1ère session du Conseil d’Administration du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne

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Une quarantaine de délégués venus de pays africains, européens, américains et asiatiques ont pris part les 24 et 25 mars 2018 à la toute première session ordinaire du Conseil d’Administration du Conseil Supérieur de la Diaspora (CSDM).  Présidée par M. Chérif Mohamed Haïdara, président dudit conseil, la rencontre s’est déroulée au siège de la structure, dédiée à la promotion de la diaspora malienne. A l’ouverture des travaux de cette session, le président Haïdara a déclaré qu’ «aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années».  Cela, pour rappeler les prouesses accomplies par l’organisation durant ses trois petites années d’existence. «Quand nous créions le CSDM, nous avons pensé à la tous ceux qui étaient nostalgiques d’une vraie organisation qui répondrait aux besoins réels des Maliens de la Diaspora : à savoir la défense de leurs droits sans états d’âmes face aux pratiques en cours» a-t-il rappelé. En outre, il indiquera que le CSDM n’a pas failli à cette dynamique. Ce qui lui vaut aujourd’hui, à la fois l’admiration mais aussi l’inimité. Car, selon son président, des oiseaux de mauvais augures avaient prédits la durée de vie du CSDM à mois. «Nous sommes à notre troisième année et nous rendons grâce à Dieu et les efforts que n’ont cessé de mettre en œuvre des hommes et femmes convaincus d’être dans le droit chemin» dit-il. En effet, le CSDM, en ce si peu de temps, a créé des conditions de saines informations de l’opinion publique nationale et internationale sur la migration aussi bien à l’intérieur qu’en dehors du Mali. Pour le président Haïdara, les refoulements de l’Algérie, de la Lybie, l’accord de réadmission ont été des moments épiques dans la lutte du CSDM. Ces actions mises en œuvre ont permis de faire comprendre aux Maliens de la diaspora que le CSDM est l’organisation de référence dans la défense des droits des immigrés. « Un CSDM engagé dans une lutte d’intérêt individuel, polémiquant, divisé est contraire à notre serment. C’est malheureusement ce qui se passe depuis un bon moment animé par le CSDM France. Le problème est donc présent épineux, difficile qui nécessite un débat pour être solutionné une fois pour toute», a avoué Cherif Mohamed Haïdara. Il importe de souligner qu’au cours de cette première session, il a été question surtout de la présentation et de l’adoption du rapport d’activités et financier. Il a été aussi question de débattre sur le problème de CSDM France, de la question d’implantation du CPDM, du fonctionnement de la structure, les cartes de membres et de la mobilisation des ressources. Egalement, plusieurs recommandations ont été faites pour la bonne de l’association, au service des soldats de l’économie que sont les migrants. Nous reviendrons, dans nos prochaines éditions, plus en détails sur le rapport d’activités et les recommandations issues de cette session.

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L’ANADEB, à l’avant-garde pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement des biocarburants, malgré les difficultés du moment

C’est ce qui ressort de la 12ème session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Agence nationale de développement des Biocarburants (ANADEB) tenue le jeudi 22 mars 2018. Présidée par M. Abdoulaye Diané, président dudit Conseil, la session, consacrée essentiellement à l’examen du rapport annuel d’activités et du budget 2017 et à l’adoption du programme d’activités et du budget 2018, s’est ouverte en présence de Madani Mamadou Diallo, directeur général de l’ANADEB et des autres administrateurs. A l’ouverture de la session, le président du conseil d’administration, M. Abdoulaye Diané saluera les efforts des plus hautes autorités du pays qui, selon lui n’ont ménagé aucun effort pour doter l’ANADEB des moyens nécessaires. Cela, pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement des biocarburants, malgré les difficultés du moment.  Ce qui montre l’intérêt qu’elles portent pour cette filière énergétique au service du bien-être social et d’une économie prospère et résiliente aux effets des changements climatiques. Prenant la parole pour exposer sur les missions et perspectives de l’Agence, le DG de l’ANADEB dira que sa structure, créée par l’Ordonnance N°09-006/P-RM du 04 mars 2009, a pour mission de promouvoir les Biocarburants au Mali.  C’est un établissement Public à caractère Administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière placée sous la tutelle du Ministère chargé de l’Energie.  En guise de perspective, dira-t-il, l’ANADEB a décidé de promouvoir la production de l’électricité à partir des déchets agricoles, comme les tiges de coton, les balles de riz et forestiers comme les rémanent, les branches d’arbre.  Il y aura également la production de biogaz dans tous les abattoirs du Mali pour la production d’électricité et de froid, la valorisation énergétique des biomasses le long du fleuve Niger, avec les plantes aquatiques nuisibles, des huiles alimentaires usées de Bamako en Biocarburant. En outre, l’ANADEB entend promouvoir des zones d’activités électrifiées à travers la bioénergie et d’autres sources renouvelables et faire la production et l’utilisation du bioéthanol dans les réchauds et les moteurs à essence.

