Abou Sow de Tabidal Pulaaku dans l’embarras du malaise de Moura

8

L’association Tabidal Pulaaku continue de garder étrangement le silence pendant que le débat sur le massacre présumé de Moura fait rage sur les scènes nationales et internationales. Quelques temps avant le déclenchement de la polémique par le rapport des Nations Unies sur l’intervention des FAMa, Abou SOW, son président, sortait pourtant de sa réserve par une vive protestation contre une dérive de nature similaire qu’il imputait principalement aux milices dogons. D’une ampleur encore plus tragique, les évènements de Moura concernent également la communauté peule dont l’intérêt pour les révélations de l’ONU s’accroît au gré des pressions de la communauté internationale sur les pouvoirs maliens. Plusieurs voix s’élèvent, selon nos sources, pour demander aux leaders de l’association Tabidal Pulaaku d’emboîter le pas aux nombreuses réclamations d’enquêtes d’approfondies pour situer les responsabilités sur les présomptions de violations du droit international humanitaire au détriment de la communauté majoritaire de Moura. Il nous revient de mêmes sources que le président Abou Sow n’a pas l’air de vouloir se hâter de répondre aux sollicitations de plus en plus pressantes de ses  camarades, une posture explicable autant par la prise en compte des éventuelles répercussions de la démarche que par les positions antérieures du président de Tabidal Pulaaku sur les événements de Moura. Lors d’une certaine rencontre avec le Premier ministre Choguel Maiga, Abou Sow avait exclu toute possibilité d’atteinte aux droits internationaux humanitaire à fortiori d’exécutions sommaires sur la base du faciès.

Un mur qui a coûté 4 milliards au contribuable 

Le Mali Koura étonne de plus en plus par l’accentuation des mauvaises pratiques qui ont prévalu à son avènement. Au lieu de l’assainissement tant brandi, les écuries d’Augeas s’accumulent et s’amoncellent au point de dépasser tout entendement. À des années lumières du scandale du thé et du sucre facturés à des dizaines de millions de nos francs, ce sont désormais les murs qui engloutissent et raclent les ressources publiques déjà amaigries par la double disette d’aides et de recettes budgétaires. C’est l’histoire d’un mur épique et même fictif par la modestie des matériaux ayant servi à son élévation. Il n’en demeure pas qu’il a été facturé à la bagatelle de 4 milliards de nos francs, à en croire nos sources. Les motifs évoqués pour exprimer les besoins ne paraissent pas moins cosmiques puisque qu’ils reposent sur les besoins de sécurisation d’une institution de la place. Dans le jargon militaire peu accessible au commun des Maliens, on le désigne sous le vocable de fortification, laquelle bénéficie à l’un des puissants colonels qui dirigent le Mali Koura. Suivez mon regard et n’allez surtout pas fouiller dans les dessous parce que l’opération se perd déjà dans les dédales insondables des marchés exclus du code des marchés publics suivant un nouveau décret taillé à sa mesure parmi tant d’autres pratiques semblables.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. ” …Plusieurs voix s’élèvent, selon nos sources, pour demander aux leaders de l’association Tabidal Pulaaku d’emboîter le pas aux nombreuses réclamations d’enquêtes d’approfondies pour situer les responsabilités sur les présomptions de violations du droit international humanitaire au détriment de la communauté majoritaire de Moura….”
    POURQUOI ESSAIE-T-ON DE “PEULEUISER” CETTE AFFAIRE DE MOURA. LE COL MOUSTAPHA (DESIGNE PAR LES USA) N’EST-IL PAS PEULH? OU BIEN Y -T-IL COMME AVEC LA REBELLION DES PEULH NOBLE COMME LES IFORAGHS ET LES AUTRES?
    ABDRAHAMANE, TU ES UN LEADER D’OPINON (JOURNALISTE), REFLECHI BIEN AVANT DE TE LANCER DANS UN TEL SUJET…
    IL NE SAGIT PAS ICI DES DIRIGEANTS DE LA TRANSITION, MAIS BIEN LE SOCLE DE NOTRE PAYS: L’ARMEE NATIONALE.

  2. Kinguiranké , tu ne connais pas ce que veut dire le mot patriote, demande à la transition burkinabé elle va te définir ce mot , des patriotes qui sont entrain de payer des maisons comme du petit pain avec quel argent ? Au burkinabé toute l’équipe de la transition a conservé son salaire de fonction .

    • Oui je sais ce que veux dire le patriotisme car j’ai vu Boua le ventru IBK et son equipe gouverner comme des apatrides, donc c’est facile de définir le patriotisme!

  3. Pas plus apatride que celui qui veut pas voir la réalité au lendemain de ce massacre ce monsieur a animé une conférence de presse cherche à prendre connaissance du contenu , accepter un peu la dialectique aucune œuvre humaine n’est parfaite. Cette transition dont tu peint en blanc est le régime le plus souillé que le Mali n’a jamais connu , on verra après ces milliards détournés après leur départ, des recrutements ciblés et obscurs , les nominations familiales des choses qui devaient se voir.

    • ama je pense que tu étais a Moura, n’est-ce pas le jour ou tes massacres se sont passes mais Abou Sow n’était pas a Moura! Quand a la transition ce n’est pas comme le regime de Boua le ventru IBK, le Mande Zonkeba, tu peux te calmer sur ce point car les 5 colonels sont de vrais patriotes qui ont mis le Mali au déçu de tout!

  4. @Le Temoin est un veritable journal apatride et sans dignité, sans sans honneur et sans vertu, écrire une animosité de ce genre sur Abou Sow un patriote et humble Malien démontre de votre profond manque d’éthique comme torchon de journal!

  5. LES VAURIENS COMME CE JOURNALISTE IL Y EN A PARMI TOUTES LES NATIONS

  6. Le Temoin est un journal apatride et sans dignité, sans sans honneur et sans vertu, écrire une animosité de ce genre sur Abou Sow est une demonstration de votre manque d’éthique comme jotorchon de urnal

Comments are closed.