ATT et IBK à Kurukanfuga : Qu'est-ce qui se cache derrière ?

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Lors de la clôture du mois du cinquantenaire à Kangaba, le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré a ”rendu à César ce qui appartient à César”. Il s’agit du président du Rpm, Ibrahim Boubacar Kéita qu’on considère comme descendant des rois de la contrée.

 

 En rendant un vibrant hommage à ce dernier, le président ATT réhabilite celui qui se veut Mandéka bon teint.  Tout au long de la cérémonie, le  président de la République a fait résonner le nom de ” Kôrô Simbo” en le  citant  à maintes reprises dans son discours officiel, mais aussi en lui remettant l’Arc de Soundiata qui lui a été remis par les Mandéka. Il  l’a, du coup, invité à poser avec lui la première pierre du monument dédié à Kurukanfuga. Comme si cela ne suffisait pas, il l’a chargé d’adresser les honneurs aux notabilités du Mandé. Serait- il en train de montrer à l’opinion que IBK est son dauphin, comme le pensent déjà plus d’un ? Rien n’est moins sûr.

Gouvernance au Mali :   L’ancienne ministre de la santé Bâ Rokia  Kéïta en parle !

L’ancienne ministre de la santé, Bâ Rokia Kéita est visiblement très remontée contre la gouvernance actuelle de notre pays. Elle a dévoilé sa colère à la faveur d’une conférence de presse animée, samedi dernier, à la  maison de la presse par le réseau des femmes Africaines ministres et parlementaires (Refamp). En politicienne bon teint (elle est présidente du mouvement des femmes du Rpm), l’occasion était toute trouvée pour elle de lancer des piques. Pour  elle, Mme Sy Kadiatou Sow, 1ère femme gouverneure du Mali et  du district de Bamako avait su relever le défi sous sa mandature.

Elle a fait remarquer que Bamako est de nos jours très insalubre et qu’elle est laissée à elle-même. Et de souligner que le Mali ne respecte plus ses engagements pris au niveau international. Selon elle, il est inadmissible que notre pays signe des conventions et les violent comme c’est le cas ces derniers temps. En langage clair, elle épingle la gouvernance actuelle. Comme pour dire, ”on ne pense pas de la même manière dans un palais que dans une chaumière”.

La Redaction


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