Après l’arrestation de 4 de ses éléments : Le MNLA accuse la France

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Bilal Ag Achérif, chef de la rébellion touarègue du MNLA,  (AFP)
Bilal Ag Achérif, chef de la rébellion touarègue du MNLA,
(AFP)

Selon RFI, la tension monte avec le MNLA. Les rebelles touaregs annoncent que quatre de leurs membres ont été arrêtés par l’armée malienne. Dans un communiqué, le mouvement accuse la France d’avoir tendu un piège.Les faits remontent à samedi dernier 9 février.  Abdoul Karim ag Matafa, chargé de la santé au conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad est à Ménaka, cette ville du nord-est du Mali, contrôlée par le MNLA depuis le départ des djihadistes.  D’après le MNLA, Abdoul Karim ag Matafa est contacté par téléphone par un officier français, son contact au sein de l’opération Serval. Ce militaire l’aurait invité à le rejoindre à quelques kilomètres de la ville pour discuter du contrôle de Ménaka. Mais arrivé au rendez vous, il aurait été arrêté avec trois combattants par des militaires maliens, des hommes du colonel Gamou. Toujours selon le MNLA, Abdoul Karim ag Matafa aurait ensuite été transféré à Bamako. Dans un communiqué, le mouvement parle d’un « grave abus de confiance » de la part des militaires français qui travaillent pourtant avec le MNLA sur le terrain pour faire la chasse aux terroristes. De son côté, l’armée malienne reste silencieuse et ne confirme pas pour l’heure l’arrestation d’Abdoulkarim ag Matafa. Celui ci en tout cas n’est pas visé par les mandats d’arrêts lancés par la justice malienne il y a quelques jours

Réconciliation des  bérets à Bamako : Diango incapable ?

Suite aux affrontements vendredi dernier entre bérets rouges et bérets verts à Djicoroni Para, le Président de la République, Pr. Dioncounda TRAORE a fait une adresse le soir à la télévision, annonçant que le Premier ministre rencontrera dès lundi les protagonistes de la crise afin de trouver un règlement définitif.

Les choses semblent  aller très lentement. Puisque, ce sont les forces politiques,  syndicalistes et responsables de la société civile que le PM Diango Cissoko s’est contenté de rencontrer lundi.

Hier mardi, au moment où nous mettions sous presse, rien n’avait encore filtré a propos de la rencontre ou pas des représentants des bérets rouges et verts. Réussira-t-il vraiment à éteindre ce feu ?

Démission de Benoît XVI : La succession est déjà lancée

L’Eglise catholique est encore sous le coup de la surprise de l’annonce de la démission de Benoît XVI. Lundi 11 février 2013, le souverain pontife a déclaré son intention de quitter le trône de Saint Pierre à compter du 28 février, 20 heures. D’ici là, il tiendra tous ses engagements de prévus. Après cette date, sa succession sera lancée et un pape devrait être désigné pour Pâques, le 31 mars, offrant un nouveau guide spirituel au milliard de fidèles de l’Eglise catholique.  Si le calendrier est bouleversé par l’annonce de sa démission, le pape ne devrait rien changer à ses habitudes dans l’immédiat. D’ici au 28 février, Benoit XVI assumera l’ensemble de ses charges.  Mercredi, il accueillera donc des milliers de pèlerins pour « l’audience générale ». Puis, ce sera l’entrée en carême qui lui dictera son agenda. À commencer par la messe des Cendres, célébrée ce mercredi. Ensuite commencera la « retraite » avant Pâques – le temps des prières et des méditations.  Il faudra donc attendre le 24 février pour revoir le pape en public, lors de la prière de l’angélus. Ce rendez-vous incontournable du dimanche midi où il apparaît à la fenêtre de ses appartements pour une bénédiction des croyants réunis place Saint-Pierre. À priori, sa dernière « audience générale » se tiendra le 27 février, à la veille de sa démission. À partir du 28 février, le pape, redevenu l’évêque Joseph Ratzinger, se retirera d’abord à Castel Gandolfo, le temps qu’on lui aménage ses appartements dans un monastère dans l’enceinte du Vatican. S’ouvre ensuite une période d’une quinzaine de jours de vacance du pouvoir.  C’est le cardinal camerlingue Tarcisio Bertone qui sera alors en charge des affaires courantes. Le doyen du collège des cardinaux va devoir convoquer l’ensemble des cardinaux pour un conclave. Il s’ouvrira entre le 15 et le 20 mars et pour la première fois dans l’histoire moderne des papes, un pape assistera de son vivant à l’élection de son successeur.

