300 millions de F CFA pour aider à améliorer les conditions d’hébergement des sinistrés des inondations

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Le Premier ministre malien Diango Cissoko, accompagné d’une forte délégation dont plusieurs membres de son gouvernement lors d’une visite de terrain samedi à Bamako sur les différents sites d’accueil des victimes des inondations du mercredi passé, a décidé de mettre à la disposition des organismes s’occupant des familles sinistrées et endeuillées le montant de 300 millions de F CFA afin d’aider à améliorer les conditions d’hébergement des victimes.

 

 

 

 

 

INSECURITE

Rencontre entre le PG et les chefs de juridictions de Bamako et Kati autour de la recrudescence de la violence

C’est finalement le Procureur général de la Cour d’Appel, Daniel A. Tessougué, au lieu du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly, qui va présider ce  lundi une rencontre qui regroupera les chefs de juridictions, parquets et officiers de police judiciaires de Bamako  et de Kati afin de mettre un accent particulier sur la lutte contre la violence et le respect des lois, a-t-on appris samedi par voie de presse.

L’avis annonçant cette réunion indique : “Face à la recrudescence de la violence avec son corollaire de règlements de comptes aux mépris des lois, le ministère de la Justice, organise une rencontre de Parquet le lundi 2 septembre 2013 à 10h à la Cour d’appel de Bamako”. Le texte ajoute que cette rencontre sera “élargie aux Officiers de police judicaire de Bamako et Kati”.

Le présent avis aux “chefs de juridictions, parquets et officiers de police judiciaires” de ces deux villes, “tient lieu de convocation”, conclut le ministère  de la justice.

Ces derniers temps, certains citoyens maliens n’hésitent pas de brûler vifs des voleurs notamment ceux des motos à Bamako et environs, au lieu de les amener dans un commissariat de police. Ce qui pourrait, entre autres, être à l’origine de cette prochaine rencontre, à laquelle le ministre de la Justice tient tant, selon une source judiciaire.

 

 

 

 

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CORRIDOR DAKAR BAMAKO

 Le TRIE a démarré hier

La Chambre de commerce d’industrie du Mali (Ccim) et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) ont élaboré  jeudi 29 août à Dakar, un protocole d’accord afin d’alléger la tâche à l’ensemble des personnes qui interviennent sur le corridor, mais aussi la libre circulation des marchandises.Cette rencontre d’information est organisée en prélude au démarrage du Transit routier inter-états (Trie), prévu le 1er septembre 2013. D’ailleurs, ”Transit routier inter-états”, est le thème de cette année, avec des types de marchandises institués et adoptés par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).C’est un régime douanier par lequel, des marchandises sont transportées d’un bureau de douane d’un Etat A vers un autre bureau de douane d’un Etat B. Seuls les commissionnaires en douane agréés sont habiletés à effectuer des opérations sous ce régime. Cette réunion a permis donc, d’éclaircir certaines zones d’ombre entre les deux parties notamment les deux administrations douanières et les deux cautions nationales.

 

 

En plus des marchandises exclues du Trie, (à titre définitif du transit, les marchandises expédiées sur Trie ou colis postaux, le bétail et le coton), les itinéraires des marchandises sur l’axe Dakar-Bamako et l’axe Bamako-Dakar via Kidira. Un mécanisme de contrôle électrique sera mis en place pour une bonne surveillance des marchandises transportées par le Trie.

 

 

La Direction des transports routiers, pour ce qui la concerne, s’est fortement impliquée dans le choix du macaron et a communiqué les formalités et pièces requises pour l’obtention de l’agrément des véhicules, conformément à la Convention de la Cédéao relative au Trie. Pour Monsieur Bombonté, inspecteur des douanes au Mali, il n’y a pas de blocage. “Je ne parlerai pas de blocage, car toutes les mesures ont été prises. Il y avait beaucoup de choses à faire entre les différents acteurs qui doivent intervenir dans le corridor. Nous avons décidé d’aller plus vite, pour trouver une solution définitive pour démarrer le 1er septembre”. Il ajoute : “on vous a parlé d’interconnexion entre les deux corridors depuis 2009. Nous avons les installations qui sont prêtes en attendant la partie sénégalaise”, a-t-il indiqué.

 

 

Dans le même sillage, docteur Daouda Thiam, vice-président de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar, a indiqué que “la douane, la police et les eaux et forêts vont jouer leur rôle. La chambre de commerce de Dakar a organisé cette rencontre dans le but de sensibiliser et d’informer davantage les usagers sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire du corridor Dakar-Bamako. Différentes mesures ont été prises au niveau de tous les acteurs, au niveau du corridor.

 

 

Ces deux pays sont conscients des choses qui gangrènent”, les accords. Il poursuit: “il ne faut pas que les transporteurs fassent du n’importe quoi. La chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar en sa qualité de caution nationale du Sénégal a pris toutes les dispositions nécessaires pour le démarrage du Trie”, a-t-il clarifié. Le carnet Trie est mis exclusivement à la disposition des commissionnaires en douane par la Cciad moyennant une participation aux frais de 2000 F CFA.

 

 

Avec Sud Q

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