La Salle Bakary Kamian de l’hôtel Onomo a servi de cadre du jeudi 23 février au samedi 25 février 2017, au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, pour l’organisation d’un atelier sur la question Enseignante. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par Mme le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Assetou Founè Samaké Migan, qui avait à ses côtés le représentant de l’UNESCO, M. Hervé HUOT-MARCHAND ainsi que les premiers responsables des structures éducatives. L’objectif général de cet important atelier était de proposer un espace d’élaboration de recommandations stratégiques à intégrer dans le Programme Décennal de Développement de l’Education Deuxième Génération (PRODEC 2). Les objectifs spécifiques étaient, entre autres, de partager les résultats de l’analyse des documents et de définir des thématiques à proposer pour être intégrées dans le PRODEC 2. Il a permis aux participants d’échanger sur les problèmes auxquels les enseignants sont confrontés. Parmi les points abordés, la question de formation continue et celle initiale des enseignants, la gestion de leurs carrières et de leur mobilité.
Madame Mama Sangaré désormais dans la cour des femmes célèbres
La salle 13 du Bloc B de la Faculté des Sciences et de Techniques, FAST, a abrité le vendredi 24 Février 2017 la soutenance de Thèse de Doctorat de Mme Mama Sangaré. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années », a-t-on coutume d’entendre, cette jeune dame a tenu en haleine pendant plus d’une heure une salle pleine à craquer, acquise à sa cause et devant un jury composé de trois maliens, d’une ivoirienne et d’un Burkinabé. Le thème de la soutenance était intitulé : Détection des quelques maladies Foliaires des plantes par étude Spectroscopique et Multimodale des images microscopique. Après la présentation en 30 minutes du Document d’une centaine de pages, Mme Sangaré a ensuite répondu à certaines questions posées par les membres du jury. Ces derniers n’ont pas tari d’éloges à l’une des rares femmes à avoir présenté une thèse de doctorat dans un domaine généralement réservé aux hommes. Komakan Konaté, le président, Abdramane Ba, le directeur de la thèse, Moussa Sogoty et Thérèse Atchan pour ne citer que ces quatre ont dans la délibération donné la mention honorable à Mme Mama Sangaré.
18ème session du conseil d’administration du conservatoire des arts et metiers multimédia balla Fasseke Kouyateé
Les administrateurs du conservatoire ont tenu, le jeudi 23 février 2017 dans la cour dudit conservatoire sur la route de Koulouba, sa 18ème session ordinaire du conseil d’administration. La cérémonie d’ouverture des travaux présidée Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture a eu lieu en présence de M. Idrissa Oumar, Directeur Général du conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasseké Kouyaté ainsi que de plusieurs administrateurs. Les points inscrits à l’ordre du jour de cette 18ème session portaient entre autres sur : l’examen et l’adoption du programme d’activité et l’examen et l’adoption du budget 2017. Aux dires du ministre de la Culture, dans le cadre de sa mission de formation artistique et professionnelle, le Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasseké Kouyaté ne cesse de nous des défis auxquels il faudra constamment trouver des réponses. Ces défis concernent le recrutement et la formation de ressources humaines compétentes et qualifiées, l’acquisition d’équipements et d’outils pédagogiques adéquats, l’adaptation des offres de formations aux besoins du marché du travail, l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel et des étudiants, entre autres. Pour l’atteinte de ces objectifs, il est proposé un budget équilibré en recettes et en dépenses s’élevant à la somme 961 millions 515 milles de francs CFA.
La Commission Mines de l’Assemblée Nationale à la Chambres des mines du Mali
Les membres de la Commission en charge des Mines de l’Assemblée Nationale du Mali, avec à sa tête l’honorable Bakary Fomba, ont été reçus en audience le jeudi 23 février 2017 par le président de la Chambre des Mines, M. Abdoulaye Pona. Les élus de la Nation étaient venus s’imprégnés des difficultés de la Chambre, ses rapports avec l’Etat, son fonctionnement et comment faire en sorte pour l’amélioration des conditions de travail de ses membres. Pendant plus d’une heure d’horloge, les responsables de la Chambre des Mines et les élus de la Nation ont passé aux peignes fins la situation minière du pays. Il s’agit, entre autres, de la nécessité de la mise en place d’une réserve d’or pour le Mali, de la relecture du Code minier et de la nécessité de mettre en place un guichet unique pour permettre à l’Etat de tirer profit de l’exploitation artisanale de l’or. Ainsi, parlant de la mise en place d’une réserve d’or, le Président de la Chambre des mines a expliqué aux députés que «chaque pays nantis a ses réserves physiques d’or » pour lui permettre de faire face à des difficultés. S’agissant du Code minier de 2012, M. Pona, a indiqué qu’il contient beaucoup d’insuffisances et de lacunes, d’où le besoin de sa relecture. Après avoir expliqué le fonctionnement de la Chambre, le Président Pona a fait savoir aux élus que les ressources de sa structure étaient constitués de patentes, des additionnels de patentes et les cotisations de ses membres. « Notre force c’est vous, la Commission mines, et la Cour Suprême » a déclaré M. Pona parlant de l’adoption des textes pour la mise en place du Guichet unique pour permettre à l’Etat de bénéficier de l’or produit artisanalement. Au cours des débats, il est ressorti aussi, la nécessité de la réhabilitation du chemin de fer pour l’exploitation des 439 millions de tonnes de bauxite qui se trouve sur le long du chemin de fer. Les deux parties se sont convenues de la nécessité de continuer les débats dans les prochains jours pour plus d’éclairages afin de trouver des pistes de solutions aux nombres problèmes du secteur.
Le MPR forment ses 450 nouveaux conseillers communaux
Conformément aux résolutions de son dernier congrès ordinaire, le bureau exécutif du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR) a organisé le samedi 25 février 2017 une session de formation à l’intention de ses 450 élus communaux, dont une vingtaine de maires. Cette session de formation entre dans le cadre du programme de renforcement des capacités et d’appui conseils en direction de ses responsables et élus. Ouvrant les travaux de cette session, le Dr. Choguel Kokalla Maïga a souligné que «la présente session de formation est le premier jalon de cet accompagnement. Elle est axée essentiellement sur le rôle du maire dans la gestion de sa collectivité ». Au cours de cette formation, d’autres thèmes supplémentaires ont été présentés pour permettre aux nouveaux élus de mieux comprendre l’organisation administrative du pays, les principales attributions du maire et de son Conseil. Présentée comme une rencontre d’échanges et de partages d’expériences, cette session de formation a vu la participation des anciens maires du parti. Le premier responsable du MPR a promis aux élus que le parti sera à leur écoute et préoccupations et qu’il enregistrera avec un vif intérêt leurs recommandations. «Je ne saurais terminer cette allocution sans vous signaler que les autorités du pays ont programmé les élections locales et communales partielles pour le 28 mai 2017 et les élections régionales et référendaires pour le 9 juin 2017. Je vous invite et vous engage à les préparer très sérieusement pour garantir au parti des résultats encore plus éclatants » a conclu le Dr. Choguel Kokalla Maïga.
