La Maison du Hadj a tenu le jeudi 2 mars 2017 la 12ième session ordinaire de son Conseil d’Administration sous la présidence de M. Thierno Amadou Omar Hass Diallo, ministre des Affaires Religieuses et du Culte. C’était en présence de M. Hamza Moustapha Maïga, directeur général de la Maison du Hadj et des autres administrateurs de la structure. Trois points étaient inscrits à l’ordre de cette session. Il s’agit de l’examen des rapports de l’état d’exécution des activités et du budget 2016, les projets des activités et du budget 2017 et une délibération sur la restructuration des services pour pendre en compte l’appui en personnel et le recrutement en vue de renforcer les ressources humaines. Ainsi, dans son discours d’ouverture des travaux de cette session, le ministre Diallo a indiqué qu’au titre de la campagne du pèlerinage 2016, la Maison du Hadj a enregistré la participation de 9000 pèlerins maliens. Ce nombre sera de 13 323 en 2017. Car, selon les explications du ministre, cette année, notre pays a obtenu une augmentation de 4323 portant ainsi le nombre de pèlerins pour 2017 à 13323, soit un taux d’augmentation de 47%. Pour lui, cela est l’expression de la bonne réussite du Hadj 2016 et de la confiance du royaume saoudien à la politique religieuse des plus hautes autorités du pays. Quant au projet de budget 2017, il se chiffre à la somme de 356 millions 744 milles 459 F CFA contre 369 millions 081 milles F CFA en 2016, soit une diminution de 3,34%. Ce qui cause, selon le ministre, d’énormes difficultés à la Maison du Hadj dans l’organisation du pèlerinage. En outre, pour répondre à l’attente des pèlerins, le ministre a émis son souhait de voir dans un proche avenir, la Maison du Hadj dans un nouveau local avec un personnel renforcé. Retenons enfin que la Maison du Hadj est un établissement public à caractère administratif, placé sous tutelle du Département des Affaires religieuses et du Culte et a comme mission principale l’organisation et le suivi permanent du pèlerinage au profit de la Communauté musulmane du Mali.
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Lancement du programme d’appui au renforcement de la sécurité dans les régions de Mopti et de Gao ainsi que la gestion des zones frontalières (PARSEC) pour un montant de plus de 19 milliards de FCFA
Le ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne au Mali a procédé le vendredi 3 mars 2017 au lancement du programme d’appui au renforcement de la Sécurité dans les régions de Mopti et de Gao, PARSEC. Présidée par le général Salif Traoré, ministre de Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, la cérémonie de lancement du PARSEC s’est déroulée dans les locaux dudit département en présence de membres du gouvernement malien, des responsables de l’Union européenne et de plusieurs autres personnalités. En effet, le PARSEC a pour objectif de contribuer à la stabilisation de la région centre du Mali, en améliorant la sécurité des populations, le contrôle du territoire et la gestion des espaces frontaliers, par les services de l’Etat, dans le respect de l’Etat de droit. Il est financé à hauteur de 29 millions d’euros, soit plus de 19 milliards de FCFA par l’Union européenne à travers le Fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique et s’inscrit dans le cadre de l’approche global Sahel de l’Union européenne. Issu des consultations entre la Délégation de l’Union européenne au Mali et le Gouvernement du Mali, avec l’appui des missions EUCAP, le projet sera mis en œuvre en concertation avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers du Mali en vue d’optimiser les synergies et la complémentarité des interventions. Il importe de retenir que le PARSEC est mis en œuvre par Expertise France, associé à la GIZ et à Civipol. Au terme, les Forces de sécurité maliennes sont spécialisées et professionnalisées, pour assurer la sécurité de la population et le contrôle du territoire sur les régions de Mopti et Gao, le long de l’axe routier et celui du fleuve, comme Mopti, Sévaré, Koro, Bandiagara, Bankass, Douentza, Boni, Mondoro, Boulekessi, Gossi, Gao, Ansongo. Et, le dispositif de gestion de la frontière sera mis en place sur la zone frontalière allant de Koro à Labbezanga. La coopération opérationnelle transfrontalière sera également renforcée. Enfin, les forces interservices enregistreront des informations fiables et utilisables par les autorités politiques et administratives sur les flux de biens et de personnes.
