekend qui commence plutôt. Au moment ou certains avaient commencé a faire leur plan pour ce long weekend, un autre message sur la même chaine vient annoncer que le premier était un « faux » et que compte tenu de la situation que vit le pays. L’économie ne pourrait pas supporter de ne travailler que 3 jours dans la semaine. Une grosse faute a été commise et quelqu’un sans aucun doute doit payer ».

« Quand la mémoire va chercher du bois mort, elle rapporte le fagot qui lui plaît ».

Dans le AURORE  du lundi 12 Janvier  le Confère écrit : « Ont ne peut pas dire que ce fut une surprise , même si le style a quelque peu frappé les esprits : Moussa Mara, donné pour partant, depuis belle lurette, n’a finalement tenu que neuf petits mois, pendant qu’il était venu à la primature dans un contexte de grands défis. Il  est remplacé par le doyen Modibo Keita, celui-là même qui était le représentant spécial du chef de l’état dans les discussions d’Alger avec les groupes armés. Avec lui, il s’agit donc d’un nouveau challenge pour la gouvernance d’IBK à la tête du pays ».

S’il n’a été Premier ministre que pendant 9 mois, il ne saurait être donné « partant » depuis « belle lurette ». Soyons logique !

Boubacar Sankaré

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