L’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) a tenu le lundi 5 février 2018 sa première session ordinaire au titre de cette année. Présidée par le président de l’Autorité, M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, la session s’est ouverte en présence des autres membres de la structure. En effet, au cours de cette session, les administrateurs ont examiné, sous l’angle de la loi portant protection des données à caractère personnel, une vingtaine de dossiers sur des sujets aussi divers que variés. Il s’agit du système de vidéosurveillance sur les lieux publics et privés, des mesures de sécurité applicables au traitement des données, des conditions de prospection directe des données relatives à la gestion du personnel ou à la gestion de la clientèle, entre autres. Aussi, ils ont passé aux peignes fins le rapport d’activités 2017 et adopté le programme d’activités du premier semestre 2018. Auparavant, à l’ouverture de la session, le président de l’Autorité a indiqué qu’après deux années d’existence sa structure a trouvé ses marques. Ainsi, l’autorité s’est employée à mettre en place ses structures administratives et techniques. Aussi, elle a multiplié les initiatives en matière de formation et procédé à l’acquisition de moyens matériels propres à garantir son fonctionnement.
Par ailleurs, le président de l’Autorité a souligné qu’à partir de cette année, l’APDP, en même temps que les autres services et démembrements de l’Etat, sera soumise à un système budgétaire nouveau. Il s’agit du «budget programme» qui exige, selon lui, une corrélation désormais plus marquée entre les ressources utilisées et les actions menées, rendant du coup plus pertinente, l’obligation de résultat. «Notre Autorité avait réussi, l’année dernière, avec succès cet exercice de mutation, voire d’adaptation grâce à l’implication directe de ses membres, de ses cadres techniques et surtout grâce au concours des services du ministère de l’Economie et des Finances». M. Haïdara ajoutera en avouant que c’est désormais sous ce régime budgétaire nouveau que l’Autorité sera appelée à conduire ses activités. Et elle le fera avec d’autant plus d’enthousiasme et de détermination.
Pour le président de l’Autorité, la présente session s’est tenue sous de bons auspices. «L’APDP est en effet, de plus en plus sollicitée, tant dans le public que dans le privé, pour de multiples interventions en rapport avec ses missions» révèlera-t-il. Comme quoi, dit-il, l’approche qu’elle a choisie s’est illustrée efficace, comme en témoigne le nombre de dossiers chaque jour plus important, soumis à son examen.
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«Nous avons fait ce qui est nécessaire pour assurer une participation honorable à nos équipes engagées dans les compétitions en les remettant du cash. Notre but n’avait rien d’une fanfaronnade» dixit le ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé
L’image du ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé et quelques responsables sportifs de la ligue 1 de football du Mali, devant une somme importante d’argent a fait le tour des réseaux sociaux, notamment de Facebook. Dans les différents posts et réactions, les internautes ont largement exprimés leur désapprobation de l’acte du ministre, que certains ont qualifié d’exhibition ou de fanfaronnade. Pour donner une explication sur ce fait qui a étonné et choqué plus d’un, le ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé a animé un point de presse le mercredi 7 février 2018 dans la salle de conférence de son Département. Il était accompagné de M. Seydou Sow, représentant la Ligue 1 des clubs de football du Mali. Pour le ministre Sidibé, les raisons pour lesquelles il a remis les fonds promis aux clubs en liquidité était dues au délai et à la demande des bénéficiaires. Car, explique-t-il, à moins d‘une semaine du démarrage des compétitions africaines des clubs de ligue des Champions et de la Coupe CAF, les quatre équipes maliennes avaient besoin de liquidité pour bien se préparer pour lesdites compétitions. Ainsi, devant l’urgence et à la demande des responsables des clubs, le ministre des Sports, Me Jean Claude Sidibé s’est diligenté pour mobiliser les fonds promis aux clubs par le président IBK en les remettant cash. Cela, pour échapper à la lenteur des procédures bancaires, surtout du virement par chèque d’une banque à une autre qui peut durer 3 à 4 jours. Le ministre a expliqué que les clubs devaient faire face aux dépenses relatives aux transferts des joueurs et aux frais d’internat des équipes. «Nous avons fait ce qui est nécessaire pour assurer une participation honorable à nos équipes engagées dans les compétitions. Notre but n’avait rien de fanfaronnade. Et, pour faire face à l’urgence, je ne pourrais que payer cash», a-t-il déclaré.
Quant à M. Seydou Sow, porte-parole des clubs bénéficiaires, il a reconnu qu’ils ont reçu les fonds en espèces sur leur propre demande. «Nous devons commencer la compétition ce vendredi. Nous n’avions pas d’argent pour faire face à nos dépenses. C’est pourquoi on a demandé au ministre de Sports de nous donner les fonds en liquidité afin d’éviter les procédures bancaires qui retardent souvent l’acquisition des fonds», a-t-il précisé.
A retenir que c’est une somme de 60 millions de F CFA qui a été débloquée par le président de la République afin d’aider les quatre clubs maliens engagés aux compétitions africaines.
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LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES : L’EXIGENCE D’HONORER LES ENGAGEMENTS
A l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, mardi dernier, au Mémorial Modibo Keita, la Journée internationale «tolérance zéro aux mutilations génitales féminines/excision» (MGF/E) que consacre le 6 février. La cérémonie était présidée par le ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Traoré Oumou Touré, en présence de la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Josiane Yaguibou et de nombre d’invités de marque. Cette journée crée un cadre de concertation et d’échanges sur la problématique de mutilations génitales féminines. Autrement dit, elle permet de lutter contre les pratiques néfastes. Le thème de cette année est intitulé : « Consolider l’engagement politique mondial de haut niveau, galvaniser l’action nationale et planifier des stratégies spécifiques pour renforcer le vaste mouvement destiné à en finir avec les mutilations génitales féminines et à atteindre l’objectif 2030». Il rappelle l’urgence d’accomplir de gros efforts de prévention mais aussi d’accomplir des actions pour circonscrire le phénomène. Au plan national, notre pays a fêté la Journée sur le thème : «Consolider l’engagement politique pour mettre fin aux violences basées sur le genre en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs du développement durable 2030 à travers l’accélération de l’abandon des MGF/E». Ce thème s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre des engagements et actions des autorités, de la société civile et des organismes pour mettre fin aux violences liées au genre, notamment celles exercées sur les femmes et les petites filles. Il faut aussi souligner que depuis l’affaire Hawa Greou, une exciseuse condamnée en France pour avoir mutilé plus d’une quarantaine d’enfants, les mutilations génitales féminines en général, et l’excision en particulier, continuent d’alimenter les débats dans nos différents pays. Et depuis, la lutte contre les mutilations chez la gent féminine a pris une autre dimension et reste au cœur des préoccupations des partenaires techniques et financiers. Selon Josiane Yaguibou, près de 70 millions de femmes et jeunes filles ont subi et subiront des mutations génitales féminines dans le monde. Cependant, elle explique que cette statistique pourrait augmenter d’ici 2030 de 3,9 millions à 4,9 millions de plus par an. D’où la nécessité et l’urgence de poser des actions concrètes de prévention.
Un accès aux rectifications?
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