Attaques à répétition de la MINUSMA : Le Conseil de sécurité ne doit-il pas revoir le mandat de sa mission?

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Entre espoirs et craintes, la force des Nations unies au Mali est en train de faire les frais meurtriers et sanglants des islamistes et de leurs acolytes terroristes. Face à la montée des périls, n’est-il pas temps que le Conseil de sécurité mette sur pied une brigade spéciale au nord du Mali ? C’est une première pour les Nations unies. 3000 hommes d’une Brigade d’intervention spéciale pourront bientôt mener des «opérations offensives ciblées« pour mettre fin aux groupes armés à l’Est de la République démocratique du Congo. C’est donc la première fois que des casques bleus pourront «passer à l’attaque«, seul ou en appui de l’armée régulière, pour lutter contre les différentes rébellions qui sévissent dans le Kivu. Pourquoi ne pas expérimenter aussi cela au Mali. Car les forces onusiennes au Mali sont prises pour cible par les islamistes et les terroristes qui pullulent dans le septentrion malien depuis l’occupation de cette partie par ces derniers durant dix mois.

Jusqu’à maintenant, la principale mission de la Minusma se cantonne à la protection des civils. Les Casques bleus n’ont pas le droit d’ouvrir le feu, à moins d’être attaqués.

Alors que chaque jour qui passe vient agrandir leur souffrance sur le terrain.

Une brigade d’intervention pourra donc utiliser la force pour neutraliser les groupes armés. Après des mois d’échecs à répétition au Mali, l’ONU n’a pas d’autres choix que de «muscler» sa mission, surtout si elle ne veut pas que les pays contributeurs de troupe se découragent.

L’arrivée d’une brigade d’intervention spéciale est en ce moment «vivement souhaitée« par le gouvernement malien et les chefs d’Etat de la sous-région ouest africaine.

Car pour briser le rêve de ces bandits armés, il faut agir aussi par la force.

 

NORD DU MALI

Nouvelles frappes aériennes françaises

L’opération militaire française Barkhane a mené de nouvelles frappes, la semaine dernière, dans les vallées de l’Amettetaï afin de réduire les capacités logistiques des groupes armés terroristes. Selon Barkhane, ces opérations aériennes menées au cours de cinq journées auraient atteint leurs objectifs.

Pour le lieutenant-colonel Michel Sabatier, un des porte-paroles de la force Barkhane, « ces actions se sont inscrites dans la continuité des opérations menées dans ce massif, notamment dans la période du 28 septembre au 6 novembre, au cours de l’opération Tudelle qui nous a permis de priver les groupes armés terroristes d’autonomie et de capacité logistique. Ces frappes aériennes plus récentes avaient pour but, elles, de poursuivre dans cette volonté de priver les terroristes de capacité logistique. »

 

MAIRIE DE LA COMMUNE VI 

Plus de 9000 personnes attendent leur acte de naissance

Pas facile d’aller se procurer un acte de naissance en ce moment à la mairie de la commune VI du district de Bamako. Pour la simple raison que la date officielle de délivrance de ce sésame qui est d’une semaine n’a pas sa raison d’être au niveau de cette mairie. Le fait est que jusque-là le service de délivrance d’acte de naissance n’est pas encore décentralisé au niveau des mairies secondaires, ce qui fait que des tonnes de dossier sont traitées par une équipe restreinte de 10 personnes pour une si forte demande. En plus de cela, il faudra attendre la bonne humeur du président du tribunal qui doit apposer sa signature sur les registres. Toute chose qui fait qu’à ce jour plus de 9000 personne sont en attente d’acte de naissance de leur progéniture. Comme quoi le discours officiel de nos autorités est tout autre sur le terrain.

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