L’armée mauritanienne annonce l’arrestation de 5 trafiquants de stupéfiants dans le nord du pays. Cinq trafiquants de stupéfiants à bord d’un véhicule Toyota pick-up ont été arrêtés dimanche dans la zone d’El Hank en possession d’une cargaison d’une tonne de drogue. «Dans le cadre de sa mission de surveillance et de sécurisation du territoire national et de la lutte contre le trafic illicite et le banditisme transfrontalier, une unité de l’armée nationale appuyée par un aéronef de l’Armée de l’Air a repéré, poursuivi et intercepté le dimanche 24 septembre 2017 un véhicule suspect dans la zone frontalière de El Hank à l’extrême nord du pays. Suite à son refus d’obtempérer, des tirs de sommation effectués par l’aéronef ont permis d’immobiliser le véhicule et l’élément terrestre a procédé à l’arrestation de son équipage sans déplorer de pertes. Au cours de cette opération, cinq trafiquants de stupéfiants à bord d’un véhicule Toyota Pickup ont été arrêtés. Ils étaient en possession d’une cargaison d’une tonne de drogue à peu près répartie en trente-deux colis (30 caisses et deux sacs). Ils détenaient également plusieurs armes individuelles et collectives et des moyens de communication satellitaires et radio. L’ensemble des personnes arrêtées et des équipements et produits saisis ont été remis à la Gendarmerie nationale à Zouérate en vue de leur présentation à la justice».
De nouveaux médaillés
Le président de la République, chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, chef souverain et Grand maître des Ordres nationaux, a remis le jeudi 28 septembre, dans la salle des Banquets du Palais présidentiel de Koulouba, l’insigne de Grand Officier des Ordres nationaux. «Au nom de la République du Mali, nous vous élevons à la dignité de Grand Officier de l’Ordre National du Mali», a déclaré le Chef de l’Etat. L’Ordre national du Mali est destiné à récompenser les personnes qui se seront distinguées par des mérites exceptionnels et une fidélité continue dans l’accomplissement des services civils ou militaires au profit de la Nation. Après avoir reçu leur distinction honorifique des mains du président de la République, le porte-parole des hauts dignitaires, Baba Hakib Haïdara, a remercié le chef de l’Etat pour sa reconnaissance et son attention à leur endroit. Il a exprimé leur joie et leur fierté légitime dans l’humilité à recevoir ces insignes qui récompensent le service exceptionnel rendu par eux à leur unique patrie. La cérémonie s’est déroulée en présence des présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement et du conseil national des Ordres nationaux, des proches collaborateurs du chef de l’Etat ainsi que des membres de la famille des récipiendaires du jour. Le Grand maître des Ordres nationaux a dit remettre ces décorations avec «une très grande joie et une très grande fierté». Liste complète des médaillés de Grand Officier de l’Ordre National du Mali : 1 Monsieur Baba Hakib Haïdara 2. Monsieur Soumeylou Boubèye Maïga 3. Monsieur Cheick Mouctary Diarra 4.Madame Aminata Dramane Traoré 5. Général de Brigade Naïny Touré 6. Monsieur Lamine Keïta 7. Monsieur Seydou Djim Sylla 8. Maître Ahmadou Kisso Cissé 9. Monsieur Ousseyni Cissé 10. Madame Fatoumata Kouyaté dite Tata Bambo 11. Monsieur Badi Ould Ganfoud 12. Général de Brigade Pangassy Sangaré 13. Professeur Abdel Karim Koumaré 14. Général de Brigade Ahmet Sidibé 15. Monsieur Mallé Cissé 16. Lieutenant Colonel (er) Bakary Coulibaly 17. Général de Brigade Yacouba Sidibé 18. Colonel (er) Bréhima Diakité 19. Monsieur Moussa Amion Guindo 20. Monsieur Bassidi Coulibaly.
