Un camion transportant des commerçants entre Gao et Djebok a été attaqué par des hommes armés. Le bilan est d’un mort, un jeune arabe, et 40 blessés parmi lesquels il y a 3 cas graves. Les blessés ont été admis à l’hôpital de Gao où ils sont en traitement. Le gouverneur leur a rendu visite pour souhaiter prompt rétablissement aux blessés avant de présenter ses condoléances aux parents de la personne décédée. Il a aussi promis de sécuriser l’axe Gao-Djebok distant d’une quinzaine de kilomètres.
Éternel adjoint
Cela fait plus d’une décennie qu’Amadou Pathé Diallo est entraîneur adjoint des Aigles. L’homme ne parvient pas à se confirmer et ce n’est pas faute d’occasions. Plusieurs fois, il a eu la chance de montrer ce dont il est capable comme titulaire. Mais, il a toujours échoué. Le match nul des Aigles de dimanche dernier face au Rwanda en est une illustration. Selon certains observateurs du football malien, Pathé Diallo manque de personnalité et de rigueur. Ce qui fait que ces choix sont contestés par les joueurs eux-mêmes. Le match qu’il a gagné contre l’Algérie en début des éliminatoires a été possible grâce à la détermination de Fagnery Diarra, qui ne badine pas avec les principes. Comme pour dire qu’il veut juste se contenter de son poste d’adjoint. Oui, il y a des gens comme ça !
Moussa Konaté échappe à un lynchage
Après le match Mali-Rwanda comptant pour la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014, le vice-président de la Fédération malienne de football, Moussa Konaté, a failli se faire lyncher par la foule en colère. C’est en quittant l’enceinte du stade, en compagnie de son fils, qu’il est descendu de sa voiture pour rouspéter contre les gens qui tambourinaient son véhicule, que mal lui en a pris. D’autant que n’eut été le bon sens de certains responsables, la foule en boule l’aurait déchiqueté en plusieurs morceaux. Heureusement qu’il a regagné sa voiture en un seul morceau, grâce à son agilité athlétique. Il a pris ses jambes au coup.
Dioncounda, «chef rebelle»
Après ATT, c’est Dioncounda Traoré qui est devenu un «chef rebelle». C’est du moins l’avis des membres du MP22, eux qui voulaient organiser une marche pour exiger la présence de l’armée à Kidal et la libération de Simeon Keïta. Dans le même temps, défendre la cause des orpailleurs. Et ce, malgré l’état d’urgence. Les quelques rares marcheurs qui sont venus samedi 8 juin 2013 au petit matin à la place de la liberté ont été arrêtés par les forces de l’ordre et de sécurité. Parmi lesquels, il y a notre doyen Mohamed Tabouré, du groupe Sanfin la nouée. Comme on pouvait s’y attendre, les responsables du MP 22 ont dénoncé ces arrestations avant de canonner Dioncounda Traoré de «chef rebelle» qui serait, selon eux, à la base de ces arrestations.
Pas le MNLA seul
Le Mnla altère la vérité en se plaignant de la présence d’autres groupes armés à la table des négociations à Ouagadougou. Pourtant le document qui a été remis au médiateur, le 27 mai 2013, est clair : il s’agit de négocier avec tous les groupes armés afin de trouver une solution inclusive à la crise. En réalité, ce qui n’a pas marché pour le Mnla, c’est sa tentative de racolage du MAA (Mouvement arabe de l’Azawad) avec la complicité du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (Hcua). On se rappelle que le Mnla et le Hcua avaient envoyé des émissaires auprès du Maa en Mauritanie pour que ce dernier puisse adhérer à leur démarche de sécession. Sans succès. «Janjo» pour Tiébilé Dramé, qui a réclamé et obtenu la participation des autres groupes et composantes du nord du Mali.
Tiébilé, attention !
Ces mots sont d’un journaliste malien qui se trouve à Ouagadougou dans le cadre des négociations entre les représentants du gouvernement et les groupes armés du Nord. Ce journaliste n’a de cesse de souffler à l’oreille de Tiébilé Dramé : «Tiébilé, attention ! Tu joues ta carrière avec cette médiation». Le journaliste en question travaille dans une radio de la place. Son comportement intrigue bon nombre de ses confrères maliens, qui croient savoir qu’il n’a été envoyé dans la délégation que pour ne faire que ça. D’autant qu’il ne prend ni son ni note de tout ce qui se dit ou se fait. Drôle de journaliste !
La course au parrainage
Ils sont nombreux à nourrir des ambitions pour le Mali. Mais ils courent derrière des députés pour obtenir leurs signatures. Pour ne pas en sortir bredouilles, les députés ont monté les enchères. Il faut passer par leur direction pour avoir leurs signatures. À ce jeu, la chance des jeunes et des femmes devient menue, encore que pour avoir les signatures des élus communaux dans les régions du nord, ce ne soit pas chose aisée. Des jeunes candidats ont déjà fait le tour de Gao et Tombouctou, sans pouvoir décrocher le sésame précieux. Pour Kidal, n’en parlons même pas. L’administration n’est pas encore de retour. Alors que ce sont les préfets qui doivent attester de la crédibilité des signatures des élus locaux.