Cette édition du Forum de Bamako sera placée sous le Haut Patronage de SE M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République. Cette année, le Forum de Bamako aura pour thématique générale «Aménagement du territoire de l’espace sahélo-sahélien : facteur de sécurité, de développement et de paix». Le Forum de Bamako est, un lieu et un temps d’échange d’idées et de dialogue. Lors de sa tenue s’y rencontrent chefs d’entreprise, hommes et femmes politiques, décideurs publics, universitaires, experts, représentants de la société civile et des médias, du continent africain et du monde entier. Voici certaines des questions qui seront abordées au cours de cette rencontre : Quelles infrastructures pour l’aménagement du Sahel ? ; L’accroissement de la productivité des villes : problèmes et perspectives, le défi sécuritaire du Sahel et son financement ; Co-développement et intégration régionale. Enfin, l’ADN du Forum reste inchangé depuis sa création. Il a pour ambition de favoriser le métissage de connaissances et le partage des savoirs dans une approche participative.
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Le GAR-SI, nouveau dispositif antiterroriste financé par l’UE à hauteur de 28 milliards de F CFA
Le Fonds Fiduciaire d’Urgence de l’Union Européenne a annoncé la mise en place d’un nouveau dispositif antiterroriste à hauteur de 28 milliards de Francs CFA, soit près de 43 millions d’euros, qui ciblera en priorité six pays : le G5 Sahel en plus du Sénégal. Ce nouveau dispositif antiterroriste consistera en la mise en place d’un Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention (GAR-SI). En plus des pays du G5 Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso et Mauritanie), le Sénégal devrait également bénéficier de ce fonds. La mise en œuvre de ce projet au Sahel se traduira par la création de nouvelles unités militaires qui seront déployées aux frontières entre les pays de la région. Ces mêmes unités, collaboreront avec celles européennes. Il s’agit plus précisément de la Gendarmerie Nationale Française, la Guardia Civil Espagnole, les Carabiniers d’Italie et la Garde Nationale Républicaine Portugaise.
Ce projet, initié par la France, se veut un relais entre les autorités européennes et celles des pays du Sahel. Le but étant au final de lutter contre les réseaux mafieux qui alimentent les flux migratoires partant des pays d’Afrique subsaharienne vers le Nord, et d’opposer une force dissuasive contre les groupes djihadistes qui gagnent en puissance dans plusieurs pays au Sahel.
Cette initiative intervient à quelques jours de la Conférence internationale sur le Sahel, qui se tiendra le 23 février à Bruxelles pour mobiliser le soutien financier aux pays du G5 Sahel. A Bruxelles, la communauté internationale devrait faire écho à l’appel émis par le sommet de Niamey. Les chefs d’État du G5 Sahel y avaient réitéré le besoin d’un soutien financier supplémentaire pour la force antiterroriste conjointe « compte tenu de la pression qu’exerce la crise sécuritaire actuelle dans le Sahel sur les finances publiques des Etats membres ».
15 agents du ministère de l’économie numérique et de la communication décorés
«Cette décoration nous rassure quant à la volonté des plus hautes autorités de reconnaître le mérite et de récompenser tous ceux qui font de leur mieux pour donner de la visibilité aux activités du gouvernement». Le directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), Abdoulaye Traoré, fraîchement décoré chevalier de l’Ordre national, exprimait ainsi toute la reconnaissance des récipiendaires aux plus hautes autorités. Comme lui, 14 autres agents du département de l’Economie numérique et de la Communication ont été décorés. Cinq ont été faits Chevalier de l’Ordre national et 10 ont reçu la médaille du Mérite national avec «Effigie Abeille».
