2ème session du Comité de pilotage du projet «contribution à l’insertion professionnelle et au renforcement de la résilience des jeunes en milieu rural dans le centre-sud au Mali»

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Les responsables du projet «Contribution à l’insertion professionnelle et au renforcement de la résilience des jeunes en milieu rural dans le centre-sud au Mali» ont tenu la semaine dernière au Centre du Secteur privé, leur deuxième session du Comité national de pilotage dudit projet. L’objectif était d’évaluer le niveau d’exécution des recommandations du premier Comité, l’état d’avancement des activités au cours de l’année 2017 et de valider les programmations techniques et financières de l’année 2018.

En effet, l’année 2016 a été consacrée sur la mise ne place des structures d’exécution du projet, l’élaboration du cadre logique et la mise en place du système de suivi évaluation. Le premier comité de pilotage a été tenu le 14 février 2017 après le lancement du projet à Ségou par le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.  Il a examiné les activités menées en 2016 et formuler des recommandations. Les activités proprement dites du projet ont démarré en 2017 avec La sélection des formateurs, facilitateurs et bénéficiaires, la mise en œuvre du plan de formation, l’insertion de 200 jeunes hommes et femmes constitués en 40 groupes de 5 membres, la dotation des jeunes en matériels agricoles, la signature des protocoles d’accord avec les DREFP de Sikasso et Ségou de mise en œuvre pour assurer le suivi des activités. A ces activités, il faudrait ajouter la signature de protocole d’accord avec la FENAJER pour assurer les activités du dialogue politique et le Partenariat-Public-Privé pour faciliter l’accès au financement et au marché pour les jeunes, le processus de formalisation des coopératives des jeunes et leur intégration dans les OP faîtières et l’octroi de parcelles aux jeunes par autorités coutumières, administratives et communales. En plus d’être doté en matériels agricoles, chaque groupe de jeunes a été installé sur une parcelle de 3 ha, cela leur a permis de démarrer les activités de production dans les filières riz, sésame et fonio pendant la campagne agricole 2017-2018.

L’organisation de ce deuxième comité de pilotage  a été l’occasion pour les membres d’apprécier les niveaux d’exécution des activités réalisées pendant la période allant de janvier à décembre 2017. Après la cérémonie d’ouverture officielle faite par le ministre en charge de l’Emploi, M Maouloud Ben Khattra, divers exposés ont permis aux participants de connaitre les activités en cours, l’état d’avancement des activités 2017 et le planning des activités 2018.

Ces présentations ont été suivies des débats et échanges sur les difficultés et contraintes relevées, qui permettront de valider les résultats obtenus ainsi que les propositions d’activités, et aussi de dégager les pistes de réflexions à approfondir et des recommandations à suivre par l’équipe du projet.  Des informations ont été données sur la nécessité d’une révision budgétaire et la prolongation du projet. Ses débats permettront de dégager une proposition sur les préoccupations concernant la révision budgétaire et la prolongation du projet.

Pour rappel, le Projet «Contribution à l’insertion professionnelle et au renforcement de la résilience des jeunes en milieu rural dans le centre sud au Mali » est financé par le Grand-duché du Luxembourg. Il vise la création d’au moins 200 nouveaux emplois directs et à l’amélioration de la qualité d’environ 500 emplois pour les jeunes femmes et hommes en milieu rural.  La mise en œuvre est assurée par la FAO en partenariat avec le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

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ÉCOLE D’APPLICATION DES OFFICIERS : La 4ème  promotion est composée de 30 officiers

 

Les officiers stagiaires de l’Ecole d’application des officiers de Kati ont reçu leurs diplômes marquant la fin de leur stage de 7 mois. Il s’agit de la 4è promotion de cette prestigieuse école militaire. Cette promotion est composée de 30 officiers dont 23 de l’Armée de terre, 3 de la Garde nationale, 2 de l’Armée de l’air, 1 du Génie militaire et 1 de la Transmission.
La cérémonie était présidée par le chef d’Etat-major de l’Armée de terre, le général Abdrahamane Baby, en présence du directeur de L’Ecole d’application des officiers, le Colonel Daouda Sakara. Etaient également présents le maire de Kati, Yoro Ouologuem, des officiers et des sous-officiers.
Ces stagiaires sortants ont capitalisé les connaissances tactiques et techniques ainsi que des notions de commandement nécessaires pour mener les hommes dans le sens de la loyauté et l’exécution des missions de combat au niveau de la section d’infanterie. Dans son allocution, le directeur de l’Ecole d’Application des officiers a souligné que «cette rencontre est certes modeste mais pleine de symboles en ce sens qu’elle consacre le couronnement de sept mois d’intenses activités physiques et intellectuelles pour doter les forces armées de notre pays d’une trentaine d’officiers, concourant ainsi à relever le défi sécuritaire de l’heure». Par ailleurs, le Colonel Daouda Sakara rappellera que son établissement est pratiquement la plus jeune des écoles militaires de notre pays. De ce fait, a-t-il ajouté, une des priorités du commandement était de la rendre absolument opérationnelle, en rehaussant sa capacité presqu’au même niveau que celle des autres écoles militaires. «C’est ce qui justifie les efforts consentis, depuis 2015, pour former au moins une promotion par an, contribuant de façon significative à l’amélioration de la capacité opérationnelle des forces armées», a-t-il dit.
En outre, l’officier supérieur a expliqué que les activités de l’Ecole d’application des officiers ont été essentiellement axées sur le programme d’instruction et d’enseignement de l’année académique 2017-2018. Il a aussi évoqué quelques étapes majeures de cette formation, notamment l’entrainement de chef de section à pied, le stage d’aguerrissement de chef de section commando et la formation de chef de section motorisée. S’adressant aux officiers stagiaires, le Colonel Sakara a déclaré qu’en choisissant de devenir fantassin, de surcroit chef de section d’infanterie, ils ont opté pour le chemin de l’honneur qui exige, notamment la discipline, le sacrifice, la force de caractère et le goût de l’effort.

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