Après la fête de Ramadan : Place aux remboursements des dettes !

1

Le mois de Ramadan qui vient de se terminer, a été une rude épreuve pour les fervents musulmans. En fait, c’est durant ce mois béni que la Communauté musulmane s’est investie davantage pour accomplir son devoir religieux. On se rappelle encore que, profitant de la situation socio-économique, politique et sécuritaire que traverse notre pays, certains commerçants s’étaient adonnés à un business suicidaire pour les populations. Du coup, cette période était rapidement devenue un mois de surenchère pour certains commerçants des produits de première nécessité. C’était donc un moment très critique du point de vue économique. Et donc, c’était un sauve-qui-peut ! Parce que la majeure partie de nos compatriotes tire actuellement le diable par la queue et vit au jour le jour à cause de la cherté de vie qui s’explique par la hausse vertigineuse des denrées de première nécessité. En réalité, le constat était là. Dans les différents marchés de Bamako et ceux de l’intérieur du pays, les prix avaient doublé, sinon triplé, malgré les efforts du gouvernement de stabiliser ces prix sur le marché. Il fallait alors joindre les deux bouts au cours de ce mois de pénitence. C’était un véritable casse-tête pour nos concitoyens qui ne savaient à quel saint se vouer pour assurer le repas «saint» le jour de la fête de Ramadan. Et pour habiller  leur (s) femme (s), les enfants et eux-mêmes, sans compter les petits cadeaux à faire aux belles-familles, aux visiteurs qui viennent à la maison pour les salutations d’usage, ainsi que pour assurer les déplacements des membres de la famille pour aller donner des salutations aux grandes familles et aux parents, c’était un tas de problèmes pour nombre de chefs de familles. Selon nos informations, certains se sont lourdement endettés pour ne pas être la risée de leurs voisins. Et après ce mois de Ramadan, il faut maintenant faire face aux créanciers. Ce qui n’est pas du tout facile au regard de la crise économique doublée de la crise sécuritaire que traverse notre pays.

 

Habillement indécent : Ces filles de la capitale qui reprennent leurs sales habitudes !

 

Pendant le mois de carême que nous venons de boucler, le constat était que les filles, notamment de la capitale, s’habillaient correctement. En bonnes Maliennes ! Il était rare de les voir, comme elles ont coutume de le faire, d’être à moitié nues. «Elles ne se déshabillaient pas pour sortir dans la rue», pour reprendre l’expression d’un grand humoriste africain. Et c’était beau à voir ! Même dans les bars, maquis et autres ghettos de place, les prostituées avaient changé d’habillement, pour ne pas dire de comportement : la décence était de mise. Malheureusement, depuis la veille de la fête de Ramadan, elles sont brusquement revenues à leurs sales habitudes avec des accoutrements qui laissent à désirer et qui indisposent beaucoup de personnes, notamment ceux qui empruntent les Sotrama ou qui sont habituellement sur les places publiques. Pourquoi donc ce revirement qui n’honore pas notre pays ? Puisque la femme malienne était (peut-être qu’elle l’est encore) tant convoitée sur l’échiquier national, international voire mondiale par son mode vestimentaire. Il urge donc que nos sœurs se ressaisissent le plus vite possible, au risque de conduire définitivement nos us et coutumes au «cimetière».

 

Pourparlers inter-maliens : tout le monde voulait être à Alger !

 

Les pourparlers inclusifs inter-maliens qui viennent de se tenir à Alger, la capitale algérienne, se sont soldés par la signature d’un préaccord entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord. Et cela, au grand bonheur du peuple malien et de la Communauté internationale. Mais, le hic dans cette histoire, c’est que tout le monde voulait être de la partie en Algérie. Pour preuve, la presse privée malienne a manifesté son mécontentement d’avoir été exclue. Idem pour les femmes leaders et la société civile en général ainsi qu’une certaine classe politique. Bouc émissaire trouvé pour leur non présence dans la capitale algérienne : le Premier ministre Moussa Mara. Heureusement que ce dernier a trouvé les mots justes pour ramener les uns et les autres à la raison et aux bons sentiments. «Les 15 millions de Maliennes et de Maliens ne pouvaient pas tous se rendre en terre algérienne. Ce n’est qu’une première phase des négociations, néanmoins, nous avons pris bonne note de vos doléances», avait-il lancé lors d’une rencontre avec les femmes leaders du Mali. Et d’ailleurs, pourquoi tout le monde veut être à Alger ? S’agit-il d’un concert ou d’une soirée balani ? À réfléchir !

 

 

Dossier 3ème licence de téléphonie Divorce consommé entre Apollinaire et Komé à propos de 7 milliards de Fcfa !

 

Rien ne va entre Apollinaire Compaoré et Cessé Komé. La pomme de discorde porte essentiellement sur la troisième licence de la téléphonie globale dans notre pays.

