« La Cour d’Assises, en session spéciale sur les affaires économiques et financières, a rendu le lundi 29 novembre 2021, un arrêt d’acquittement dans le dossier « Ministère public contre Bakari Togola et autre », accusés d’atteinte au bien public et complicité, faux et usage de faux.
Des informations concernant le comportement de certains membres de la Cour et les connivences qui auraient entouré la gestion de cette procédure, il résulte un faisceau d’indices graves incitant à faire ouvrir une enquête afin de faire toute la lumière sur cette affaire, notamment des manquements susceptibles de recevoir une qualification pénale. Dans ces conditions, je vous instruis de faire procéder aux investigations nécessaires et me tenir informé des résultats desdites investigations.
J’attache le prix à l’exécution correcte de la présence instruction ». C’est le contenu de la lettre confidentielle envoyée par le Garde des Sceaux au procureur général près de la Cour d’Appel de Bamako.
Les avocats d’Oumar Mariko contestent la légalité de la procédure
Dans un communiqué, les avocats d’Oumar Mariko contestent la légalité de la procédure. « Les avocats commis pour la défense lesdites personnes ont pris acte de la décision de placement sous mandat dont ils contestent par ailleurs le bien-fondé et la légalité », peut-on lire dans le communiqué. « Les avocats entendent se concerter en premier, puis, en rapport avec leurs clients, se réservent pour l’instant le droit d’agir aussi bien contre le mandat de dépôt que contre l’ensemble de la procédure qui viole les règles de droit, les libertés et le caractère privé et confidentiel des échanges mis en cause », ajoute le texte signé par l’un des avocats Me Mamadou Ismaïla Konaté.
Après 48 heures de garde à vue, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la Commune IV du District de Bamako a placé, le 8 décembre dernier, sous mandat de dépôt Oumar Mariko, Aboubacar Camara et Bouba Fané pour injures commises par le biais d’un système d’information et de communication ; violation du secret de la communication et diffusion d’injures et menaces.
La semaine dernière, une communication privée de l’honorable Oumar Mariko a fuité sur les réseaux sociaux. L’ancien leader estudiantin réagissait à une sortie de l’actuel Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga.
Assassinat de deux jeunes : Ville morte à Tombouctou
L’assassinat de Handane Goby Maïga, coiffeur et l’un de ses clients du nom de Bouri Bocar Maïga, le 07 décembre 2021, aux environs de 19 heures à Tombouctou, a suscité de vives tensions dans la cité mystérieuse. Hier mercredi dans la matinée, des jeunes ont brûlé des pneus et érigé des barricades dans les rues. Obligeant le report de l’enterrement des deux jeunes initialement prévu à 10 heures. La tension a baissé vers 13 heures et les rues étaient désertes. Et les deux victimes ont été enterrées vers 16 heures.
Pendant toute la journée d’hier, les commerces, les banques et les services techniques étatiques sont restés fermés. « C’était une journée morte. La ville a été paralysée », nous a confié une source locale.
Les anciens de l’AEEM en réunion ce samedi
«Tous les anciens du premier bureau de coordination de l’AEEM et du premier comité directeur, les membres du FIA-EEM, du CRS, de l’Amicale des anciens, en somme tous les anciens de l’AEEM (toutes générations confondues) sont conviés à un grand meeting d’information le samedi 11 décembre à 16H à la Pyramide du Souvenir.
Nous allons ensemble débuter la rédaction de notre histoire qui ne doit jamais être falsifiée de notre vivant. Vivement le RDV de l’histoire ». Communiqué signé Camarade Kassoum Barry, Premier secrétaire à l’information du Bureau Coordination de 1991
Rassemblées par la Rédaction