Manabougou, dans la région de Koulikoro, commune de Tienfala, constituait pour Bamako un lieu idéal de dépôt d’ordures. Cela, sous la demande express d’un cultivateur qui voudrait s’en servir comme engrais naturel dans son champ. Mais il y a un mois, un incendie est survenu dans cette zone faisant ainsi de ces ordures un danger pour toute la population. À ce titre, le maire de Tienfala demande l’arrêt de dépôt. Notons que près d’une centaine de tonnes de déchets se trouvaient déposés sur cet espace selon les informations recueillies par le Studio Tamani.
Gao :Deux villages de la commune de Gabero attestés villages les plus propres
À l’issue du concours « ville propre du projet assainissement », deux villages de la commune de Gabero dans la région de Gao se trouvent classés villages les plus propres. Il s’agit notamment du village de Todel Gargouna et de Haoussa Foulane. Des attestations ont été délivrées à ces villages en guise de reconnaissance de leur engagement pour l’assainissement et par ricochet la santé publique. Dans ces deux villages, près de 300 latrines auraient été construites. Notons que cette activité s’est effectuée grâce au financement de l’Église norvégienne. Cette reconnaissance devra pousser d’autres villes et villages à emprunter la même voie afin de faire de tout le Mali, le pays le plus propre au monde.
Insécurité au centre du Mali
324 personnes de déplacés internes recensés par OCHA Mali
Sur la page Twitter de OCHA Mali, on se rend compte de toute la gravité de la crise malienne à travers les chiffres faisant état du nombre de déplacés internes suite au conflit dit intercommunautaire dans la région de Mopti. Ces hommes, femmes et enfants ayant fui les exactions dans la cinquième région ont trouvé principalement refuge à Bamako, Sikasso et Zegoua, lit-on sur la page Twitter de OCHA Mali. Dans ces localités, on a pu recenser 324 déplacés internes dont 67 femmes et 165 enfants. Ils sont principalement de Bankass et Koro. Ces déplacés seraient en besoin d’eau, d’abris, d’hygiène, etc.
Développement culturel
Tombouctou se dote d’un centre de lecture
Grâce à l’association « Lecture Vivante », les Tombouctiens bénéficient désormais d’un centre de lecture. Cette initiative vise la promotion de la lecture non seulement dans le milieu jeune, mais aussi au sein de toute la population. L’éducation constitue aux yeux de la « Lecture Vivante » un meilleur moyen d’adoucir les cœurs. Ce nouveau centre est doté non seulement d’une bibliothèque, d’une salle de lecture, mais aussi de débat. Aux dires de Mahamane Sangaré, président de ladite association, la crise ne doit pas les amener à baisser les bras. Il faudrait donner à Tombouctou sa valeur d’antan, berceau de la culture à travers les manuscrits dont cette ville historique dispose. Cette initiative a, quand même, été grandement saluée non seulement par plusieurs personnalités, mais aussi par les élèves et étudiants présents lors de l’ouverture dudit centre