Affaires bérets rouge : Les familles des victimes craignent l’impunité

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Les parents des vingt et un militaires bérets rouges, disparus en 2012 et retrouvés quelques mois plus tard dans un charnier non loin de Bamako, réclament justice. Pour eux, le procès du chef de l’ex-junte Amadou Haya Sanogo et de ses compagnons, inculpés dans cette affaire d’assassinat et de complicité d’assassinat, doit maintenant rapidement se tenir.

Les militaires (Bérets rouges) ont été retrouvés morts dans une fosse commune non loin de la capitale (Bamako). Une affaire dans laquelle le général Amadou Haya Sanogo, auteur du putsch de mars 2012, est inculpé depuis novembre 2013.

Dans un communiqué rendu public le jeudi 10 janvier 2019, l’Association des parents et épouses des militaires assassinés rejettent la mise en application de la loi d’entente nationale qui pourrait, selon elles, cultiver l’impunité dans le pays. Cette loi, prévoit l’exonération des poursuites pénales contre les personnes ayant commis de crimes et délits punis par le code pénal et les conventions internationales ratifiées par le Mali.

Bien que les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le viol soient exclus de son champ d’application, elle contient des mécanismes inadéquats pour garantir que les personnes responsables de ces crimes et d’autres graves violations des droits de l’homme et de droit international humanitaire perpétrées pendant la crise de 2012 ne soient pas exonérées de poursuites pénales.

C’est pourquoi les familles exigent qu’Amadou Haya Sanogo et ses complices retournent rapidement devant la justice pour que les Maliens sachent comment et pourquoi leurs proches ont été tués.

 Autorités intérimaires :

Plus de 2 milliards de francs CFA débloqués pour…

Plus de 2 milliards de francs CFA seront débloqués pour la relance des activités des autorités intérimaires mises en place. L’annonce a été faite par le gouvernement. C’était le lundi dernier à l’ouverture des travaux de la trente-unième session ordinaire du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation à Bamako. Les signataires de l’accord pour la paix se disent globalement satisfaits des avancées enregistrées dans le cadre du DDR accéléré et d’autres « points essentiels ». Selon le ministre de la cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation nationale, Lassine Bouaré, les mesures essentielles qui devraient être prises en 2018 ont été atteintes. Et c’est dans ce contexte que le gouvernement a débloqué à travers l’agence nationale d’investissement des collectivités territoriales, plus de 2 milliards de francs CFA pour le démarrage des activités des autorités intérimaires. De leur côté, les groupes armés se disent satisfaits des avancées enregistrées. Au même moment, un malentendu est survenu, le dimanche dernier, entre certains membres de la CMA et de la Plate-forme à Talataye Tagaret dans le cercle dAnsongo. L’incident aurait survenu à l’occasion d’une rencontre communautaire. Selon les responsables des mouvements armés, des solutions seront vite trouvées pour calmer les tensions.

 Macina :

Affrontements entre  l’armée et de présumés djihadistes

Des affrontements ont eu lieu, le mardi dernier, entre les FAMAs et les présumés djihadistes non loin de la ville Diafarabé, cercle de Teninkou. Le bilan fait état de 02 militaires blessés. Selon des témoins, les forces armées ont pu repousser les assaillants.

Menaka :

3 Militaires blessés

Un véhicule militaire transportant le petit déjeuner des éléments du poste, a sauté sur un engin explosif improvisé, le lundi dernier à Ménaka. Le bilan fait état de 3 militaires blessés dont un cas grave. Ledit véhicule a été très endommagé.

Production d’or :

Vers une hausse record

En 2018, la production annuelle des mines d’or est estimée à près de 61 tonnes.
Troisième producteur d’or en Afrique, le Mali est sur le point de réaliser, au titre de l’année qui vient de s’écouler, une production record depuis son entrée dans la production industrielle d’or, il y a de cela plus d’une trentaine d’années. En effet, en 2018, la production annuelle des mines d’or est estimée à 60.893,458 kg, soit près de 61 tonnes, selon des statistiques officielles communiquées par le département en charge des Mines et du Pétrole. Ces chiffres sont en augmentation par rapport aux années précédentes, précise le département selon lequel la production de l’orpaillage n’est pas encore prise en compte par les statistiques de 2018.

Vers une hausse du prix du pain :

Désaccord entre boulangers et consommateurs

Le prix du pain actuellement fixé à 250 F et 150 F CFA devrait augmenter de 50 F CFA, les prochains jours. Cette information a été donnée par la fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali (FSBPM). L’organisation, justifie cette décision par les « nombreuses difficultés », selon elle, auxquelles fait face le secteur. Cependant en attendant son application, les associations de consommateurs du Mali protestent. Selon la fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali, le prix actuel du pain a été fixé après un protocole d’accord entre l’Etat, la fédération, les consommateurs, les détaillants et les livreurs en 2016. « Des coûts provisoirement établis en attendant de redynamiser le secteur », expliquent les responsables de la fédération. Ainsi selon eux, il ne s’agit pas d’une augmentation du prix mais un retour à la normale. «C’est suite à un mouvement qu’un compromis a été signé avec le ministère du commerce dans lequel il est prévu de ramener la baguette de 300 grammes de pain à 250 franc et la baguette de 150 grammes à 125 francs pour Bamako et Kati», explique Ibrahim Yacouba Cissé secrétaire administratif de la fédération. L’association libre des consommateurs maliens (ALCOM) a réagi à l’annonce de l’augmentation du prix du pain. Elle affirme rejeter cette nouvelle mesure. Selon elle « ce n’est pas dans un moment de crise qu’il faut augmenter le prix des aliments de grande consommation ». «On ne sera pas d’accord avec ça », prévient Abdoulaye Ballo président de l’association. Selon lui à chaque fois qu’il y a une augmentation du prix d’un aliment au Mali, il n’est plus revu à la baisse. « En 2002, ils ont ajouté 25f sur le prix des boissons et jusqu’à présent ils ne sont pas revenu la dessus », déplore-t-il

 

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