La cérémonie de décoration s’est déroulée dans les locaux du ministère de l’Economie numérique et de la Communication, sous la présidence du ministre Arouna Modibo Touré. C’était en présence du Grand chancelier des Ordres nationaux du Mali, le général Amadou Sagafourou Guèye. Nombre de collaborateurs, amis et parents des récipiendaires étaient aussi de la fête pendant laquelle les maîtres mots ont été la dignité, l’excellence, le patriotisme, le dévouement, la loyauté… Autant de valeurs que toutes les nations ont, à un moment donné de leur histoire, ressenti la nécessité de mettre en exergue. C’est en cela que s’emploie, depuis l’indépendance, la Grande chancellerie par la remise de distinctions honorifiques à des hommes et femmes dévoués à la tâche pour l’essor du Mali. «Il s’agit ici de montrer aux travailleurs du département, au Mali tout entier, les figures de la nouvelle vague d’agents émérites, ceux qui, par leur abnégation et leur professionnalisme, ont émergé du lot, attirant l’attention de leur hiérarchie et l’admiration des autorités de nomination», a expliqué le Grand chancelier des Ordres nationaux du Mali. Le général Amadou Sagafourou Guèye a précisé que les qualités et le mérite de ces hommes et femmes ont été confirmés par leur hiérarchie et validés par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, Grand maître des Ordres nationaux. «Vous incarnez désormais toutes les valeurs auxquelles les autres Maliens devraient se référer», a-t-il déclaré, s’adressant aux récipiendaires. Avant de les invités à agir, avec l’éthique et la déontologie comme fil d’Ariane de toutes leurs activités futures. S’en suivra la séquence de remise des distinctions honorifiques aux bénéficiaires par le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, et le Grand chancelier lui-même. Sur les 5 personnes élevées au grade de Chevalier de l’Ordre national, il y avait 2 femmes. Elles étaient également 2 parmi les 10 récipiendaires de la médaille du Mérite national avec «Effigie Abeille».
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Partenariat entre l’université de Ségou et le CFCT : le plan d’action 2018 en cours d’élaboration
L’atelier sur la mise en œuvre de la convention de partenariat entre l’Université de Ségou et le Centre de la formation des collectivités territoriales (CFCT) s’est tenu le mardi 13 février 2018 dans les locaux dudit centre. L’ouverture des travaux était présidée par le ministre des Collectivités territoriales, Alhassane Ag Hamed Moussa. C’était en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Assétou Founè Samaké Migan, du maire de Kati, Yoro Oulèguem, du directeur général du CFCT, Mme Coulibaly Thérèse Nagnouma Samaké et du recteur de l’université de Ségou, Souleymane Kouyaté. Cet atelier qui a duré quatre jours, entend élaborer un plan triennal 2018-2020 et un plan d’action 2018 dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat entre l’Université de Ségou et le CFCT. Dans son allocution, le ministre des Collectivités territoriales précisera que l’objectif de cet atelier est d’examiner de manière pragmatique le processus de mise en œuvre de la convention de partenariat entre l’Université de Ségou et le CFCT. Signée en novembre dernier, cette convention vise à mettre en place un partenariat entre les deux structures sur les plans scientifique, socio-économique, pédagogique. Par ailleurs, Alhassane Ag Hamed Moussa a noté que suite à l’adoption des nouveaux textes dans le cadre de la décentralisation, notamment le code des Collectivités territoriales, il est nécessaire de renforcer les capacités managériales des Collectivités territoriales à travers l’amélioration des ressources humaines et des outils pédagogiques dans les domaines de la décentralisation et du développement local. «Je suis d’ores et déjà convaincu que vous saurez tirer le meilleur profit de cette rencontre», s’est-il adressé aux participants avant de leur assurer du soutien et de l’accompagnement de son département. Enfin, le ministre a remercié tous les partenaires, en particulier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour leur appui et accompagnement dans le processus de la décentralisation. Quant au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il a indiqué que cet atelier doit permettre d’identifier les pistes à explorer et les résultats à atteindre pour la consolidation du processus de décentralisation. «La décentralisation mérite d’être consolidée à travers l’établissement d’un tremplin entre la gouvernance locale et la formation.
La Rédaction