Mali: la guérilla urbaine, nouveau visage du conflit

Les islamistes du Mujao qui contrôlaient Gao ont donc opté pour la guérilla. Les militaires appellent cette tactique une guerre asymétrique en milieu urbain, avec combats de rue, mines et attentats. Les militaires français disent s’être préparés à cette évolution.

La haute hiérarchie de Serval affirme que le basculement dans une guerre de type asymétrique était anticipé. « On a beaucoup fragilisé nos adversaires et ils ne peuvent plus combattre sur le même terrain que nous. D’où ces moyens de contournement », explique un haut gradé français. Le basculement c’est la guerre de rue, le recours aux mines et les attentats-suicides.Face à cette menace en milieu urbain, les contingents français et africains soutiennent qu’ils veillent à ce que l’emploi de la force soit le plus maîtrisé possible, afin d’éviter les pertes civiles. Il faut tout surveiller. Une moto, un jeune avec un âne peuvent être dangereux. Le renseignement est donc crucial.De ce côté, la population à Gao livrerait au quotidien des informations sur les mouvements de combattants islamistes. Les militaires français sont satisfaits des barrages érigés par leurs homologues maliens.Au sein de la Misma, l’expertise des uns et des autres est également sollicitée, pour cette nouvelle phase de la guerre. Les soldats nigérians, par exemple, ont l’habitude d’affronter en milieu urbain des membres de la secte islamiste Boko Haram. Il est également prévu que des éléments du génie sénégalais soient déployés à Gao pour des missions de déminage

Mandats d’arrêt contre 28 rebelles et narcotrafiquants (parquet)

Le gouvernement malien a lancé un mandat d’arrêt international contre 28 rebelles et narcotrafiquants, dont les chefs des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et des groupes armés Ansar Dine, Aqmi et Mujao, accusés notamment de “terrorisme” et de “sédition”, a annoncé vendredi soir le parquet de Bamako.

“Des poursuites ont été engagées contre plusieurs responsables des mouvements criminels suivants : MNLA, Ansar Dine, Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), des narco-trafiquants, et tous font l’objet de mandats d’arrêt à exécuter tant sur le plan national qu’international”, a indiqué le procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Daniel Tessogué, dans un communiqué lu à la télévision publique ORTM.

Les poursuites visent notamment le secrétaire général du MNLA Bilal Ag Achérif, et le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Gahly, ainsi que des responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Muajo).

“Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres : terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, l’emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue”, a-t-il ajouté.

La Rédaction

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5 COMMENTAIRES

  1. l,archiveque de bamako est en bonne position pour la succesion du pape le plus moche de tout les papes …. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  2. RFI est une radio colonialiste qui ne fait qu’endormir les gens en s’alignant toujours du côté du pouvoir en place.
    Et elle travaille aussi avec le laubis touareg que Sarkozy pensait s’en servir pour libérer les otages français etnuire par même occasion le Mali.

  3. La france doit ètre claire dans son comportement elle doit ètre claire si vraiment elle est lá pour aider le Mali ou si elle est là pour réorganiser le MNLA! car au lieu que la france copère avec les militaires loyalistes touarèg de l’armée Malienne elle est entrain de copérer avec les rébels touarégs du MNLA, et en mème temp elle veut négocier la liberation des quatres elémants de MNLA arètés tous récemment par l’Armée Malienne, RFI à lencer une mauvaise langue en disant que les quatres élémants ne fait pas partit dans la liste du mandat d’arèt alors que l’Armée Malienne est à la récherche de tous les élements de MNLA et ses aliés AQMI sandistintions de nom de groupe ou qu’il figuire ou non dans la liste de mandat d’arèt ils sont tous énémis du Mali.

  4. Sachez que c est la france qui tire tout ces ficelles.Pourquoi les militaires malien ne peuvent pas les deloger de menaka et des autres villes voler.Bien sur le mnla.

  5. Allez MNLA …. GAMOU PARLE FRANÇAIS ….MAIS N’EST PAS FRANÇAIS ….SI VOTRE SOI-DISANT DOCTEUR EST UN CON QUI MÉLANGE LES DEUX …. FAUT PAS NOUS FAIRE CHIER…. 😆 😆 😆 😆 😆

    J’espère qu’ils ne vont pas lui planter des thermomètres en fer dans le cul à BAMAKO …bien que mérité… cela serait une violation condamnable quand même ….

    Moussa Ag,…LES APATRIDES …VOUS N’AVEZ RIEN VU ENCORE…. 👿 👿 👿 👿

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