 

En effet, depuis l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile dans notre pays, les deux actionnaires du consortium désigné vainqueur  en janvier 2013  (Alpha Telecom Mali), le Burkinabé Apollinaire Compaoré et notre compatriote Cessé Komé se regardent en chiens de faïence. Le dernier rebondissement spectaculaire dans ce bras de fer qui oppose les deux hommes porte sur la réclamation de 7 milliards de FCfa par Komé à Apollinaire à titre de «dommages».

 

A regarder de près, cette réclamation sent du dilatoire surtout quand on sait que depuis belle lurette, Apollinaire Compaoré, membre du groupement Planor-Afrique-Monaco-Alpha Télécom, est le seul détenteur de cette troisième licence et qu’une équipe technique est déjà au Mali pour repérer plusieurs sites devant accueillir les installations techniques de la société. Alors que tout se passait donc très bien au début entre les deux hommes, un  conflit actionnarial, éclatera. De ce fait,  l’État demandera aux deux actionnaires de payer séparément les sommes dues, à hauteur de leurs participations dans le consortium.  Ainsi, selon cette règle, Apollinaire Compaoré, détenteur d’environ 60% du capital d’Alpha Telecom Mali, devait verser le 15 octobre 2013 une vingtaine de milliards. Cessé Komé amenant le solde.

 

Un mauvais payeur aux aboies !

 

On se rappelle encore qu’Apollinaire Compaoré avait d’abord payé à l’Etat malien 28 milliards de nos francs le 15 octobre 2013. Cessé Komé n’avait rien apporté du tout. Une semaine plus tard, l’homme d’affaires burkinabé dont la surface financière est large (il possède notamment Telecel Faso et est actionnaire minoritaire dans MTN Côte d’Ivoire), a apporté les 5 milliards manquants pour atteindre le premier versement de 33 milliards FCfa. Du coup, il devient le seul attributaire de  la licence. Ce qui est bien normal, car Compaoré devait apporter 33 milliards FCfa et Cessé Komé 22 milliards FCfa dans les mois suivants. C’est ce que ce dernier n’a pas fait. Il revenait donc à Apollinaire de payer les 55 milliards de FCfa. Résultat : l’État malien se retrouvait devant une situation très complexe. Soit il attribue la licence uniquement à Planor, la société d’Apollinaire Compaoré, mais risque d’être attaqué par Cessé Komé.

Soit il annule l’ensemble de la procédure d’attribution mais risque d’être mis en cause par les deux parties… Finalement, l’Etat a tranché en faveur de Planor d’Apollinaire, car il a apporté les fonds. Ce qui n’est pas le cas de Kome. Or, le Mali avait besoin de cet argent dans la situation difficile qu’il traverse.

Environ 7 milliards de Fcfa, c’est le montant que Cessé Komé réclame, à Apollinaire dans le cadre de la procédure d’arbitrage international qu’il a lancée contre l’Etat malien, suite à la «réattribution» de la troisième licence télécom à Planor. En fait, n’ayant pas payé sa quote-part, pourquoi donc Cessé Komé réclame 7 milliards FCfa à M. Compaoré ? Pourquoi cherche-t-il à récolter là où il n’a pas semé ? Ces questions restent posées.

 

Atel-Sa poursuit son petit bonhomme de chemin

 

Derrière cette soi-disant réclamation de 7 milliards Fcfa à Apollinaire Compaoré, se cache indéniablement une volonté de nuire de M. Komé. Et malgré tout ce tapage qu’il est en train de faire, Atel-Sa poursuit inexorablement son petit bonhomme de chemin. Après la visite des agents de la direction technique, d’autres agents viennent de séjourner dans la capitale malienne. Dans le but, selon nos informations, de réparer différents sites susceptibles d’héberger les installations techniques de la société Atel-Sa. S’étant acquittée de toutes ses obligations contractuelles, en l’occurrence le paiement intégral du coût de la licence soit plus de 55 milliards de Fcfa, Atel-Sa met tout en œuvre pour être à la hauteur du peuple malien. Alpha Télécom aurait déjà repéré au moins trois sites d’implantation. Toutes choses qui donnent un coup d’accélérateur au processus d’installation du troisième opérateur de téléphonie globale au Mali. Il nous revient que l’opérateur va ouvrir très prochainement un bureau de représentation à Bamako, pour ainsi marquer d’une pierre blanche sa présence au Mali. Cette représentation sera en fait un bureau d’accueil pour donner toutes les informations utiles aux Maliens, dont l’impatience pour accueillir le nouvel opérateur ne se dément point. D’autant que la présence d’un autre opérateur est synonyme de réduction des coûts des produits et services fournis par les Sociétés de téléphonie.

Bruno LOMA

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. 🙄 ah l’après fête de ramadan…un mois long ! même trop long…mois je compte les jours…les salaires vont tarder à tomber ce mois ci ! 🙁

Comments are closed.