Le prix du silence
Depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir, Aminata Dramane Traoré, notre altermondialiste, est devenue comme une carpe dans l’eau. Elle ne lève le moindre petit doigt pour dénoncer quoi que ce soit. Les raisons sont multiples et variées. Ces raisons ne nous intéressent pas pour le moment. Mais ce jeudi 28 septembre, elle a eu le grade de l’Ordre national du Mali des mains du président de la République. Le prix du silence. Personne n’a entendu Aminata Dramane Traoré parler pendant la contestation de la révision constitutionnelle. Alors que c’était un moment historique de la vie de notre nation. Selon Moussa Sow, c’est le Mali qui perd décidément son âme. «La très agitée devant l’Éternel, Aminata Dramane Traoré dite intellectuelle par ses amis, est incapable de prendre publiquement position devant les surfacturations de la honte, en temps de guerre, surfacturations qui s’assimilent à une haute trahison. Cette dame Aminata Dramane Traoré a encore des soutiens et l’on s’étonne par la suite qu’une petite bande de rebelles mettent à terre le Mali. Il ne sert à rien de se mentir juste pour défendre son pain. De grâce, disons-nous la vérité si nous aimons nos familles qui vivent l’insécurité et qui n’ont plus accès à l’école dans certaines zones. Aminata Dramane Traoré est une lâcheté profonde s’agissant de la gouvernance IBK».
Deuxième bonne nouvelle
«J’ai le plaisir de vous informer que nous allons rendre effectif ce samedi un volet du Complexe Culturel BlonBa qui est un pan important de l’industrie culturelle que nous ambitionnons de mettre en place au Mali et pour la sous-région UEMOA. Près de 100 personnes y travaillent depuis une semaine. Nous avons été confrontés à un environnement complexe et subjectivement hostile nous empêchant d’atteindre nos objectifs annoncés. Ce démarrage est une bonne nouvelle pour notre projet d’industrie culturelle. Je crois que nous allons y arriver. Nous allons présenter, ce samedi 30 septembre 2017 à 21 heures 55 au BlonBa à Bacodjicoroni, une générale du manifeste musical «Hóron», adapté du livre «On ne nait pas Banyengo, on le devient». Ce manifeste est un outil d’un ambitieux programme de construction citoyenne du même nom porté par le projet social Wélé wélé «L’appel». Cette soirée sera également consacrée au lancement des activités du complexe culturel BlonBa dont la première saison commence ce mois d’octobre 2017. Le spectacle sera suivi d’une soirée dansante discothèque» Alioune Ifra N’Diaye.
Djéli Faman n’est plus
On s’est réveillé mardi matin avec une triste nouvelle. Mariam Kouyaté de la Radio Jekafo, celle que j’appelais affectueusement Djéli Faman, est décédée. Je l’ai connue en 2004 à travers Oumar Bah, à l’époque, journaliste à Jekafo. Djéli Faman nous a donné beaucoup de conseils quand nous étions dans la mouvance de la création des structures de base de l’OJRM. Les travailleurs de Jekafo peuvent le témoigner, Daouda Traoré Bokélé, CDG Koné, Madame Boite, Seydou Traoré bamanan et Daba Tounkara, Djéli Faman était une confidente et une conseillère pour beaucoup de personnes, mais surtout une animatrice de qualité. Je prie Dieu, le Maître du monde, Clément et Miséricordieux, de l’accepter dans le Paradis. Je présente mes condoléances à sa famille, ses collaborateurs et à tous les travailleurs de la Radio Jekafo. Ainsi va la vie. Dors en paix Djéli Faman. Le mardi 26 septembre, il y a eu aussi le décès du mari de notre consœur Ramata Tembely du Journal L’Indépendant. Paix à son âme. Namory Keïta, le mari de Ramata Tembely, a été inhumé le mercredi 27 septembre à 16h à Missira et la levée du corps s’est déroulée chez le chef de quartier. Le mercredi, notre confrère Souleymane Sangho de Gao, a perdu son épouse Oumou Coulibaly. Elle était chargée de cours d’anglais au second cycle de Taboye Cap Bourem.