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CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA PROTECTION CIVILE
« Les unités de la Protection civile ont effectué 14 972 interventions au cours desquelles 938 morts et 21.389 blessés ont été enregistrés avec une prédominance des accidents de la circulation au nombre de 12 343 » dixit colonel Seydou Doumbia, directeur général de la Protection civile
A l’instar du reste de la communauté internationale, le Mali a célébré, mercredi 1er mars 2017, la Journée mondiale de la Protection civile sous le thème «Ensemble avec la protection civile face aux catastrophes». La cérémonie s’est déroulée à la direction de la Protection civile sous la présidence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de Brigade Salif Traoré. C’était en présence du directeur général de la Protection civile, le colonel Seydou Doumbia et du 5ème adjoint du maire de la commune IV, Issa Sidibé. A l’entame de ses propos, le directeur général de la Protection civile a rappelé les objectifs de la journée qui consiste à attirer l’attention du public sur le rôle de la protection civile dans la vie quotidienne des populations et à sensibiliser les populations sur les mesures à adopter en cas de catastrophes. Abordant le thème, il a indiqué que nul n’est à l’abri des catastrophes et que nul ne peut y faire face tout seul de manière efficace. «Une catastrophe peut anéantir dans un laps de temps les résultats de plusieurs années de développement. L’intégrité de l’environnement, l’équité sociale et l’efficience économique sont alors durement touchées », dira le colonel Seydou Doumbia. Il a aussi expliqué que la réduction des risques de catastrophes vise à diminuer la vulnérabilité des populations en les préparant mieux aux menaces, par la prévention et l’atténuation des impacts des catastrophes. L’objectif visé est de travailler en amont des menaces afin qu’il y ait moins de victimes et moins de dégâts matériels. Pour gagner ce combat, le directeur général de la Protection civile a souligné la nécessité d’enclencher une solidarité collective autour de son service dans sa lutte contre les catastrophes de toute nature. Il a invité les pouvoirs publics, la société civile, les opérateurs économiques, les élus économiques, les élus locaux, bref toutes les bonnes volontés à mettre en synergie leurs efforts pour lutter efficacement contre les catastrophes. Le colonel Seydou Doumbia a saisi l’occasion pour rappeler certains faits majeurs ayant marqué l’année écoulée. Il s’agit entre autres, du recrutement et la formation de 500 élèves sapeurs-pompiers, de la formation continue de 977 fonctionnaires de protection civile à l’Ecole nationale de la Protection civile et de 23 autres dans les écoles de formation des pays partenaires et amis. Autres réalisations, l’ouverture des centres de secours des 1008 logements de Kabala et de Kita, la construction en cours d’une infirmerie à Gao, l’adoption de nombreux textes. «La protection civile est aujourd’hui représentée dans toutes les capitales régionales du Mali», a indiqué le directeur général de la Protection civile avant de rappeler que courant 2016, les unités de la Protection civile ont effectué 14 972 interventions au cours desquelles 938 morts et 21.389 blessés ont été enregistrés avec une prédominance des accidents de la circulation au nombre de 12 343. La célébration de la journée mondiale de la Protection civile est couplée cette année à la cérémonie de sortie de 16 administrateurs promus au grade de commandant sapeur-pompier.
CONFERENCE D’ENTENTE NATIONALE : La commission préparatoire a reçu les présidents des institutions de la République
Une disposition de l’Accord pour la paix et la réconciliation prévoit l’organisation d’une Conférence d’entente nationale (CEN). L’événement doit en principe se tenir au cours de ce mois. La commission préparatoire, présidée par Baba Akhib Haïdara, a initié depuis quelques semaines une série de consultations des forces vives de la nation en vue de recueillir leurs attentes. C’est dans ce cadre qu’elle a reçu les présidents des Institutions de la République. La réunion s’est déroulée en présence du président de la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR), Ousmane Oumarou Sidibé et de celui de l’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP), Oumarou Ag Ibrahim Haïdara.
A l’issue de la rencontre, le président de l’Assemblée nationale, Issiaka Sidibé a déclaré que la Conférence d’entente nationale est un sujet qui intéresse toute la République. Pour sa réussite, il est bon d’accueillir les avis de tous les acteurs y compris les Institutions de la République. «Cette conférence concerne tous les aspects de la vie de notre nation, surtout la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation qui est le principal sujet. Cet accord doit aboutir à une paix que nous recherchons depuis des années, donc toutes les composantes de la nation malienne sont intéressées par ce sujet aujourd’hui. Sur tous les sujets, nous devrons pouvoir trouver les réponses et pouvoir les faire accepter aussi par tout le monde», a indiqué le président de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, Issiaka Sidibé dira que la représentation nationale est au début et à la fin de ce processus. Selon lui, il est important que le médiateur, qui est aujourd’hui le président de la commission préparatoire de la Conférence d’entente nationale, puisse produire un document de taille à faire accepter par tout le monde pour pouvoir aider le pays à sortir de cette impasse. « L’Assemblée nationale doit jouer un très grand rôle, parce que c’est l’institution qui a convoqué bien avant la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme pour parler de ces choses », se souvient Issiaka Sidibé