Selon un communiqué de presse en date du 2 décembre, rendu public par lea délégation de l’Union européenne, ce jour, un paiement de 95 million EUR (62,32 milliards FCFA) au titre du « Contrat d’Appui à la Consolidation de l’État» a été effectué en faveur du Mali dans le cadre de l’appui budgétaire de l’Union européenne au Mali pour l’année 2014. A cette occasion, Monsieur Richard Zink, Ambassadeur de l’Union européenne au Mali, a déclaré: « L’Union européenne a confirmé son engagement substantiel aux côtés du peuple malien dans ses efforts de stabilisation et de reconstruction du pays. En recevant cette dernière tranche de 95 millions d’euros à l’issue d’une évaluation positive des critères d’éligibilité, le Mali a prouvé sa volonté de poursuivre les réformes engagées et de se confronter ainsi aux nombreux défis auxquels le pays fait face. »
Selon le communiqué, en 2013, l’Union européenne avait déjà octroyé 120 millions d’euros d’appui budgétaire (78,71 milliards FCFA) en faveur du Mali. Le pays, alors en pleine phase de transition et face au défi du retour à l’ordre constitutionnel par l’organisation d’élections présidentielles et législatives, avait bénéficié de la rapidité de l’appui de l’Union européenne qui avait fortement contribué à la réussite de ces étapes décisives.
Contexte
Le « Contrat d’appui à la consolidation de l’État du Mali » d’un montant de 225 million d’euros a été signé entre la Commission européenne et le gouvernement du Mali le 15 mai 2013 lors de la Conférence «Ensemble pour le renouveau du Mali » de Bruxelles. Trois décaissements ont eu lieu pendant la période de mise en œuvre 2013-2014. Ce programme d’appui budgétaire avait pour objectif de soutenir le gouvernement du Mali dans la la transition et la sortie de la crise en favorisant une relance economique durable . Il visait notamment à appuyer l’Etat malien à:
- Accroître les capacités financières du gouvernement pour renforcer la stabilité macroéconomique et ses capacités d’action en faveur du développement,
- Améliorer la gouvernance et notamment la gestion des finances publiques, y compris le contrôle et la transparence budgétaire,
- Accompagner le gouvernement du Mali dans la situation de transition et dans la réconciliation nationale,
- Soutenir les efforts du gouvernement pour assurer ses fonctions essentielles sur tout le territoire national, en particulier les services sociaux de base (santé et eau) et la relance économique à travers la création d’emplois.
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Transparency International
Le rendez-vous manqué de Moussa Mara
Dans un contexte tumultueux de gestion confuse, et dans la mouvance des rapports d’audits de la section des comptes de la cour suprême et le rapport provisoire du Vérificateur général sur l’achat de l’avion présidentiel, et des matériels d’équipements et de fournitures de l’armée, le président fondateur de Transparency International, Peter Eiguen a participé le 23 Octobre à Bamako, à une table ronde sur le thème de « Bonne gouvernance, Transparence et Développement », organisée par le Forum de Bamako, l’IHEM et la Fondation Friedrich Ebert. A cette occasion le Premier ministre Moussa Mara a fait une annonce de taille, en promettant « le procès de la corruption », dans un plus bref délai : au mois de novembre. Etait-ce juste pour faire plaisir à l’hôte de marque, Mr Peter ? Le PM ajoutait que sans sanction, il n’y aura pas de solution à la corruption. La réalité est que jusque là, ce procès reste attendu, et le FMI fait des toujours des sanctions tout aussi attendues, une de ses conditionnalités à observer strictement.
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Mouvance présidentielle
Pourquoi Tieman Hubert monte en première ligne ?
Un projet de fusion de l’UDD avec une quinzaine de formations politiques de la mouvance présidentielle ? C’est ce qui se dessine, après la sortie musclée d’IBK contre sa majorité. A l’initiative du président de l’Union pour le Développement et la Démocratie (UDD), Tiéman Hubert Coulibaly, non moins Ministre des Domaines de l’Etats, des Affaires Foncières et du Patrimoine une quinzaine de partis politiques et d’associations ont paraphé le 30 Novembre 2014, au grand Hôtel de Bamako, une plateforme d’alliance dénommée «Alliance des Forces Patriotiques du Mali (AFD-Mali)». Son but est de soutenir les actes du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Autour de lui et l’UDD, on énumère des cigles comme: MDD, RCD, PDJ, RPD, PSD, PDP, AMAT, URP, BARICA, PSR, ADS, RJPM, PAR, ASS, ACMD, Coordination des Associations du Nord, la Nouvelle Génération. Mais cette plateforme a une histoire, venant après le désaveu d’IBK à sa majorité dirigée par Boulkassim Haïdara. Tieman Hubert veut ainsi monter en première ligne pour défendre le président IBK. D’où toute la gesticulation pour défendre son poste au gouvernement.
Le FMI a démontré par A+B que la gouvernance du régime inutile de L’IBKON And Family n’était autre chose qu’une constellation de vols de nos deniers publics et de mensonges à gogo.
Cette réalité palpable du régime immobile d’IBKON n’a pas changé malgré la reprise des aides du FMI.
Car le FMI a réussi à faire entrer les dépenses extrabudgétaires d’Ali IBKON et ses 40 voleurs, dans budget d’état et comme il fait un contrôle budgétaire il ne peut être que satisfait et reprendre sa coopération avec le Mali.
Mais la question du vol du régime IBKON n’est pas résolue pour autant car aucun voleur n’est à ce jour arrêté et nos larrons courent toujours aussi bien que nos milliards nuitamment volés sous le fallacieux sceau d’un prétendu secret de défense j’allais dire de vol.
Tant que ces malfrats courent les rues à bamako nous ne sommes pas tirés d’affaires et pire nous risquons d’autres mésaventures encore plus grossières.
J’exhorte le FMI à la vigilance car nos structures de contrôle financier au Mali sont atrophiées et amorphes et ne peuvent garantir aucune bonne gouvernance pour le Mali avec l’avènement de ces El caponne de Koulouba et Sebenicoro.
Prudence donc peuple du Mali le régime de L’IBKON te vole toujours mais en catimini cette fois ci.
Salute.
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