22 septembre 1960, 54 ans

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Après avoir été membre de la Fédération de l’Afrique-occidentale française (A-OF) jusqu’en 1958, et fait partie de l’éphémère Fédération du Mali depuis quelques mois, le Mali, jadis connu sous le nom de Soudan français, proclame son indépendance le 22 septembre 1960. Le Soudan français connaît une évolution semblable à plusieurs autres pays d’Afrique. Il obtient une autonomie administrative relative en 1956 et se prononce en faveur de l’adhésion à la Communauté française en 1958. Le Soudan français et le Sénégal s’unissent en 1960 au sein de la Fédération du Mali. Lors de la proclamation d’indépendance, le 20 juin 1960, Léopold Sedar Senghor assure la présidence de l’Assemblée fédérale et Modibo Keita exerce la fonction de Premier ministre. Des différends politiques entraînent le retrait rapide du Sénégal de la fédération, laissant seul le Mali qui proclame son indépendance le 22 septembre 1960. Modibo Keita est à la tête du nouveau pays qui rompt avec la France et s’oriente vers le socialisme.

Les médaillés d’Or chez IBK

C’est le vendredi 19 septembre 2014, que le président de la République a reçu certains médaillés d’or de l’indépendance. La délégation était conduite par Youssouf Traoré. Lequel a demandé à tous les Maliens d’aider le président de la République, surtout en cette période de pourparlers inclusifs d’Alger. Le doyen a beaucoup insisté sur le soutien à IBK qui, selon lui, est Mounier de la paix. Pour  lui, IBK peut permettre au Mali de sortir de cette crise, mais avec le soutien de tous les Maliens et Maliennes. La Médaille d’Or de l’Indépendance est la récompense des sacrifices endurés sous le régime colonial. Des hommes et des femmes se sont distingués dans la lutte contre le colonialisme aussi bien dans notre pays que d’autres pays africains. Souvent au péril de leur vie. La nation reconnaissante leur a remis la médaille d’or de l’indépendance, une distinction honorifique qui comprend un ruban et une médaille à l’effigie de Mamadou Konaté. Au total, 414 personnes ont été décornées de cette médaille. Au nombre desquels, de simples citoyens qui vivent aujourd’hui dans l’anonymat.

 

Régime au pain sec

Les militaires et autres gardes du corps d’IBK ne cessent de le dire : ils ont faim. Et pourtant, ils s’occupent de la sécurité du premier citoyen malien, IBK. Le bourgeois est-il devenu Harpagon ? En tout cas, les militaires qui assurent sa sécurité se nourrissent de «pain» et d’eau. Certains profitent des longues pauses pour passer dans les gargotes d’à côté. Après s’être refusé à le mettre sur la place publique, certains d’entre eux ont commencé à hausser le ton. Pourtant, auparavant, chauffeurs, gardes du corps  et autres personnels d’appui d’IBK parlaient en bien de lui. IBK président est-il différent d’IBK d’avant la présidence ? On se rappelle que lors d’une mission à Mopti, alors il était Premier ministre, IBK avait fait retourner la délégation afin de permettre aux chauffeurs de manger. L’homme a peut-être changé, mais ils ne doit pas oublier ses gardes du corps, à fortiori les mettre au régime sans pain !

Timoré,  gardien de la Ruche

Gérer la maison Adéma est fonction de disponibilité. Les cadres en inactivité élisent très souvent domicile à Bamako Coura où ils jouent le rôle de gardien. Après Marimathia, Iba N’Diaye ou encore Adama Sangaré, c’est Timoré Tioulenta qui est le gardien de la ruche, surtout qu’il est aujourd’hui désœuvré. Ayant abandonné sa candidature de député au profit du RPM, il ne se fait plus rare au siège de l’Adéma. Il fait la navette entre le ministère dirigé par Empé et le siège de l’Adéma. Timoré, l’homme aux beaux discours, n’a plus rien à faire que de veiller au grain afin que les abeilles ne s’en prennent aux tisserands. Aujourd’hui, il est plus présent au siège de l’Adéma que dans sa maison. Tiémoko Sangaré, 3ème vice-président devenu président de circonstance, le manque jamais à son nouveau poste de gardien de la Ruche. Quelquefois à l’Assemblée nationale, mais son nid actuel est le siège de l’Adéma, concurrençant du coup le gardien des lieux.