Les exigences de Salif Keïta
Pour le concert du Mali à Bercy, organisé par Dawala, plusieurs artistes ont été contactés pour assurer ce premier show au nom du Mali. En 2010, à l’occasion des festivités du cinquantenaire du Mali, Fantani Touré (paix à son âme), madame Guimba national, avait organisé un grand concert au Zénith à Paris. Pour les 57 ans du Mali, c’était au tour de Dawala de faire la même chose pour son pays. Si certains artistes ont accepté de faire le spectacle, comme Cheick Tidiane Seck, Oumou Sangaré, Sidiki Diabaté, Babani Koné ; Salif Keita a demandé un cachet de 25000 Euros pour deux morceaux, une suite d’hôtel, un billet d’avion (classe affaire) et des suites pour ses artistes. Il a aussi dit qu’il ne pouvait pas jouer sur la même estrade que Sidiki Diabaté. Dawala a simplement dit à Salif Keita, le Domingo de la musique malienne, qu’il n’a pas ces moyens cette année. Selon les informations que nous avons reçues des organisateurs du concert pour le Mali à Paris. Approchés par nos soins, les membres du staff de Salif ont affirmé que les conditions de la participation de Salif ne sont pas à discuter. Car, c’est une star planétaire. Mieux, c’est une cuisine interne. «Nous ne nous sommes pas compris avec le jeune Dawala, c’est tout», dit-on dans l’entourage de Salif Keïta.
La justice
La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental en vertu duquel les actions humaines doivent être sanctionnées ou récompensées en fonction de leur mérite au regard du droit, de la morale, de la vertu ou autres sources normatives de comportements. Quoique la justice soit un principe à portée universelle, le juste apparaît pouvoir varier en fonction de facteurs culturels. La justice est un idéal souvent jugé fondamental pour la vie sociale et la civilisation. En tant qu’institution, sans lien nécessaire avec la notion, elle est jugée fondamentale pour faire respecter les lois de l’autorité en place, légitime ou pas. La justice est censée punir quiconque ne respectant pas une loi au sein de sa société avec une sanction ayant pour but de lui apprendre la loi et parfois de contribuer à la réparation des torts faits à autrui, au patrimoine privé ou commun ou à l’environnement.
Un avocat
Un Avocat est un auxiliaire de justice dont la mission consiste à assister et à représenter en justice une personne qui se présente à lui et à défendre ses intérêts devant les différentes juridictions. Personne qui intercède pour une autre ou lui fournit un moyen de défense : se faire l’avocat d’une mauvaise cause. En droit, l’avocat est un juriste dont les fonctions traditionnelles sont de conseiller, de représenter, d’assister et de défendre ses clients, personnes physiques ou morales, en justice, en plaidant pour faire valoir leurs droits et, plus généralement, pour les représenter. L’avocat s’acquitte d’une fonction de conseil et de rédacteur d’actes.
Un magistrat
Le terme magistrat est né dans la Rome antique et il est toujours utilisé aujourd’hui, mais ne recouvre pas la même notion. Un magistrat au XXIe siècle est une personne ayant un pouvoir judiciaire. Un magistrat est un fonctionnaire ou officier civil investi, de par la Constitution et les lois, d’une autorité juridictionnelle, politique ou administrative sur un territoire. Exemples en France : le président de la République est le premier magistrat, les préfets, les sous-préfets, les maires, également.
Le Parquet
(1339) De parc avec le suffixe diminutif -et, littéralement «petit parc». De nos jours, ce sens serait conservé en picard, parquet signifiant «petit enclos».De là, en menuiserie, un parquet désignait un assemblage de panonceaux, puis, par extension, tout assemblage régulier de lames de bois. Sous l’Ancien Régime, pour distinguer le «vulgaire», ou peuple, du «sacré», à savoir l’estrade de la formation de jugement (dont faisait partie le procureur), la «barre» (devenue aujourd’hui la «barre des témoins») délimitait le «champ de justice». Pour différencier le procureur des juges, celui-ci était positionné dans un «parquet». Cette explication, historiquement incertaine, permet en tout cas de comprendre pourquoi le ministère public (procureurs et substituts) est désigné comme étant «le parquet» dans le jargon judiciaire.