Entre le Premier ministre Choguel et le Président de la Transition, Assimi Goita, ce n’est pas encore la rupture annoncée par les oiseaux de mauvais augure. Des signes de fracture sont néanmoins palpables depuis la prise en main, par le locataire de Koulouba, des rapports de la Transition à la classe politique et de l’inclusivité dans l’organisation des assises nationales. La démarche du chef de l’Etat s’est traduite notamment par une série de pourparlers avec les composantes les plus réticentes de la classe politique. On y dénombre l’Adema-Pasj ainsi que les autres formations constitutives du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, avec lesquelles Assimi Goita a pris langue dans le but d’associer le maximum d’entités à la marche de la Transition. Sauf que la démarche semble s’être déroulée par-dessus la tête du Premier ministre, qui ne peut l’agréer qu’à son corps défendant. En atteste, pour le moins, les rencontres parallèles de Choguel MaÏga avec son entité politique d’origine. Il s’agit notamment du M5 – RFP dont certaines composantes défilaient à la Primature dans la foulée des rencontres du chef de l’Etat avec les partis du camp opposé.
La Rédaction