Les Fare et les farceurs

Depuis l’entre deux-tours de la présidentielle, certains militants Fare ont opté pour le camp IBK. C’est le début de la crise au sein des Fare. Mais le parti, resté fidèle à ses engagements, a continué son chemin. Son parcours a ensuite été auréolé par les élections législatives qui ont confirmé le résultat de la présidentielle. Le parti sans direction se met alors à la disposition du camp présidentiel. La bataille s’installe au sein du parti. Le candidat, qui était loin de tout cela, a été obligé de sortir de son silence pour mettre de l’ordre. Il a fallu le premier congrès ordinaire, en mars dernier, pour sonner le glas du «désordre». Le Parti se retrouve, mais les dissidents continuent leur… Maintenant que les choses sont claires, les Fare veulent prendre leur envol. Cependant, les farceurs n’ont pas dit leur dernier mot. Les farceurs, ce sont ces militants qui ont peur de s’assumer, d’appartenir à l’opposition ; des cadres qui vivent permanemment la peur au ventre, puisqu’ils sont Fare la nuit et autres choses le jour survenu.

Mara doit se chercher

De nos jours, plus de 4 membres du gouvernement n’adressent plus la parole à Moussa Joseph Mara. L’actuel Premier ministre n’a qu’un seul allié, le ministre de la Justice. Les plus jeunes du gouvernement se méfient de lui, surtout de ses missions d’implantation de son parti à l’intérieur du pays. Moussa Joseph Mara doit alors se chercher, d’autant qu’il est au centre des actes de sabotage, sans compter que des ténors du RPM ont signé leur retour sur la scène politique, comme Nancouma Keïta, Boulkassoum Haïdara. Eux ne vont pas s’attaquer à Mara comme le font les jeunes, mais ils vont le ronger peu à peu avec l’aval du président de la République. Quand Boulkassoum Haïdara reconnaît que le départ de Mara est en débats au sein du RPM, ça veut dire ce que ça veut dire ! Moussa Joseph Mara est actuellement en manque d’initiatives. C’est pourquoi il attend toujours d’être invité pour présider les cérémonies des ministres. Ou il s’impose aux ministres comme lors de la clôture des vacances citoyennes à Nara, où tout le monde a constaté le froid «glacial» entre lui et son ministre de la Jeunesse.

Moustaphe déconne !

Notre confrère Moustaphe Maïga, responsable de la communication de l’Office du Niger, est méchant et très méchant, sournois et imprévisible. C’est lui qui, selon nos sources proches du PDG de l’Office du Niger, a enlevé les noms de certains organes qui devraient être de la visite du Premier ministre à Ségou, particulièrement dans la zone Office du Niger. Il est dans son rôle et c’est lui seul qui sait pourquoi il fait cela, peut-être, permettre aux agences de communication qui lui donnent des dividendes de prendre le relais. Si l’Office du Niger peine aujourd’hui, c’est en grande partie dû à sa communication bancale. Notre aîné doit se mettre au travail pour relever ce défi aux côtés du PDG-Déserteur. Et expliquer pourquoi les frais de prise en charge des journalistes lors des missions de l’Office du Niger, fixés à 50.000 Fcfa par jour et par journaliste, ont connu une coupe claire. Cette fois-ci, les journalistes n’ont eu que 35.000 Fcfa. Qui a dérobé les 15.000 Fcfa de différence par jour et par journaliste ?

 

Notre doyen

Gaoussou Drabo, journaliste, chroniqueur politique, ancien ministre, ambassadeur, reste journaliste devant l’éternel. C’est ce métier qu’il aime plus que tout. Les mardis, bon nombre de Maliens lisent ses analyses dans le quotidien national L’Essor. Le doyen participe aux côtés du gouvernement malien aux pourparlers d’Alger, comme conseiller de la délégation. Cela grâce à la clairvoyance du président de la République IBK, qui l’a recommandé au chef de la délégation. Le fils de Kélétigui Drabo est sur terrain connu. Journaliste, homme de culture, ministre de la Communication, ambassadeur du Mali, rédacteur en chef, puis directeur de la publication du quotidien national pendant des années, on peut dire qu’il peut être utile à l’équipe de notre pays. Gaoussou Drabo est très modeste, mais c’est un homme qui a le Mali dans son cœur et c’est ce qui est demandé à tous les Maliens.

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