Aucun communiqué gouvernemental relatif à l’accord, encore moins sur les derniers évènements survenus à Alger. C’est pourquoi, il aurait été plus sage et surtout plus professionnel de ne pas faire trop de boucan autour de cet accord. Mais, IBK et son régime confondent toujours communication et agitation. Au point de se ridiculiser et d’humilier toute la nation. Dommage.
Gao :
Colère contre les autorités…
A Gao, les populations ne décolèrent point contre les autorités maliennes. Celles-ci sont indexées d’avoir abandonné la cité des Askia (Gao) aux mains de groupes armés qui prennent régulièrement la localité pour cible. En effet, attaques sur les axes routiers et lancée d’obus sur la ville sont devenues le lot quotidien des gaois qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Mais, du coté officiel, l’on rétorque qu’à Gao les terroristes ont noué de longues chaînes de complicités qui leur facilitent la tâche. Ainsi, les terroristes seraient bien renseignés par leurs réseaux qui sont au sein des populations.
…..Et la MINUSMA ?
Aussi, les forces onusiennes de la Minusma sont très critiquées à Gao.
Estimée à près de 700 éléments, cette force de la Minusma n’arrive pas à ramener la sécurité à Gao et ses environs. Selon une source, les éléments de la force onusienne limiteraient leurs opérations à de «simples patrouilles » à l’intérieur de la ville. Une source contactée à Gao, indique que les groupes armés n’hésitent plus à venir à des dizaines de kilomètres de la localité. Ils ne seraient même pas inquiétés, indique-t-on.
Sada Samaké :
«Je suis le ministre des voleurs »
Lors de son interpellation à l’Assemblée nationale, le vendredi dernier, le ministre de la Sécurité, le général Sada Samaké, qui devient un bon client pour les députés, a dit ceci : «j’ai dit aux policiers, s’ils sont des voleurs, alors moi je suis le ministre des voleurs. Je n’accepte pas cela…». Dans ce cas, Sada Samaké, n’a qu’à démissionner au lieu de discourir. Comment peut-il tenir un tel langage devant le parlement, une respectable institution de la République.
Le ministre de la Sécurité ignore t-il certaines pratiques au niveau des commissariats et autres brigades ? Que dire du racket institué au niveau de la circulation routière à Bamako, où des agents n’hésitent plus à rançonner les usagers ? Cela au vu et au su de tous.
Alors Sada n’insultez pas les Maliens !
Police nationale :
Les sous-officiers se fâchent
Le syndicat de la police (SPN) hausse le ton et brandit la menace d’un mouvement qui pourrait débuter à partir de cette semaine. C’est ce qu’a annoncé, lors d’une conférence de presse, le sergent chef Daouda Cissé, secrétaire général de la SPN (section syndicale de la police nationale). Selon lui, son syndicat n’exclut pas de poser des actions, en vue d’exiger «la satisfaction de ses revendications». Le Sergent chef Cissé et ses camarades ont évoqué une série de difficultés que rencontrent actuellement le corps de la police, particulièrement la catégorie des sous-officiers. Qui rencontreraient d’énormes problèmes dans l’accomplissement de leurs missions de sécurisation des personnes et de leurs biens : manque de pistolets individuels, de gilets par balles… Pour le conférencier, seuls les commissaires et les inspecteurs disposent de ces dotations individuelles. «Les sous-officiers qui sont sur le terrain pour le maintien d’ordre en sont dépourvus à 80% », a tenu à dénoncer le secrétaire général de la Spn.
Incapable
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