Affaire des 19 huissiers : l’énième report de verdict

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Le juge de la section administrative de la Cour Suprême, a du mal à rendre sa décision dans  cette affaire qui oppose un collectif d’huissiers de justice au ministère de la justice.

 

Depuis l’audience du 17 juin dernier, le verdict était attendu. Il vient, à la surprise générale, d’être reporté, pour la quatrième fois. Le hic qui fait tilt, c’est que personne ne sait quand le verdict sera prononcé.

Un arrêté du ministre de la justice, portant nomination de 19 huissiers de justice, est attaqué, devant les tribunaux, pour « abus de pouvoir », par un collectif d’huissiers de justice.

 

Mais en attendant le verdict du juge, les 19 huissiers de justice continuent d’exercer leur métier. Comme si de rien n’était. Mais si le juge venait à rendre une décision contraire, ils cesseraient d’être des huissiers de justice. Quoiqu’ils aient, déjà, posé des actes en leur nom et qualité.

 

Modou N’Diaye n’est pas un député du PDES

 

Contrairement à une information véhiculée, il y a peu, par certains médias, Modou N’Diaye n’est un député du Parti pour le Développement et la Solidarité (PDES).

Elu à Baraouéli, Modou N’Diaye est un député indépendant. Qui n’a fait partie d’aucune structure du PDES. En d’autres termes, son départ à l’URD n’a aucune incidence sur le fonctionnement du groupe parlementaire du PDES à l’Assemblée nationale.

Le Mollah Omar

 

 

 

Le directeur national des marchés publics au gnouf

 

Loin de s’arrêter, les arrestations dans l’affaire dite du Fonds Mondial se poursuivent. Après Doulaye Coulibaly régisseur à la DAF, Charles Sanogo Comptable à la direction nationale de la Santé, Youssouf Boré comptable à la direction régionale du district, Dr Halima Naco…, c’est au tour du directeur national des marchés publics d’être inculpé, par le juge d’instruction. Avant d’être laissé en liberté. C’était la semaine dernière.

Le directeur national des marchés publics est soupçonné d’avoir autorisé la passation du marché lié à la fourniture de matériels de laboratoire. Sans appel d’offres, au préalable.

Estimé à plus de 500 millions CFA, ce marché aurait bénéficié de l’aval du directeur national des marchés publics, suite à une correspondance du ministère de la santé, établissant le « caractère urgent » de la commande.

A en croire notre source, il ne s’agissait ni plus, ni moins que l’un marché fictif.

Avec, à la clé, de faux bordereaux de livraison et de fausses facteurs.

Le prétendu fournisseur de ce matériel, jugé fictif, serait également arrêté.

Oumar Babi

 

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