Au fil de la presse

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Dans le Zénith Balé du 23 février Gaoussou Kanté écrit : « C’est après une lutte sans merci que le Mouvement Patriotique pour le Renouveau – Union démocratique du Peuple malien a obtenu son sigle et sa création. Alors, il ne pouvait qu’être dans l’opposition pour sa crédibilité. Après ces actes de bravoure, le parti finit par se rallier au pouvoir pour se refaire une santé. Depuis, il est entré grâce et disgrâce ».

De lion à tigre, la « disgrâce » avait déjà fait ses irréversibles effets.

Toujours dans le Zénith Balé du 23 février Boubacar Dabo écrit : « Afin de préparer sereinement son congrès prévu pour mars prochain, le RPM d’Ibrahim Boubacar Kéita est confronté à d’énormes problèmes. Il a enregistré toutes sortes de vice de forme dans la mise en place des sections. Alors, couvent de nombreuses crises qui risquent de mettre le parti à vau-l’eau donnant raison au président IBK de ne pas se choisir un Premier ministre depuis son accession au pouvoir au sein du parti ».

N’importe quoi !

Dans l’Inter de Bamako du 23 février le confrère écrit : « Les présidents IBK, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire ont un destin commun : présidents de leur pays par naissance ou par adoption. Selon des sources concordantes, Ibrahim Boubacar Kéita serait d’origine guinéenne ».

Merci de nous dire, si ce sont les guinéens qui l’ont élu président de la République du Mali.

Toujours dans l’Inter de Bamako du 23 février le confrère écrit : « A partir du moment où l’ex-putschistes de 1968, Moussa Traoré et le tueur d’élite Wadoussène recouvrent leur liberté. Amadou Haya Sanogo et ses hommes devraient bénéficier d’une grâce présidentielle d’IBK. C’est Alpha Oumar Konaré qui a accordé sa faveur à Moussa Traoré en le réhabilitant en guise de reconnaissance pour avoir été son ministre de la Jeunesse, des Sports des Arts et de la Culture ».

L’ancien président Alpha « recompenser Moussa Traoré » ?

Même ayant de l’argile à la place du cerveau on aurait l’intelligence de ne pas tenir ce genre de propos.

Dans le Pouce du 23 février le confrère cite Choguel K. Maïga : « L’Etat doit s’assumer».

D’accord avec vous Mr Maïga ! Mais, pourquoi n’avez-vous pas fait exigé cela une condition pour entrer au gouvernement

« That is the question ».

 

Toujours dans Le Pouce du 23février le confrère écrit : « Evoquant la santé du parti, il a fait savoir qu’au sortir des dernières consultations électorales, le MPR s’est retrouvé avec des résultats en deçà des attentes. Ces résultats, a-t-il indiqué, ont permis au parti de retenir qu’il est présent sur l’ensemble du territoire national, même si cette présence en possède la même densité selon les localités ».

 

Extraordinaire ce président des Tigres qui trouve le reconfort dans… l’échec.

 

Dans L’Aurore du 23 février le confrère écrit : « Le chamboulement provoqué par le tout nouveau ministre de l’Economie et des Finances, à peine nommé à ce poste, au sein de certains services de ce département stratégique, n’a pas été bien apprécié. Le caractère inhumain et presque dégradant qu’a revêtu ce choix ministériel à l’encontre de hauts cadres de l’Etat, qui ont par le passé porté haut le service public, et qui ont été éjectés comme des parias, n’a pas laissé indifférent le Chérif de Nioro qui s’est indigné de cette injustice qui a frappé l’ex-directeur national du trésor et de la comptabilité publique (DNTCP), Boubacar Ben Bouillé Haïdara ».

 

Le Chérif de Nioro, n’est pas le Chérif du Mali.

En plus, qu’a-t-il à voir avec des histoires de postes administratifs ?

 

Dans L’Aube du 23 février le confrère écrit : « Au Mali, on n’est plus au temps des vaches maigres, tant la conjoncture a éprouvé la nation, et au delà, tous les êtres vivants. Bœufs vaches, et veaux, ont tous largement franchi le cap de la simple maigreur. Dure réalité : les vaches ont trépassé, à cause de la « famine » généralisée… C’est là une image qui reflète le marasme actuel d’un Mali au fond du gouffre économique, financier et sécuritaire ».

 

Merci cher confrère pour penser aux vaches. Mais, avant les bêtes, viennent les hommes ?

 

Boubacar Sankaré

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