La communauté musulmane de Côte d’Ivoire a célébré dans la nuit du 13 au 14 juillet “Laylatul Qadr” ou encore la nuit du destin qui commémore la descente intégrale du Coran. Le président de la République de Côte d’Ivoire a passé la nuit du destin avec la communauté musulmane de son pays. La cérémonie a été retransmise en direct sur RTI. Le président Ouattara a participé à cette soirée de prêche, bénédictions et de prière. Il a suivi toute la soirée parmi les fidèles musulmans, en priant et faisant des bénédictions pour son pays. Cela est une première que les Ivoiriens voient leur président assister à la cérémonie de prêche de la nuit du destin ou 27ème nuit du mois de Ramadan. La nuit la plus importante du Ramadan. Cette commémoration s’est articulée autour du thème : “L’Islam face aux défis de la société ivoirienne”. Elle fut animée par l’imam Sissoko Alassane de la mosquée de Marcory-Anoumabo. La grande de mosquée de la Riviera Golf a été le cadre de la cérémonie officielle organisée par le Conseil supérieur des imams de Côte d’Ivoire (Cosim).
91 accidents et 4 décès
Selon les soldats du feu, dans le cadre de la fête de Ramadan, il y a eu 91 accidents à Bamako, dont une vingtaine grave dans la nuit de la fête. Il y a eu 4 décès. Les raisons de ces accidents sont multiples et variées. Il s’agit du non-respect du Code de la route, de sa méconnaissance, des nouveaux conducteurs, et des chauffeurs de transport en commun et motocyclistes qui sont tous pressés. Ajouter à cela des gens qui sont à leur première conduite, et qui n’hésitent pas à emprunter les grandes routes. C’est ce qui explique le désordre pour ne pas dire l’indiscipline des usagers de la route. Le tout dans un grand sac appelé le manque de citoyenneté. Comment circuler sur nos routes dans ces conditions, où tout le monde se dit prioritaire ? Les agents de la police qui doivent veiller au grain, pensent à comment joindre les deux bouts, à racketter les Sotrama, taxis et autres personnes qui violent le code de la route.
Les gros bras des députés
Face à l’insécurité grandissante, les menaces terroristes et autres, la plupart de nos députés se font accompagner par des gros bras. Ces députés oublient que c’est une autre menace sur les citoyens, quand ils se promènent non pas avec des gardes du corps mais avec des loubards. Plusieurs personnes ont été victimes de ces loubards, qui agissent sans réfléchir. Un citoyen, qui voulait aller faire des salutations de fête chez un député à Bacodjicoroni, a été sévèrement savonné par le loubard du député. Qui finira par lui demander de quitter les lieux. Le même loubard a fait des siennes lorsque le député est parti dans une alimentation pour faire des achats. Il a demandé au vigile des lieux de bloquer l’entrée de l’alimentation. Ce dernier lui a répondu que c’était impossible car c’est un lieu public ouvert à tout le monde. Sans l’intervention des autres clients, le loubard du député allait pourtant bloquer la porte. Malheureusement, aujourd’hui, les députés ont tous des loubards ; ils doivent comprendre que cela n’est pas normal.
Le bœuf des impôts
L’un des bœufs du syndicat des impôts a failli tuer un vieux. Au moment où les agents des impôts étaient en grève, un de leurs bœufs s’était échappé. La première personne qu’il a croisée était un vieux, qu’il a terrassé d’un coup. Il a malmené le vieux, lui ayant donné plusieurs coups, avant l’intervention des agents de la sécurité, des éléments de la garde nationale en faction. Le vieux très blessé a été évacué à l’hôpital pour des soins. Le bœuf n’était pas à son premier coup. Selon notre source, il a grièvement blessé le peul qui l’a vendu aux agents des impôts. Lequel avait prévenu tout le monde de faire attention, car même avant sa vente au village dans les environs de Macina, le même bœuf a terrassé beaucoup de bergers. En raison de son agressivité, qui a créé beaucoup de peur, il a été demandé de le tuer sur le champ avant qu’il ne tue ou ne blesse d’autres personnes.
Les mosquées à Zerny
La zone de recasement de Niamakoro, que tout le monde appelle Zerny, est devenue un vrai vaste quartier entre ATTbougou 700 logements et Banankabougou. C’est pourquoi les mosquées aussi sont en train de pousser comme des champignons. Cette année, trois mosquées ont été ouvertes dans ce quartier. Ces maisons de Dieu font les prières ordinaires de la journée. Dans l’une d’entre elles, on fait la prière du vendredi. Mais le jour de la fête de Ramadan, les fidèles musulmans ont prié dans celle qui est non loin du château d’eau et de l’école privée SOBATE. Dans cette mosquée, plus de la moitié des habitants du quartier ont accompli leur devoir religieux. Alors qu’elle n’est pas loin de la place publique réservée aux prières des jours de fête. Son imam même jouait le rôle de Naybou au niveau de la grande mosquée. On se demande pourquoi tant de mosquées pour ce petit quartier. Surtout que pour le choix des imams, il y a des grincements de dents. Les trois mosquées créent de nos jours plus de problèmes que de solutions, car les habitants sont divisés. Eux qui priaient tous ensemble sans problème.
