En dépit de la suspension de sa tournée post-carcérale qui s’est finalement limitée à l’étape de Segou, le Général Amadou Haya Sanogo n’a renoncé d’un pouce aux ambitions politiques qu’il mijote depuis son élargissement. L’ancien prévenu pour enlèvement et assassinat de « bérets rouges », selon nos sources, demeure plus que jamais déterminé à tirer le maximum politique de cet élargissement dont il n’a pourtant bénéficié que par le concours d’une loi d’entente nationale du reste très mitigées. Il se susurre que c’est pour les besoins de cette cause que le tombeur d’ATT s’apprête à emboîter le pas à son ancien collaborateur, Moussa Sinko Coulibaly. Il afficherait une disponibilité irréversible à troquer définitivement le treillis contre le boubou et compte ne pas rater le rendez-vous de la prochaine présidentielle dont le processus est conduit au pas de charge depuis l’annonce officiel du chronogramme des élections générales. Comme quoi, Sanogo s’apprête à devenir le troisième Général de l’armée malienne à démissionner pour une cause politique.
Le combat de survivance d’Oumar Mariko
Silence, une retraite dorée se prépare pour le président Malick Diaw
Porté au perchoir par défaut, le Colonel Diaw n’en affiche pas moins de prétentions matérielles à la hauteur d’un président légitimement élu. En plus de jouir du même traitement que son prédécesseur, ses avantages, de source bien introduite, pourraient connaître un bond spectaculaire à dépasser tout entendement.
En effet, il se mijote au CNT l’avènement d’une étrange législation en rapport avec un traitement supplémentaire au profit des anciens présidents d’organe législatif. Le texte, selon notre source, traite d’un renforcement de leur protection sécuritaire doublé d’un régime spécial de retraite cumulativement avec celle dont ils bénéficieraient de leurs corps d’origine. Comme il est loisible de le comprendre, la gratification concerne l’ensemble des anciens présidents de parlement et d’organe législatif mais elle est surtout taillée à la mesure du président Malick Diaw. Toutefois, ladite législation, selon notre source, est portée par un autre de ses collègues, en l’occurrence Gabriel Magma, sous la forme d’une proposition de loi. Cette dernière devait être examinée la semaine dernière mais tout indique que le processus est suspendu en attendant de mieux préparer la démarche à la consommation publique. En tous les cas, la proposition pourrait tout aussi bien rencontrer l’obstacle d’un défaut de promulgation par le président de Transition.
Et Moussa Sinko est sans remords
Rassemblées par la Rédaction
Le peuple doit se mobiliser pour extraire les biens de l’état des griffes de ces militaires qui ont oublié leur mission première
Hum, Gabriel Magma aussi…? Avoir une dignité de servir et avoir des intérêts pour servir font deux choses distinctes, assurément. Et dire que tout ce beau monde ne jure que par le peuple, la main sur le cœur. Le problème malien est la pourriture absolue de la société toute entière. Ces gens qui ont vilipendé le régime IBK de tous les maux d’Israël, font exactement les mêmes choses aujourd’hui sinon pire. Ce pays ne sortira jamais de ce cycle infernal que lui imposent ses propres fils, chacun voulant se tailler la part du lion pour se la couler douce…
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Pensées rebelles.
Magma est une ordure de la pure espèce. N’est ce pas lui qui traitait les responsables civils de tous les maux (en oubliant qu’il est civil lui même) alors que c’est un régime civil qui l’a mis sur orbite?
Vous allez découvrir le vrai visage de ce monsieur à l’occasion de cette transition.
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