Attaque de Gourma-Rharous
Emoi à Bamako…
La nouvelle de l’attaque perpétrée contre les éléments des forces armées et de sécurité, précisément ceux de la garde nationale à Rharous, a créé l’émoi à Bamako. En effet, la nouvelle s’est rependue comme une traînée de poudre dans la capitale et était au centre des causeries dans les bureaux et les grins. Et nombreux étaient les Maliens à s’interroger sur l’identité des auteurs de cette attaque et surtout leurs motivations. Aussi, certains maliens pointaient un doigt accusateur sur le gouvernement qui continue à s’accrocher à l’Accord de paix (signé avec les mouvements armés) au moment où des groupes armés et leurs complices djihadistes continuent à entretenir la violence sur le terrain. Ainsi, beaucoup de citoyens sont en colère et le font savoir sur les réseaux sociaux où le pouvoir fait l’objet de critiques souvent acerbes.
Attaque de Rharous
Le gouvernement condamne
Dans un communiqué diffusé le mardi, le gouvernement malien a condamné l’attaque du camp des gardes à Rharous. Le lundi 03 août, entre 4 heures et 5 heures du matin, des hommes armés non identifiés ont attaqué le poste de sécurité de la Garde nationale du Mali de Gourmas Rharous, région de Tombouctou. Le bilan est de onze (11) gardes tués, un (01) blessé. Des renforts ont été dépêchés sur les lieux et une mission d’interception opérée dans la zone. Le Gouvernement de la République du Mali présente ses condoléances attristées aux familles des disparus et souhaite un prompt rétablissement au blessé. Le Gouvernement de la République du Mali condamne sans réserve cet acte terroriste, lâche et barbare perpétré par des individus sans foi ni loi. Le Gouvernement de la République du Mali renouvelle sa confiance aux forces armées et de sécurité nationales face aux défis de la lutte contre le terrorisme, invite les populations à coopérer avec elles. Le Gouvernement prend à témoin la communauté internationale, la MINUSMA, l’ensemble de ses partenaires sur la recrudescence de la violence, une atteinte au cessez-le-feu, malgré la signature de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger le 15 mai et le 20 juin 2015. Le Gouvernement de la République du Mali rappelle à tous ses partenaires la nécessité impérieuse d’assister les forces armées et de sécurité pour enrayer le terrorisme afin de préserver les acquis enregistrés sur la voie d’une paix durable au Mali et dans la sous-région.
Attaque de Rharous
L’Urd demande des moyens pour les forces armées
L’Union pour la République et la Démocratie (URD) tout en condamnant l’attaque de Rharous, a invité le gouvernement à doter les forces armées et de sécurité de moyens. «L’URD condamne avec la plus grande fermeté les attaques djihadistes et terroristes perpétrées contre les positions de nos Forces armées et de sécurité sur l’axe Nampala-Diabaly dans le cercle de Niono (région de Ségou), et à Gourma Rharous dans la région de Tombouctou respectivement les 1er et 3 août 2015.
C’est avec une immense émotion que le Parti adresse ses sincères condoléances aux familles des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
L’URD exige que les responsables de ces actes criminels, que rien ne saurait justifier, soient recherchés, poursuivis, jugés et punis.
L’URD rappelle avec insistance que la montée fulgurante de ces attaques et le nouveau mode opératoire des groupes terroristes et djihadistes dans notre pays requièrent une vigilance sans faille et une mobilisation permanente à travers des actions appropriées pour combattre ces menaces.
L’URD ne cessera jamais d’inviter le gouvernement de la République du Mali à mettre rapidement nos forces armées et de sécurité dans toutes les conditions pour qu’elles puissent faire face à leur mission de défense et de sécurisation du territoire national.
Face à la dégradation inquiétante de la situation sécuritaire au Mali, L’URD demande à la communauté Internationale de renforcer son assistance au Mali et l’exhorte à poursuivre ses efforts de sécurisation et de stabilisation sur toute l’étendue du territoire national aux côtés de nos Forces Armées et de Sécurité».
Situation sécuritaire
IBK annule une balade au Caire
Le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui devrait effectuer une visite au Caire (Egypte) a finalement renoncé à s’y rendre. Motif invoqué : la situation sécuritaire au pays. C’est là une sage décision, car le chef de l’Etat devrait seulement prendre part à une simple cérémonie d’inauguration d’une nouvelle voie du Canal de Suez.
Gouvernement
L’équipe Modibo Keïta s’offre des vacances
Le mardi dernier, le gouvernement a entamé une période de vacances. Il semble que la décision a été prise de faire partir la pléthorique équipe (29) en deux vagues. Et chaque vague bénéficierait de deux semaines de vacances. Mais cette mesure (la vacance gouvernementale) est fortement critiquée au sein de l’opinion qui estime que ce n’est pas en ces temps d’incertitudes que le gouvernement doit s’offrir des vacances.
Gouvernement
L’arrivée des rebelles annoncée
Ils seront quatre ou cinq membres de la CMA à être annoncés dans le futur gouvernement. Cela conformément à l’application de l’accord de paix. Cependant, deux problèmes majeurs se posent. Premièrement, les mouvements auraient du mal à désigner leurs représentants. Aussi, la CMA campe toujours sur sa position d’occuper certains ministères stratégiques.
Alors IBK va-t-il (une fois de plus) se plier aux exigences des rebelles ? C’est là toute la question.
A quand ibkon va prendre ses responsabilités c lache na pas la carrure d’un président
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