Les animaux et les fêtes
Au Mali, à chaque fête son animal. Très généralement, pour la fête de fin d’année, le 31 décembre (Saint-Sylvestre), ce sont les poulets qui sont sacrifiés sur l’autel de notre gourmandise. La fête de Tabaski fait honneur au bélier comme animal, conformément au sacrifice d’Abraham. Le bœuf, c’est pour la fête de Ramadan. Des tontines, des cotisations et autres associations sont mises en place dans les services publics, parapublics ou dans les familles, pour payer un ou des bœufs pour la fête de Ramadan. Pour nos frères chrétiens, l’animal sacrificiel demeure le porc. Mais cette année, pour la nuit du Destin, nous avons constaté qu’il y a eu beaucoup plus de commandes de poulets que d’habitude. Plusieurs fidèles musulmans ont payé des coqs pour célébrer la nuit du Destin. Ce qui fait que les prix ont augmenté sur les marchés. Plusieurs vendeurs de poulets ont été surpris par l’affluence des clients. Chose qui était rare par le passé. Car la communauté musulmane préfère très souvent les moutons et les vaches. Mais cette année, avec la vie chère, ils se sont rabattus sur les bipèdes.
Rue Magnan Dembélé
La célèbre rue Magnan de Lafiabougou porte en fait le nom d’un tenancier de bar. C’est ce que nous a révélé un notable de Lafiabougou. C’est quand nous étions chez un de nos beaux-parents à Lafiabougou, le jour de la fête, pour les salutations d’usage, que le vieux Bekaye a voulu nous poser une colle. Et, pourtant, ça a réussi ! Car aucun d’entre nous ne connaissait l’histoire de la rue Magnan. «Ecoutez mes enfants, a dit le vieux Kounta, vous n’avez pas connu Magnan, vous êtes de Ségou. Tous les anciens savent qui il était. Magnan Dembélé était célèbre tenancier d’un bar, également célèbre à Lafiabougou. Il est décédé le 18 juillet 1977. Depuis, cette rue porte son nom. Les jeunes ne cherchent même pas à savoir qui était Magnan. Alors, tout le monde dit Rue Magnan sans savoir qui il était». Sacré Bekaye ! En bon musulman, il n’a pas voulu nous en dire plus sur le personnage de Magnan Dembélé. Il nous a fait des bénédictions, en nous demandant de chercher à savoir les personnages qui se cachent derrière les noms de nos rues.
Une cellule muette
La cellule de communication de la présidence de la République est devenue muette, depuis le départ de notre confrère Sambi Touré. On se demande que font N’Deye Sissoko et Diarra Diakité dans cette cellule. N’Deye, au moins, voyage grâce aux déplacements de la Première dame. Mais elle ne sait pas communiquer. D’ailleurs, on se demande si elle est journaliste reporter de l’ORTM ou si elle travaille à la présidence. Cette cellule était encore muette au plus fort de la rumeur du décès du président de la République. Elle n’a rien dit, tout comme le porte-parole du gouvernement. Lequel, depuis un certain temps, commence à comprendre que toutes les paroles du pays ne sont pas à porter. Le ministre porte-parole a aussi brillé par son absence face à la rumeur de l’année. À leur place, c’est le chef du protocole qui a envoyé un texto pour annoncer le retour du chef de l’Etat. Ce qui a contribué à dégonfler la rumeur. Pour tout vous dire, la cellule de communication de la présidence est championne dans l’envoi des photos et communiqués dans les courriels de nos confrères. Mais, lorsqu’il s’agit de faire leur vrai job, vous ferez mieux d’aller voir ailleurs.
L’assaut de Sama
Depuis les attaques contre Misséni et Fakola, les Forces armées maliennes sont à pied œuvre dans cette zone frontalière entre le Mali et la Côte d’Ivoire. C’est ainsi que des militaires maliens ont lancé un assaut dans la forêt dense de Sama. Un lieu de retraite des jihadistes. En plus, ils avaient une base importante dans cette forêt et une cache d’armes. Les jihadistes du sud, c’est un mélange d’éléments de la secte des pieds-nus, de prédicateurs de la secte Dawa et d’intégristes musulmans. Leur base qui a été détruite par l’armée malienne, a permis de découvrir beaucoup d’armes de guerre, tels des pistolets mitrailleurs, des explosifs, beaucoup de munitions, et plusieurs types d’objets. Il n’y avait pas d’enregistrements vidéo, mais ils avaient un cahier sur lequel est dessinée la carte de Sikasso et la forêt de Sama. L’armée n’a pas enregistré de victimes au cours de l’opération. Du côté des jihadistes, une trentaine de combattants ont été tués, avec une quinzaine de prisonniers. Cette opération, qui fait suite aux ratissages, a vu la participation des bérets rouges.
Messi au Gabon
«J’avais rencontré Messi à Barcelone, il m’avait promis de passer au Gabon. Je l’ai appelé pendant la Copa America, il m’a dit qu’il vient avant la reprise de la saison. Voyant mon calendrier, j’ai vu qu’il peut se joindre à moi pour le lancement des travaux de construction du stade de Port Gentil. C’est un homme de parole. C’est pourquoi il est là ce samedi 18 juillet 2015». Ce sont les raisons avancées par le président Aly Bongo pour justifier la présence de Lionnel Messi au Gabon. La star du football a visité le stade Bongo en chantier à Libreville, avant d’aller à Port Gentil pour la pose de la première pierre du nouveau stade de cette ville. À Libreville comme à Port Gentil, c’est le président gabonais qui conduisait la voiture avec son hôte de marque. Lors des bains de foule, il y avait plus de drapeaux de Barcelone et d’Argentine que de Gabonais. Tous les jeunes gens voulaient faire des photos avec Messi. Certains ont eu de la chance, d’autres non. Le stade de Port Gentil sera l’un des stades de compétition de la CAN 2017. Ce même samedi 18 juillet, les U 23 maliens ont battu les Gabonais un but à zéro. La rencontre entrait dans le cadre des éliminatoires de la Can de cette catégorie. La visite de Messi a coûté 5 millions de dollars financés per les ressources de l’Etat.
Ibk doit prendre l’exemple sur ado un bon muslim ni alcool ni magouille un vrais muslim quoi pas comme notre Durand voleur ivrogne
Comments are closed.