Le secrétaire général du ministère en charge de l’emploi, M. Soumana Satao, a, au nom de son ministre, présidé le jeudi 22 décembre 2016 la 2ième session extraordinaire du conseil d’administration de l’ONEP. C’était en présence des autres administrateurs de l’ONEP, dont son Directeur général M. Boubacar Diallo. Un seul point était à l’ordre du jour de la présente session extraordinaire. Il s’agissait de l’examen et de la validation du plan stratégique de développement de l’ONEP. Ce document qui est un véritable outil de pilotage pour l’Observatoire pour la période 2017-2021 fait ressortir la vision du secteur et les missions de la structure. A partir des diagnostics et visions, 4 axes stratégiques ont été identifiés, assortis d’un d’action quinquennal et d’un mécanisme de suivi-évaluation. Il importe de souligner que le coût total de la mie en œuvre de ce plan est estimé à 2,797 milliards de FCFA, dont 1,370 milliard reste acquis et le reste du financement estimé à 1,425 milliard doit être cherché auprès des partenaires. Au cours de cette session, les administrateurs ont, après analyse approfondi dudit du plan stratégique de l’ONEP fait des recommandations qui permettront à la structure de le mettre en œuvre d’ici l’horizon 2021.
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Deuxième édition du débat panafricain
La Première Dame, Mme KEITA Aminata MAIGA, a lancé le 20 décembre 2016 la 2ème édition du Débat Panafricain doté du Trophée des Premières Dames de la Zone UEMOA pour l’Intégration Africaine. Le match d’ouverture a eu lieu à l’Ecole de Maintien de la Paix en présence de la Mme la Première Dame du Mali, marraine de l’édition. Ce débat a consisté en une joute oratoire opposant le Mali au Burkina Faso sur le thème : « La littérature africaine a-t-elle sa raison d’être ? » Le Mali défendait le « OUI » et le Burkina Faso le « NON ». A l’issue du débat et après une délibération, le Jury a proclamé le Mali vainqueur.
Mme la Première Dame a déclaré que ces débats consacrent la victoire de la jeunesse africaine. Mme KEITA a chaleureusement félicité les deux équipes qui l’ont, toutes les deux, émerveillée. Elle a aussi dit toute sa satisfaction quant au retentissement de l’évènement et l’intérêt que la jeunesse lui porte : «Je suis satisfaite parce que ce débat que l’ONG Agir a initié avec l’ACC, en partenariat avec l’ORTM, est en train de prendre son envol lentement mais sûrement ».
Enfin, elle a fait sien l’argumentaire des débatteurs sur la nécessité de scolariser davantage d’enfants et d’offrir une éducation de qualité à la jeunesse.
A retenir enfin que cette 2ième édition qui s’est déroulée du 20 au 23 décembre 2016 a vu la participation des débatteurs venus du Niger, de la Côte d’ivoire, du Burkina Faso et du Mali. La finale c’est aujourd’hui vendredi entre le Mali et Niger.
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LES FARE ONT ETE EN COMPETITION DANS 243 CIRCONSCRIPTIONS ET ONT ENREGISTRE 205 ELUS DONT 2 MAIRES ET 10 CONSEILLERES
L’information a été donnée par M. Modibo Sidibé, président des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE Anka-Wilu) lors de la 2ème convention nationale. C’était le samedi 17 décembre 2016 à la Maison des Aînés. D’entrée de jeu, Amadou Cissé, président de la jeunesse des FARE dira qu’à l’instar de la jeunesse malienne, celle de son parti est confrontée à d’énormes problèmes. Notamment l’absence de perspectives pour la jeunesse en proie à un chômage endémique favorisé par le népotisme et le clientélisme dans la gestion des affaires publiques. Ce qui, selon lui, conduit aujourd’hui au délitement du tissu social et à la paupérisation accrue des couches sociales les plus défavorisées. A sa suite, le président du parti Modibo Sidibé expliquera que cette convention est l’occasion d’évaluer le parcours des FARE depuis la première convention, l’état du parti, de scruter la situation du pays et de tracer les perspectives. « La problématique des élections transparentes et équitables s’impose à nous devant le triste spectacle des récentes élections municipales. », a indiqué Modibo Sidibé. Qui ajoutera : « Depuis décembre 2015, date de notre première convention nationale, le contexte que nous trouvions difficile s’est fortement dégradé. ». A en croire l’ancien Premier ministre, « gouverner, c’est créer la confiance. La confiance ne se nourrit pas de mesures spectaculaires, elle ne nait pas non plus de l’éloignement des préoccupations de notre quotidien. Et le déficit de confiance érode dramatiquement nos espoirs de lendemain meilleur. ». Il a déploré la situation des populations du centre du pays et du septentrion qui ne disposent plus d’espaces économiques et qui souffrent de l’absence ou de la faiblesse des services sociaux de base. Car l’administration n’y est pas déployée à hauteur de responsabilité de l’Etat. « Nous indiquions en décembre 2015 que l’année 2016 qui nous porte au-delà du mi-mandat est cruciale pour notre pays et nous ne pensions pas si bien dire ! Tant l’année 2016 qui était stratégique pour redonner du sens à l’action gouvernementale, pour dévoiler les réformes majeures à conduire a été dilapidée par des actions erratiques sans aucune vision ni volonté réformatrice, encore moins un agenda politique clair et réalisable autour de l’accord et de ses délais», a regretté Modibo Sidibé, pour qui, c’est le chemin vers l’inconnu.