Suite au changement du premier gouvernement de transition par un nouveau gouvernement d’ouverture, les certains ministres rentrants ont trouvé les départements qui leur ont été attribués quasiment vidés. Plus rien d’important ne s’y trouve (meubles, matériels et véhicules). Une situation qui les contraint à solliciter le rééquipement des dits départements pour la reprise normale des activités.
Le lundi 17 septembre, au moment de notre passage dans la cité administrative, certains départements étaient activement en phase de rééquipement. On y installait par ci des téléviseurs, des tables et par là des réfrigérateurs, des fauteuils, des imprimantes et autres.
Les ministres sortants ne se sont pas seulement contentés de vider les départements, certains sont allés jusqu’à amener avec eux des véhicules de l’Etat. Selon nos informateurs, (un conseiller technique), nous a rassuré dès que le chef de département sortant dès qu’il viderait le carburant qu’il aurait mis dans ledit véhicule, il le ramènera.
De nos jours, il n’y a pas de contrôle au niveau de certaines hiérarchies, ce qui dénote que nos institutions sont trop faibles.
Boubacar Yalkoué
156 chercheurs de l’Institut d’Economie Rurale en chômage technique
156 chercheurs, c’est le chiffre, des nationaux contractuels pour la plupart exerçant depuis 10 ans pour certains, 15 ans pour d’autres et dont les émoluments en termes de salaires et autres avantages financiers venaient des caisses des partenaires étrangers viennent d’être mis en chômage technique. Ces grands soldats du développement étaient jusqu’à cette grave décision, payés par des bailleurs de fonds internationaux, partenaires de l’état du Mali. Aujourd’hui, la question que l’on se pose dans le milieu, est de savoir, ce que deviendront tous ces cadres et leurs familles, et comment les services techniques liés professionnellement à leurs expertises vont faire.
Fadi Ganda