En plus de qui précède, l’ANADEB mettra en place un fond propre pour la promotion des bioénergies au Mali qui sera alimenté par des redevances et des prestations de service.

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22ème session du Conseil d’Administration de l’Institut Géographique du Mali

L’Institut Géographique du Mali (IGM) a tenu le vendredi 23 mars 2018 la 22ème session ordinaire de son Conseil d’Administration. La rencontre a été présidée par le secrétaire général du ministère des Infrastructures et de l’Equipement, M. Makan Fily Drabo, représentant Mme le ministre. On notait la présence, à cette session essentiellement budgétaire, du directeur de l’IGM, M. Ando Enko Guindo et des autres administrateurs de la structure. En effet, pour le secrétaire général, depuis la crise politico-sécuritaire de 2012, l’IGM fait face à de sérieuses difficultés, surtout financières dues essentiellement à la vétusté des équipements, à l’insuffisance d’organisation et dans une moindre mesure à certains problèmes liés aux aspects institutionnels. Ainsi, dans le souci de remédier à cette situation qui devient de plus en plus préoccupante, deux textes ont adoptés. Il s’agit de la relecture de l’ordonnance N°009/P-RM du 10 février 2009 portant création de l’IGM et du décret N° 2017-095/P-RM du 27 novembre 2017 fixant la liste des équipements géodésiques au Mali et leurs modalités d’exploitation. En outre, le SEGAL annoncera qu’un arrêté interministériel fixant les taux de redevance relative à la l’exploitation des équipements et les modalités de son recouvrement est en cours de finalisation.  Aussi, au cours de cette session des recommandations pertinentes ont été formulées pour permettre à l’IGM d’aller de l’avant et retrouver ses lettres de noblesse. «Cela est possible, mais exige, entre autres, de la direction plus d’engagement, plus d’ardeur au travail et surtout la mise en œuvre de méthodes d’organisation innovées», dira le secrétaire général Makan Fily Dabo. D’où, aussi son appel à la direction générale à réfléchir à d’autres mécanismes innovants de financement afin que l’IGM soit véritablement autonome financièrement et qu’il puisse répondre présent au rendez-vous de la performance et du résultat.

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1ER ANNIVERSAIRE DE LA COALITION CITOYENNE DE LA SOCIETE CIVILE POUR LA PAIX, L’UNITE ET LA RECONCILIATION NATIONALE : UN BILAN HONORABLE A ETE PRESENTE

 

22 mars 2017-22 mars 2018, jour pour jour, la Coalition Citoyenne de la Société Civile pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation Nationale (CCSC/PURN) a  un an d’existence. Elle  a profité  de l’occasion de la célébration de son premier anniversaire  pour présenter le bilan de l’année écoulée lors d’une conférence de presse. C’était le jeudi 22 mars 2018 à la maison de la presse. Ladite conférence a été animée par l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, président de la CCSC/PURN en présence de plusieurs membres de l’association. La Coalition Citoyenne de la Société Civile pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation Nationale est un organe fédérateur d’observation, de veille et d’alerte conférant à la société civile  l’unité, la cohérence ainsi que l’efficacité dans l’action. Les objectifs de la CCSC/PURN sont entre autres : réorganiser la société civile pour rendre plus efficace, plus forte et plus responsable ; servir d’interface entre société civile et autres acteurs de la vie nationale et  participer au nom des organisations de la société civile membre de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali et des recommandations  de la conférence d’entente Nationale. La conférence, explique Ahmed Mohamed Ag Hamani, a pour but de présenter le bilan d’un an d’activités de l’organisation sur la base de son plan d’actions dans un contexte national particulièrement difficile. Il a poursuivi en ajoutant que dès sa création, la coalition s’est concentrée sur quatre axes : le premier ayant trait aux activités de sensibilisation, d’information auprès des Institutions de la République, des organisations internationales et des missions diplomatiques, des partis politiques et aux autorités traditionnelles ; le deuxième ayant trait à l’extension et au développement de la coalition au niveau régional et local ; le troisième était la formation des associations membres sur les questions d’appropriation, de mutualisation des connaissance dans le cadre du processus de paix et de réconciliation nationale ; le quatrième concernait l’élaboration  des productions sur les dix panels thématiques  ayant trait aux cinq axes de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, devant faire l’objet  d’un atelier de restitution à l’endroit de toutes  les parties prenantes.  Le constat général, dit-il, est que tous les acteurs rencontrés ont salué l’initiative de la création de la coalition. D’autres ont proposé l’élaboration d’un programme commun de mise en œuvre de nos objectifs. Pour terminer, l’ancien Premier ministre Ag Hamani n’a pas manqué d’évoquer la situation difficile et la crise politico-sécuritaire qui est de plus en plus aggravée par des conflits inter communautaires comme ceux qui sévissent dans le delta central.

 

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