Affrontement à Raz-elma

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Tombouctou bat tous les records en attaques terroristes. Chaque semaine, la ville ou la région enregistre au moins une attaque, un vol ou des fusillades. À Tombouctou-ville, un véhicule HILUX d’une ONG a été enlevé à Koiratao, un secteur du quartier Sankoré, vers 21h 30. C’était dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Depuis l’assassinat du capitaine Hamata, la situation s’est dégradée dans la zone de Raz-elma, la partie nord de Goundam, région de Tombouctou. Après l’inhumation de l’officier, la tension était perceptible. 72 heures après, un accrochage a eu lieu entre les Tarmouses et Kel-Ghazafs à proximité de raz-elma. Le bilan est de 3 combattants du  Maa morts, 01 véhicule pick-up équipé de 14/5 récupéré et 3 blessés. Le Mnla a enregistré 01 blessé. La situation s’est calmée vers 14h grâce à l’interposition de la Cma entre les deux tribus. La communauté internationale est restée impuissante entre des frères qui s’entretuent. Nous devons tous tirer des leçons des derniers événements à Kidal comme dans la région de Tombouctou. Une situation qui nous interpelle tous à plus d’un titre, car nous serons tous comptables de nos actes demain.

Ambition noble

L’ambition du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, d’amener le taux d’équipement matériel agricole de 40 à 60% est sur la bonne voie. Pour preuve, après la subvention de 1000 tracteurs pour la campagne en cours, l’Office du Niger vient d’être doté de repiqueuses semi-motorisées qui permettent de régler le problème de repiquage qui demande 20 à 25 femmes pour repiquer un ha pendant deux jours. Avec la repiqueuse dont il est question, le paysan peut repiquer 1 ha pendant deux heures seulement. Ce qui va permettre plus d’avantage pour les cultivateurs du riz. La différence pour le repiquage manuel peut être mise à profit pour d’autres activités, si l’on sait que le temps c’est de l’argent. La démonstration avec la repiqueuse a été faite devant le ministre de l’Agriculture, Kassoum Denon, le jeudi 04 août, à l’Office du Niger. «Tous derrière le chef de l’Etat pour réussir la révolution de notre agriculture, condition sine qua non pour assurer la sécurité alimentaire dans notre pays. Surtout pour cette mission noble».

15 chambres de passe

C’est le 21 juillet 2016 que l’opération Ami Kane a commencé à Bamako ; c’est la commune II qui a été choisie pour le lancement des travaux d’assainissement des voies publiques. Pour ce faire, le gouvernorat a fait 3 équipes de travail, une équipe au Railda, une deuxième au niveau de la grande mosquée et la maison des artisans, et la 3ème était aux alentours du cimetière de Niaréla. Cette équipe était conduite par le directeur de cabinet du gouverneur, Fatoma Coulibaly. Qui a fait 4 fois le tour du cimetière avant le début des démolitions. Cette équipe a démantelé 15 chambres de passe tout autour du cimetière de Niaréla. Les batteurs d’habits ou blanchisseurs traditionnels avaient des hangars. Certains de ces hangars, une fois la nuit tombée, étaient transformés en chambres de passe. L’équipe du gouverneur a été surprise de voir que même aux alentours du cimetière, les gens n’avaient pas hésité à faire des chambres de passe. Les propriétaires prenaient 500 à 1000 Fcfa par passe.

Vendeuses de drogue

La grande mosquée de Bamako respire actuellement grâce à l’opération Ami Kane. Elle a été débarrassée de plusieurs insanités. Ce plus grand lieu de culte de la capitale malienne était devenu le point de convergence par excellence des vendeuses de drogue et d’alcool. Plusieurs femmes mendiantes, handicapées et des femmes valides ont été déguerpies. Elles avaient sur elles de la drogue, de l’alcool qu’elles vendaient aux petits consommateurs. En plus de ces femmes vendeuses de drogue, la grande mosquée de Bamako était prise en otage par les vendeurs de toutes sortes d’articles. Le parking et l’esplanade de la grande mosquée étaient partagés entre les spécialistes de la pharmacopée, les vendeurs de tasses, d’habits, et de glace. Certains de ces vendeurs et vendeuses, qui sont très souvent chassés, étaient aussitôt réinstallés par les forces de sécurité. Surtout les éléments de la garde nationale qui s’occupent de la sécurité de l’Assemblée nationale. C’est pour cela que le gouverneur va saisir l’état-major de la garde nationale. La direction générale de la police promet de sanctionner les policiers fautifs.

La rédaction

 

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