Comme si cela ne suffisait pas, les 147 députés oublient parfois pourquoi le pauvre contribuable se saigne pour qu’ils perçoivent les 2,8 millions qu’on leur verse par mois et la voiture de fonction dans laquelle ils se pavanent fièrement.
Longtemps décriée par le Président de l’Assemblée Nationale, qui a maintes fois brandi des menaces contre les absents, allant même jusqu’à convoquer une réunion des présidents pour statuer sur la question, l’absentéisme est toujours là. Toujours, nos honorables applaudisseurs publics continuent de s’absenter à l’hémicycle pour vaquer à leurs propres affaires au détriment de celles de leurs mandants.
Le samedi dernier par exemple, sur les 147 députés qui composent l’institution, on a enregistré plus de 50 procurations. Toute chose que certains députés ont qualifiée d’inexplicable. Comment des députés élus pour siéger disparaissent en se faisant remplacer par un bout de papier?
DEPARTEMENT DE L’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORT
Le ministre Koumaré acculé dans son bureau par une vendeuse de cacahuètes
Incroyable mais vrai, le tout puissant ministre Hachimi Koumaré a reçu la visite d’une vendeuse ambulante dans son bureau, le mois dernier. Dépassé par l’événement, le « vieillard » a failli piquer une crise. Mais son garde du corps et la particulière ont payé les frais. Ils ont payé cash leur négligence et leur manque d’attention qui auraient pu couter la vie au ministre si l’intéressée était mal intentionnée.
Les événements se sont déroulés vers 14h. Selon nos sources, c’est ce moment que la vendeuse de cacahuète a choisi pour faire le tour des bureaux et proposer sa marchandise. Le cabinet est fait de telle sorte que le bureau du ministre est au fond du couloir une fois que vous montez les escaliers, pour y arriver il faut dépasser le secrétariat particulier et le bureau du garde du corps. La vendeuse voit une grande porte bien vitrée et s’est dit que là devait être le personnel. Elle a échappé à la vigilance du secrétariat particulier et du garde du corps pour frapper à la porte du bureau ministériel. Comme il faut être un collaborateur pour faire de telle chose, le ministre ouvre la porte et la bonne dame s’introduit à l’intérieur pour se retrouver nez à nez avec le boss, à qui elle propose très gentiment des arachides. Ce dernier faillit piquer une crise dans son bureau ne pouvant comprendre comment une telle situation peut se produire ? Il a fait venir le garde du corps et la secrétaire qui n’ont pu que constater la présence de la bonne dame avec son panier d’arachide. Furax était le ministre qui aurait passé un savon à son personnel avant de le congédier.
BAVURE DANS LA ZONE MINIERE DE SYAMA
Des gendarmes tirent sur la population et font un blessé par balle
L’acte condamnable est survenu le vendredi 29 mai 2015, vers 19h, quand des habitants de Bananso, un village situé à quelques km de la Mine d’or de Syama, se sont fait tirer dessus par les forces de sécurité qui patrouillent régulièrement dans la zone.
Selon nos sources, aucun mort n’est signalé de part et d’autre, mais les Banansois déplorent un blessé grave. La vie de Salia Sogodogo, la victime, ne serait plus en danger après avoir été évacué à l’hôpital de la ville de Kadiolo (région de Sikasso) pour des soins beaucoup plus appropriés. Depuis cet incident malheureux, la psychose se serait installée dans la zone, particulièrement dans le village de Bananso, dans la commune rurale de Fourou. De son côté, le gouvernement a curieusement choisi de se plonger dans l’omerta, pendant que la tension reste, semble-t-il, vive dans la zone.
Le comportement des agents des forces de sécurité est d’autant plus abusif que rien ne doit justifier l’usage de balles réelles contre des populations qui n’ont que leurs appareils de détecteur d’or comme seule arme. Et qui, le plus souvent, détalent au premier bruit de moteur qui leur parait étrange. Si le gouvernement fait peu pour défendre les intérêts des populations riveraines lors de la signature des contrats de concession avec les sociétés minières, on ne devrait pas en rajouter aux souffrances de celles-ci en leur infligeant la barbarie de la pire espèce. Il est à rappeler que des orpailleurs de cette localité sont régulièrement pris pour cibles par des agents qui n’hésitent pas à tirer à balles réelles.
