36 dossiers de candidature

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Quand les autorités ont durci les conditions pour les prétentieux à la présidence, c’était certainement dans l’espoir d’éviter les candidatures pléthoriques. Parce que réunir la somme de dix millions de F Cfa comme caution et recueillir (ou acheter) la signature de dix députés ou de cinq conseillers communaux par région n’étaient pas choses aisées. Mais cela n’a pas découragé les prétentieux. Qui, à la clôture du délai de dépôt des candidatures, étaient au nombre de 36.

 

En 2002, ils étaient 24 à vouloir succéder à Alpha Oumar Konaré. Et c’est un militaire, Amadou Toumani Touré, qui parviendra à se faire élire, au deuxième tour face à Soumaïla Cissé, candidat du plus grand parti de l’époque, parti qu’il partageait avec le président sortant. Cinq ans plus tard, Att défendra son fauteuil contre 07 autres candidats et se fait élire dès le premier tour.

 

 

Elu le 26 avril 1992, à l’issue des premières  élections libres de l’histoire du Mali,  Alpha Oumar Konaré se succède, en 1997, à lui-même dans le premier et unique tour de scrutin qui l’a opposé à Mamadou Maribatrou Diaby, après le boycott de huit autres candidats qui avaient préféré boudé les urnes pour protester contre l’impréparation des élections.

 

Soumana Sako enfin dans la course

C’est le vendredi dernier, vers 16H, que Soumana Sako, président d’honneur du parti Convention nationale pour une Afrique solidaire (Cnas Faso Hèrè) et candidat du regroupement sociopolitique Adps (Alliance des démocrates patriotes pour une sortie de crise) a choisi pour le dépôt officiel de son dossier de candidature à l’élection présidentielle de juillet prochain. «  Le candidat du peuple » a dirigé la transition politique de 1991-1992 au cours de laquelle les fondements de la troisième république ont été lancés. C’est également son gouvernement qui a organisé, à moindres frais, les premières élections générales sur toute l’étendue du territoire national, y compris à Kidal qui était à l’époque un cercle de la région de Gao. Auparavant, il avait été le ministre de l’économie et des finances le plus apprécié, pour avoir, en 1986-1987, réussi à régulariser le paiement des salaires des fonctionnaires et mis l’économie nationale sur les rails.

 

Cour Constitutionnelle

Trente six dossiers à traiter

La Cour constitutionnelle a jusqu’à dimanche prochain pour publier la liste officielle des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 28 juillet. Pour l’instant, ils sont trente six à avoir déposé leur dossier de candidature, dont quatre anciens Premiers ministres, Soumana Sako, Ibrahim Boubacar Kéita, Modibo Sidibé et Cheick Modibo Diarra et deux femmes, Mme Haïdara Aïchata Cissé et Aminata dite Niamoto Diakité. Si Ibk a déjà brigué la magistrature suprême à deux reprises, 2002 et 2007, Soumana Sako et Modibo Sidibé en seront à leur première tentative, tout comme les deux dames.

 

Mobilisation des électeurs

Pour augmenter le taux de participation aux élections générales de 2013, le National democratic institute (NDI) a organisé un atelier de formation des partis politiques en mobilisation. C’était du 27 au 28  juin.

Depuis quelques années, le Mali est confronté à un faible taux de participation aux différents scrutins. Alors, pour le directeur résident du NDI au Mali, Badié Hima, tous les acteurs et partenaires du processus électoral doivent s’investir pour mettre en place une stratégie afin de relever le taux de participation aux consultations électorales à venir. «C’est dans cette optique que nous avons initié le présent atelier pour outiller les responsables des formations politiques en mobilisation des électeurs», a-t-il indiqué. Pour le Directeur du NDI, l’adhésion des électeurs à la chose politique nécessite la prise en compte de la particularité de chaque milieu socioculturel et politique. L’atteinte de ces objectifs exige la maîtrise de certaines connaissances de base nécessaires à la mobilisation des électeurs.

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