ADEMA-RPM : quand les deux frères siamois se tapent dans les pieds

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Adema-pasjLe Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA/PASJ) serait-il mal à l’aise dans la majorité présidentielle? Cette question taraude les esprits de bons nombres d’observateurs de la scène politique, au regard des récriminations formulées par certains de ses cadres, notamment le Pr Ali Nouhoum Diallo, vice-président du parti.

 

En effet, le parti de l’abeille a entrepris dans les sections du District de Bamako une tournée pour tenter de remobiliser ses militants, après l’échec de la présidentielle et le faible résultat obtenu lors des législatives. Au cours de la rencontre avec la section VI du District, le 10e vice-président de l’ADEMA/PASJ, le Pr Ali Nouhoum Diallo, a dénoncé l’éviction des cadres du PASJ de leurs postes de responsabilité dans l’administration. Etant de la majorité présidentielle, le Pr Ali n’a pas digéré que le pouvoir actuel puisse s’en prendre aux cadres des Rouge et Blanc. Alors que pour eux, être de la majorité présidentielle, c’est participer à la gestion du pays à travers le maintien de leurs cadres des postes qu’ils occupaient avant l’avènement d’IBK. Il n’en fallait  pas plus pour réveiller les vieux démons du RPM.

 

Ainsi, le parti du tisserand, par la voix d’un militant, Moussa Kéita, a réagi en rappelant par le passé que tous les cadres restés fidèles à IBK ont été systématiquement relevés de leurs fonctions. C’est dommage que l’ADEMA continue à réclamer des postes après plus de 20 années passées au pouvoir, avec tous les chefs d’Etat. L’ADEMA se bat-il pour un idéal ou pour des postes ? En tous cas, les frères siamois (ADEMA-RPM) se connaissent suffisamment pour ne pas se faire des cadeaux empoisonnés.

 

 

 

Second round des pourparlers inter-maliens :

Le temps des surenchères a commencé pour les groupes armés

En principe, c’est aujourd’hui que s’ouvre le second round des pourparlers inter-maliens dans la capitale algérienne. Depuis la signature de la Feuille de route, entre les groupes armés et le Gouvernement, le 18 juillet dernier, le temps des surenchères a sonné. Et pour cause : le Groupe d’autodéfense touareg, imghad et alliés (GATIA), un regroupement des touaregs réputé être républicain, favorable au Gouvernement malien, est né. Il réclame sa participation aux pourparlers d’Alger. Quelques jours après, voilà un autre groupe, cette fois-ci, arabe, plus radical, qui se crée pour prétendre défendre «l’Azawad».

 

 

Ce nouveau groupe politico-militaire se fait appeler Mouvement populaire pour le salut de l’Azawad (MPSA). Aussitôt mis sur les fonts baptismaux, ses dirigeants ont affiché leur ambition. Ils veulent tout mettre en œuvre pour participer à la seconde phase des pourparlers d’Alger prévue ce 1er septembre. Dans le communiqué rendu public à cet effet, ils réclament également l’indépendance des régions du nord du Mali. Et comme d’habitude, ils excellent toujours dans le chantage. Ils ont menacé de prendre les armes, s’ils ne participent pas au processus de dialogue en cours. C’est du pur opportunisme, d’une époque révolue que ces barbares de «l’Azawad» tentent de nous imposer. Leur entreprise criminelle ne passera pas.

 

 

Une prière collective pour la paix

A 72 heures de l’ouverture de la 2e phase des pourparlers inter-maliens à Alger, à l’initiative du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, la communauté musulmane du Mali a effectué une séance de lecture de coran et de prière pour la paix dans notre pays. C’était le vendredi dernier à la grande mosquée de Bamako, en présence du Chef de l’Etat, lui-même, des membres du Gouvernement et de plusieurs leaders musulmans. Conduite par l’imam de la grande mosquée, Koké Kalé, cette prière avait pour objectif d’implorer Dieu afin qu’il puisse nous conduire vers la voie de la paix et de la réconciliation nationale.  Les leaders catholiques ont fait la même dimanche dernier.

 

 

L’UNTM adresse ses remerciements à la presse

Dans une correspondance envoyée à plusieurs organes de la presse dont 22 Septembre, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) adresse ses remerciements à la presse malienne pour le soutien dont il a bénéficié lors de la grève qu’elle a observée les 21 et 22 août dernier.

 

Dans sa correspondance, la centrale syndicale estime à plus de 90% le succès  de la  grève sur l’ensemble du pays. Par cette correspondance, l’UNTM remercie les hommes de média, pour avoir suivi et commenté cet arrêt de travail dans les différents organes.

 

Rassemblées par Youssouf Diallo

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