Une sérieuse menace guette donc notre capitale, où des individus sans foi ni loi ont décidé de sévir, comme pour défier les autorités maliennes. Cette attaque vient démontrer à suffisance, le faible niveau de sécurisation de notre capitale. Alors face à la montée en puissance des attaques dans la capitale, il urge de se poser la question de savoir ce que font réellement les autorités en charge de la sécurité et de la défense pour nous garantir une quiétude totale pour nos déplacements quotidiens dans le pays. Comme quoi, la menace d’attaque terroriste s’est déportée du nord vers la capitale, alors la vigilance doit être de mise.
CULTURE DU PATRIOTISME ET DE LA CITOYENNETE
Mara propose l’introduction des leçons de morale du fondamental à l’université
Au regard de la perte de nos valeurs et de la méfiance des uns et des autres, l’ex Premier ministre Moussa Mara a insisté sur la culture de la vertu. Pour ce faire, préconise l’introduction des leçons de morale dans le cursus éducatif et universitaire du Mali. Car, estime-t-il, il ne suffit pas d’acquérir des bonnes connaissances dans les domaines scientifique, technologique, commercial ou littéraire, mais de les appliquer au service de la nation. Pour qu’un intellectuel serve son pays au lieu de se servir, il faut qu’il soit doté des vertus. Sinon, précise-t-il, sa connaissance n’apportera rien à l’édification de la nation. «Un bon mathématicien sans vertu est un danger permanent pour le pays», renchérira Mara.
LOI FONDAMENTALE Une révision constitutionnelle prévue pour 2016
Une révision constitutionnelle est prévue pour l’année 2016. Pour le moment, difficile de savoir les textes qui seront toilettés. Mais une chose est sûre, 2016 sonnera comme le glas de cette modification, qui était prévue en son temps par le président Amadou Toumani Touré avant sa chute du pouvoir. Cette révision permettra sûrement de toiletter certains textes de notre constitution pour qu’elle soit conforme à la lettre de l’accord de paix signé le 15 mai dernier à Bamako. Donc les constitutionnalistes sont appelés à réfléchir sur notre loi fondamentale afin que la révision se fasse sans tension au niveau des différents états-majors des formations politiques de notre pays.
POURPARLERS INTER-MALIENS D’ALGER
Le manque de données statistiques a failli bloquer l’Etat
A la suite de l’intervention d’un participant à la conférence débat sur la laïcité qui dénonçait les données statistiques basées sur la religion ou l’ethnie, le conférencier Moussa Mara a prouvé le contraire. Il a argumenté que pour manque de données statistiques fiables, les représentants de l’Etat se contentaient de dire, nous avons investi plus de 1000 milliards entre autres. Quand on parlait aussi de la représentativité des ressortissants du nord dans la Fonction publique, explique Mara, les émissaires de l’Etat n’avaient pas de données statistiques en la matière. C’est pourquoi, on a accepté beaucoup de choses. La statistique basée sur la religion ou sur les ethnies n’est pas mauvaise, mais c’est l’utilisation qu’on en fait qui peut poser des problèmes, laissera entendre Moussa Mara.
CORRIDOR BAMAKO-ABIDJAN
L’axe Sikasso Zégoua dans un piteux état
La nomination d’un ministre en charge du transport et du désenclavement était comme une solution pour repositionner le Mali dans le concert des nations. Car notre continentalité allait pouvoir nous être d’un atout considérable au niveau des pays de la sous-région. Mais les réalités du terrain font déchanter surtout les transporteurs.
Car l’axe Sikasso-Zégoua est dans un état dégradation très avancé. A des endroits, l’on rencontre des trous béants comme le passage d’un hippopotame dans un bas-fond. Comment comprendre qu’une voie assez fréquentée par les transporteurs maliens pour ravitailler le pays en hydrocarbures, denrées de première nécessité et bien d’autres produits puissent être délabrée de la sorte ? Comment comprendre qu’un pays qui aspire à émerger à l’horizon 2020 puisse négliger cet axe aussi stratégique pour le pays ? Car même si le pays a diversifié ces corridors suite à la crise ivoirienne de 2009, le corridor Bamako-Abidjan demeure toujours important pour le pays. Alors, de grâce ! monsieur le ministre des transports et du désenclavement, pensez aussi à ce tronçon, car les grands travaux doivent aussi se réaliser à l’intérieur du pays.
PENURIE DE CIMENTS A ABIDJAN
Une aubaine pour les spéculateurs
Mais où est passé le ciment ivoirien? Difficile de répondre à cette question, mais une chose est sûre, Abidjan est en rupture de stocks de ciment. Toute chose qui fait que les chantiers de construction de maisons sont bloqués. Cela semble bizarre quand on sait que la Côte d’Ivoire a trois grandes cimenteries sur son territoire. Cette rupture de ciment sur le marché ivoirien est une aubaine pour les spéculateurs. Car ces derniers, par des plans qu’ils sont les seuls à connaitre, font de la surenchère sur le marché. Le sac de ciment vendu à 6000 Fcfa est cédé aujourd’hui à 7000 voire 8000 Fcfa sur le marché abidjanais. Difficile en ce moment pour les entrepreneurs d’achever les chantiers immobiliers. Des signes pas du tout encourageants pour un pays qui se veut émergent à l’horizon 2020.
Émergence horizon 2020 en Cote d’Ivoire :
Quand les coupures intempestives s’invitent aussi à Abidjan
Le Président Alassane Dramane Ouattara veut faire de son pays, la Côte d’ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. Quelle belle initiative pour un pays qui sort d’une crise de 10 ans. Mais le hic, dans tout ceci, ce sont les coupures intempestives dans les quartiers d’Abidjan. Des coupures qui durent plus de 5 heures de temps. Comme quoi l’émergence des Africains n’est pas pour bientôt, car tous sont victimes de coupures qui plombent leur économie. Espérons qu’avant cette fatidique date, le président ivoirien trouve une solution à ces coupures. Emergence oblige !
INONDATION A ABIDJAN
Comment mettre fin à cela ?
Malgré les démolitions de certains quartiers précaires dans le district d’Abidjan, les inondations sont toujours au rendez-vous à chaque tombée de la pluie. Ainsi donc, les fortes pluies qui s’abattent sur la capitale ivoirienne ont déjà provoqué une fois encore une inondation dans les communes de Yopougon, Abobo et Cocody, un quartier chic de la capitale ivoirienne. Une fois encore des dégâts matériels importants. Alors question. Comment faire pour mettre fin à ces inondations dans un pays qui se veut émergent en 2020 ?
La Rédaction