Après le drame de Moribabougou : Les cortèges de mariage en question

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Ces cortèges de mariages, les  gens ne les supportent plus. Dans les centres villes, sur  les routes, ils se croient tout permis ! Des conducteurs prennent des sens interdits et les règles du Code de la route sont méprisées. Il y a vraiment  un sentiment d’impunité. Il existe aujourd’hui des amendes qui peuvent être dissuasives mais il faudrait aussi que les responsables des mariages soient responsables pénalement.

A Moribabougou le mariage a tourné samedi au cauchemar. Une Toyota Hilux, une Kia et une Mercedes 190 se sont violemment percutées vers 17 h, faisant 6 blessés dont 2 dans un état très critique.

Toutes les victimes furent évacuées à l’hôpital Gabriel Touré.

Mariages collectifs à Banamba :

200 à 400 se diront oui le 19 mai

Des centaines d’habitants vont s’unir le même jour – le 19 mai – lors d’une cérémonie de mariages collectifs. Entre 200 et 400 couples, selon  la chefferie traditionnelle de Banamba, pour la plupart jeunes et dont certains ne s’étaient rencontrés que peu auparavant, vont prendre part à l’événement organisé à Banamba, dans la région de Koulikoro. Ils seront mariés, pour le meilleur et pour le pire mais dans la joie et l’émotion.

Ce genre de mariage collectif est un événement rempli d’émotion pour les participants, pour les familles et pour nous aussi qui sommes là pour témoigner. À la fin de la cérémonie, les couples et  les personnes présentes vont trinquer et manger des quartiers de viande de bœufs égorgés pour la circonstance.

Les cérémonies de mariages collectifs ont longtemps été la marque de fabrique de cette ville. Certains de ces mariages sont  arrangés par les parents, qui redoutent que l’amour romantique ne conduit au libertinage, aux couples mal assortis.

Cet événement socioculturel a lieu chaque année suivant le croissant lunaire, sur décision des sages de la ville, qui  coïncide avec le 19 mai 2022.

Karagorola :

4 membres d’une même famille décèdent en 24 h

Un véritable drame familial. A Karagorola, un village distant d’une dizaine de kilomètre de Yorosso,  quatre membres d’une même famille, vivant dans la même maison, sont décédés en vingt-quatre heures, entre le 1er et le 2 mai dernier. Une femme et son enfant de moins d’un an et deux garçons de sa coépouse âgés entre 7 et 9 ans ont été tous emportés par un mystérieux malaise que les investigations en cours menées par le Centre de santé de référence de Yorosso devraient permettre d’élucider.

Zantiguila :

Chute mortelle d’un motocycliste

Un nouveau drame de la route est survenu lundi, dans l’après-midi, sur la route de Ségou. Les faits se sont produits à la sortie de Zantiguila, aux environs de 16 h 30. Dans des circonstances qui restent à déterminer, un motocycliste a chuté. Il n’a pas survécu à ses blessures. L’homme était en arrêt cardio-respiratoire suite à l’accident. Les sapeurs-pompiers de N’Tabakoro sont pourtant arrivés rapidement sur les lieux.

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