Sur les 138 partis politiques enregistrés au ministère de l’Administration territoriale, seuls 46 d’entre eux ont pu déposer leurs comptes annuels auprès de la section des comptes de la Cour suprême. Parmi ces 46 formations politiques, seules les comptes de 38 ont ” été certifiés réguliers et sincères pour l’exercice 2012 “.
C’est en substance le résultat du dernier rapport annuel de vérification des comptes des partis politiques produit par la Section des comptes de la Cour suprême du Mali présidée par Klassouma Goïta. Il faut rappeler que l’article 27 de la loi n°05-047 du 18 Août 2005 portant Charte des partis politiques stipule que : ” Les partis politiques sont tenus de déposer au plus tard le 31 mars de chaque année leurs comptes annuels de l’exercice précédent auprès de la section des comptes de la Cour suprême… Ce rapport doit faire ressortir le compte général des recettes des activités lucratives du parti et l’état de déclaration des dons, legs, et libéralités.
La section des comptes procède à la vérification de la moralité des recettes et des dépenses, ainsi que la sincérité des comptes du parti “. Ce rapport est remis à des institutions et structures comme la Délégation Générale aux Elections (DGE) par le premier responsable de la Cour suprême, Nouhoum Tapily. Voici la liste des 38 partis éligibles au financement public en 2012 :
ADEMA, ADES, ANC, BARA, BARICA,CNID, CNU, CODEM, FAMA, FCD, FDM-MNJ, MADI,MIRIA, MPJS, MPLUS-RAMATA, MPR, PCR, PDES, Parti Ecologiste, PECSAM, PEI, PHMDH, PRDT, PSD,PSP, PSO, RDR, RJP, RPM, SADI, UDD,UDM,UFD, UM-RDA, URD, YELEMA, UNPR, UPD.
Elections communales : Aux calendes grecques !
Dans le but de donner un coup d’accélérateur au domaine de la gouvernance locale à travers une ” décentralisation poussée ” en écho aux revendications autonomistes des groupes armés du nord, le gouvernement penche finalement pour prolonger le mandat des maires, qui seront ensuite relayés par des délégations spéciales.
Le temps d’aller vers l’adoption du nouveau dispositif législatif et réglementaire pour prendre en compte cette réforme. Un processus qui va sûrement prendre du temps, quand on sait qu’un nouveau découpage territorial n’est pas exclu. Toute chose qui pousse certains observateurs à conclure que les élections communales sont renvoyées aux calendes grecques.
Rassemblés par la Rédaction