ELECTION DU PRESIDENT DE LA BAD
Quand Alassane Ouattara poignarde IBK dans le dos
Difficile de le croire, mais c’est bien ce qu’il s’est passé lors de l’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement, le jeudi 28 mai dernier à Abidjan. En effet, les pays membres de l’Union économique ouest africaine (Uemoa) avaient donné tous leur feu vert pour soutenir la candidature de notre compatriote Birama Sidibé en remplacement du Rwandais Donald Kaberuka en fin de mandat. Mais contre toute attente, l’audace du président malien Ibrahim Boubacar Kéita, lors de la signature de l’accord de paix le 15 mai à Bamako, avec un discours qui incrimine la communauté internationale, n’a pas été du coup du président ivoirien. Alassane Dramane Ouattara, en plus de ce discours, n’a pas aimé que le président du Zimbabwe lui vole la vedette au cours de cette cérémonie. Ainsi donc, avec son poids économique, le président ivoirien a pesé de tout son poids pour que la grande majorité des gouverneurs accordent leurs suffrage sa la candidature d’Akinwumi Adesina plutôt qu’à celle du malien Sidibé.
LYCEE FAMOLO COULIBALY DE KOLOKANI
Deux censeurs se disputent le même poste
Vraisemblablement, les scandales se succèdent au lycée Famolo Coulibaly de Kolokani. Après les affaires de fesses et des injures des enseignants par les élèves, nous assistons à un spectacle. Il s’agit de la nomination deux Censeurs au même poste. Selon nos informations, après le départ à la retraite de l’ancien Censeur, Moussa Mariko a été nommé à ce poste par la direction de l’enseignement secondaire général. Emu par sa promotion, Mariko a tenté de regagner son nouveau poste à Kolokani. Arrivé au lycée Famolo Coulibaly, il a été surpris d’apprendre que son poste est occupé par le surveillant dudit lycée, Younoussa Traoré qui estime que ce poste lui revient de droit. Ainsi, apprend-on, Mariko a brandi la décision de sa nomination et son désormais concurrent, Traoré a aussi montré la sienne. Face à ce cafouillage, indiquent nos interlocuteurs, Moussa Mariko a saisi la direction de l’enseignement secondaire qui affirmera qu’elle ignore toute décision que celle de Mariko. Malgré tout, la situation reste confuse.
FOURNITURE DE L’ENERGIE ELECTRIQUE
Pourquoi cette baisse de tension dans nos maisons ?
Décidément, on aura tout vu ici. Si ce n’est pas le délestage qui plombe les activités, c’est la qualité du courant électrique qui nous est servi qui pose problème. Cela fait bientôt plus d’une semaine qu’on constate une baisse de tension dans la fourniture de l’Energie électrique dans nos maisons. Et c’est le silence radio au niveau des responsables de la société Energie du Mali pour nous donner des explications sur ce désagrément. On fait mine de ne pas être au courant de cela, et ce sont nos appareils électroménagers qui prennent un coup. Et n’attendez pas que l’Edm Sa vienne vous dédommager. Difficile de comprendre ce qui se passe réellement dans la tête des responsables de cette société, surtout quand on sait que le courant électrique est une bombe à retardement dans nos foyers. Car à la moindre étincelle ou un mauvais voltage c’est nos maisons qui partent en fumée. Alors de grâce, mettez-nous en confiance, car nous sommes vos clients !
CONCOURS D’ENTREE A L’EMIA
Le Général Seydou Traoré tente d’imposer son fils
Décidément, les mauvaises pratiques dans le recrutement de nos forces armées ont la vie dure. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le Général Seydou Traoré, précédemment ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire, veut imposer son fils sur la liste des 3 admis directs du prytanée militaire de Kati, alors même que le nom de ce dernier ne figure nullement sur la décision de l’administration de la prestigieuse école. Mais son nom apparaitra comme par magie sur l’arrêté du ministre devant entériner la décision. Cela en remplacement du nom du fils d’un pauvre et troisième sur la liste. Les parents de l’enfant ont saisi le ministre Tiéman Hubert qui a vite découvert la supercherie cet a décidé d’annuler l’arrêté pour remettre le petit dans ses droits. Il reste maintenant à savoir quel sort sera réservé au fils du tout puissant Général Seydou Traoré qui n‘est pas méritant à l’accès direct à la prestigieuse Ecole Militaire Inter armes de Koulikoro. A suivre.
