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Le sens interdit ignorés par certains usagers à Sikasso
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Les panneaux de sens interdit à Sikasso sont devenus comme de simples ornements. C’est du moins ce pensent certains usagers qui y roulent, souvent à tombeau ouvert. S’il vous arrive de débarquer dans la capitale du Kénédougou, faites donc gaffe. En espace d’un mois, 4 personnes ont été renversées par des motocyclistes qui roulaient dans le sens interdit. Celui qui renversa la 4ème victime a pris la poudre d’escampette, laissant pour compte sa victime. N’eut été la promptitude des bonnes volontés que l’accidenté serait passé de l’autre coté. Le comble pour les Sikassois est que, le plus souvent, ces indisciplinés de la circulation croisent dans leur course folle des agents de la police ou de la gendarmerie qui ne disent rien. Caution et démission. Il n’y a donc pas que le port du casque ou le permis pour moto pour réduire les accidents au Mali. Il faut avant tout une véritable culture civique à toute épreuve. Et c’est à cela le ministère de la sécurité et de la protection civile doit s’en tenir.
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Ceux qui pourchassent les usagers en circulation
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Il n’ y a pas un seul jour où on ne rencontre un agent de la circulation routière en course poursuite derrière un usager. Pour un refus d’obtempérer ? Oui mais et après ! Quand l’usager est en infraction, l’agent a tous les moyens de l’épingler, tôt ou tard. Il lui est loisible soit de relever le numéro du véhicule soit d’aviser ses collègues de l’avant. Mais piquer par le virus de l’argent, nos agents se mettent à pourchasser les usagers comme de vulgaires malfrats. Certains poussent l’outrecuidance jusqu’à barrer la route au véhicule, une fois arrivé au niveau du conducteur. Ils préfèrent se mettre en véritable danger de mort. Pourvu qu’ils vous rattrapent. C’est pour commencer la négociation. Attention, il y a certains agents qui ne renoncent pas à créer le danger pour eux et pour les autres en circulation. Le goût prononcé pour l’argent, le djéni ka gnimi.
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Commune V : Jeamille Bittar, le candidat qui dérange
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Quand on chasse l’habitude, il revient au Galop, dit le proverbe. A l’élection du président de la Chambre de commerce, Jamille Bittar alors candidat à sa propre succession a été accusé de tout. Mais avec tout cela, il s’en est plutôt sorti, élu président. Aujourd’hui, on le sait, il est candidat à la députation en Commune V du district de Bamako. Sa liste est en ballottage face à de grosses pointures que sont l’Adema-Urd-Cnid. Le même système revient encore. Le patron des commerçants semble avoir réussi le tour de force de s’aliéner le suffrage nombre d’électeurs. Surtout ceux qui sont dans un besoin du jour au jour. Certaines électrices ne s’en cachent même pas. Elles affirment qu’elles voteront Jeamille Bittar, parce qu’elles lui doivent. C’est dire que les gros calibres ont du pain sur la planche. La route de Bagadadji risque d’être parsemée d’embûches pour eux.
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Djenné : Santara aurait fait monter la tension d’un cran
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Nous apprenons de sources concordantes, toutes de la ville de Djénné, que la tension est montée d’un cran à l’occasion de ce second tour des législatives. Cela serait du au fait que les deux listes en présence sont tombées en court de thème de campagne. En effet, nous a-t-on rapporté de bonnes, le député sortant, Mahamane Santara est en train de battre campagne sur une opposition entre éleveurs et agriculteurs. Dans la plaine du Pondori, celle qui a donné toute sa réputation, la question éleveurs agriculteurs est très sensible. En cette période de début d’hivernage, l’honorable Santara ne saurait trouver meilleur thème qui fait forcément recette. Mais au détriment de la paix sociale et de la concorde de la cité historique de Djenné. Il faudrait peut-être chercher l’origine de cette dérive dans le face entre lui et son colistier de 2002. Nous n’avons pu joindre le député Santara. Mais ne nous saurais interdit d’alerter. Ni lui ni personne d’ailleurs parmi tous les autres candidats au second tour, ne doit être tenté de troubler la quiétude et la paix sociales.
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