Accord de paix d’Alger : La question du désarmement bloque l’application

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Évaluation de la mise en œuvre de l’Accord: un observateur indépendant bientôt désigné

Le comité de suivi de l’accord de paix d’Alger s’est réuni, le mardi dernier, pour évaluer les avancées dans la mise en œuvre d’une feuille de route signée en 2015. Un processus quasiment à l’arrêt et cette réunion l’a confirmé une fois de plus.

En sortant de la salle de réunion, les groupes armés, qu’ils soient de la CMA ou de la Plateforme, sont dubitatifs : un nouveau calendrier a certes été adopté, il détermine la marche à suivre dans les mois à venir et les actions prioritaires. Sauf que toutes les parties savent que ce calendrier a peu de chance d’être respecté. « Un agenda de plus, mais aucune avancée », tel est le résumé dressé par un représentant de la CMA.

Parmi les nombreux points de blocage, la question des armes lourdes et du désarmement. Les groupes exigent de rester propriétaires des armes, le plus longtemps possible. « Dès que l’on passera à l’opération de cantonnement, on passera en même temps à l’opération de désarmement, et donc plus personne, hormis l’Etat, ne sera plus propriétaire, détenteur d’équipement militaire », explique Ahmed Boutache, le président de ce comité de suivi.

 Front social :

Du rififi chez la société de gardiennage  G4S

La société de gardiennage G4S, une des plus importantes de la place, va entamer une procédure de licenciement. La compagnie, qui emploie 1500 personnes, pourrait licencier plus d’un tiers de ses effectifs pour faute grave. Les employés sont accusés d’avoir abandonné leurs postes. Les employés, eux, affirment avoir agi après un mot d’ordre de grève.

Les salariés de G4S ont une revendication principale : le versement d’une prime de risque de 40 000 francs CFA par mois. Ils estiment que la direction n’est pas ouverte au dialogue. « Ils ont toujours fermé les portes pour la négociation. C’est ça qui nous a poussés à aller en grève. Et n’avons rien fait, sauf observé le mot d’ordre de grève seulement. Tout ça, c’est pour décourager les gens qui réclament leurs droits », estime Mamadou Sidibé, le secrétaire syndical CSTM pour la société G4S.Pour appuyer leurs revendications, les salariés ont déposé plusieurs préavis de grève dont l’un courait du 31 décembre au 2 janvier 2018. Le problème, c’est qu’il n’était pas légal.

 Santé :

Retrait du lait infantile Lactalis

Plusieurs pays africains sont touchés par la crise sanitaire Lactalis, du lait en poudre pour bébé, potentiellement contaminé à la salmonellose. L’industriel français Lactalis exporte son lait infantile dans le monde entier, notamment au Sénégal, au Congo-Brazzaville, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Togo, à Madagascar et au Mali.

Picot et Milumel. C’est sous ces deux marques que le lait infantile fabriqué par Lactalis est vendu en Afrique de l’Ouest. Alertées par l’Union européenne et non par le fabricant, les autorités maliennes ont commencé le retrait des produits potentiellement contaminés, dès le 21 décembre.

« D’ores et déjà, on a procédé au retrait de 6 952 kg de lait Picot dans ses différentes formes, ce qui représente 15 607 boîtes. Dans le lait Milumel, on ne l’a pas constaté », a déclaré Mamadou Sako, directeur général adjoint de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anssa).

Au Mali, le lait en poudre pour bébé est commercialisé essentiellement dans les pharmacies et dans les grandes surfaces. Le secteur informel n’étant pas concerné, les contrôles des autorités sanitaires s’en trouvent facilités. Les dépôts pharmaceutiques coopèrent mais la principale difficulté, c’est d’identifier les importateurs.

Selon les autorités, aucun nourrisson malade n’a été signalé ni aucune recrudescence de la salmonellose constatée dans les centres de santé, pour le moment.

 Foire :

300 milles visiteurs attendus à la FEBAK

La foire internationale de Bamako communément appelée FEBAK, le plus grand rendez-vous du monde des affaires dans le pays, a ouvert ses portes le week-end dernier avec la participation de 30 pays qui exposeront jusqu’au 29 janvier.

Officiellement, 300 milles visiteurs sont attendus à cette foire biennale qui se déroulera au Parc des expositions, avec l’Algérie comme invitée qui a fait déplacer 85 entreprises.

Asongo :

Attaque contre des véhicules

Deux camions en provenance du Niger ont été attaqués, le lundi  dernier, à Tonditihiyoo à 30 km d’Ansongo par des individus armés. Les braqueurs ont dépouillé les passages de tous leurs biens. Selon des sources locales, les milices qui étaient dans la zone sont informées, mais aucune poursuite n’a été engagée pour retrouver les bandits.

Bourem

Un véhicule de la croix rouge braqué

Un véhicule de la croix rouge malienne a été enlevé le lundi  dernier à Baria dans le cercle de Bourem par des individus armés. Le rapt s’est déroulé à 10 km de la ville. Selon des sources locales, les assaillants ont fui vers Almoustrat. L’armée malienne a engagé une poursuite pour récupérer le véhicule, mais sans succès.

Minusma :

Aide à la CVJR

Un million de dollars, soit plus de 600 millions de Francs CFA. C’est le montant que la Minusma vient de mettre à la disposition de la Commission Justice, Vérité et Réconciliation (CVJR). Cette aide devrait contribuer à appuyer les actions de la CVJR dans ses zones d’intervention. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du fond fiduciaire des Nations Unies en soutien à la paix et à la sécurité au Mali.

La Rédaction

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1 commentaire

  1. On sait que ces rebelles ne désarmeront pas car la velléité de sécession est toujours dans leur tête. Et ils sont soutenus par la communauté internationale dans cette démarche de diviser le Mali sous le regard attentif et complice du peuple malien qui s’est passé dans l’art de maudire ses dirigeants. Tout ce qui intéresse les maliens au Sud c’est le pouvoir et toutes les énergies sont mise au profit de conquérir le pouvoir d’Etat pendant que le sort du pays ce décide aux USA. Les maliens ont trahis le Mali.

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