• Qui a expulsé l’enseignant de Liberté A ?

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Son nom est Robin Guiovanopoulos, enseignant au Lycée français Liberté A à Bamako. Pour avoir donné en devoir un sujet sur l’Azawad qu’il cite Gao comme capitale, cet enseignant est révoqué depuis quelques semaines.

Après enquête, l’Ambassade de France a jugé nécessaire de présenter des excuses au Peuple malien. Pas que çà seulement, le professeur a été rapatrié dans son pays, la France, où il devait être  interrogé sur ses réelles motivations. Et il a été décidé qu’il quitte son poste à Bamako, d’abord  pour sa propre sécurité et surtout pour éviter une crise diplomatique entre les deux Etats.

Curieusement, quelques jours après que l’enseignant ait quitté Bamako, le gouvernement malien fait sortir un communiqué annonçant donner un délai de 72H à ce dernier de quitter le territoire national. Une telle sortie a l’avantage de calmer l’opinion nationale qui avait mal apprécié le silence «abasourdissant» des autorités maliennes sur une question aussi délicate que l’Azawad.

Iyad Ag Ghali dans la nature, en attendant !

La traque du leader du groupe terroriste Ançardine, Iyad Ag Ghali, est lancée, si l’on en croit les autorités judicaires. Mais, derrière le discours et la réalité du terrain, il y a des véritables obstacles qui laissent perplexe bon nombre de Maliens. Si les autorités maliennes veulent mettre fin aux agissements criminels d’Iyad ? Cela doit se faire dans la plus grande détermination. Ailleurs, c’est la tête de l’individu du genre Iyad qui est mise à prix. C’est pourquoi, le doute est perceptible sur le cas Iyad. La traque d’Iyad devrait commencer par ses compagnons qui se pavanent dans les hôtels de luxe et  les rues de Bamako. Il est triste et regrettable de constater que ce sont les leaders des groupes armés terrorises (GAT) qui imposent leur dictat dans le processus de paix. Le refus de voir Alghabass fouler le territoire des Etats-Unis d’Amérique est aussi un signe. En attendant qu’une véritable lutte soit engagée contre le démoniaque Iyad, il court dans la nature et tue chaque jour.

Sidiki N’Fa Konaté règle ses vieux comptes

Mécontent de voir sur la liste des prétendants au poste de Directeur Général de l’Office de Radio Télévision du Mali (ORTM), Sidiki N’Fa Konaté, nommé DG, joue à la politique de chasse aux sorcières. Sa première victime, c’est Moussa Hari Maïga qu’il a muté dans la Région de Ménaka. Les mésententes entre le puissant Sidiki Konaté et ce dernier remontent à quelques années. Par le passé, Moussa Hari Maïga, jugé trop encombrant, avait été envoyé à Kayes et, à la création de la station régionale de Kidal, Sidiki le nomme Directeur régional. Mais il n’a jamais occupé ce poste. De quoi provoquer la colère de Sidiki Konaté.

Cependant, force est de reconnaître que Moussa Hari Maïga est loin d’être le seul frappé par les humeurs de M. Konaté. Et parmi les autres victimes, le jeune Sidiki Dembélé qui est dessaisi du rôle de Rédacteur en chef de la télé et Yaya Konaté contraint de quitter la TM2.

En clair, Sidiki N’Fa Konaté règle ses vieux comptes et positionne ses hommes. Militant du parti présidentiel, le RPM, il a la caution des plus hautes autorités pour ce faire.

Haut de L’ours

Chiffres à l’appui

120 millions de F CFA

Pour assurer la continuité des activités du comité de suivi de l’accord (CSA), le gouvernement du Mali payse Csh. Il vient de payer les arriérés d’indemnités des membres du CSA des mois d’août et septembre et travaille également à rendre disponible la prise en charge du mois d’octobre.

Pour régler cette ardoise, le montant de la somme versée aux représentants des groupes armés signataires est estimé à 120 millions de F CFA. Une somme égale seulement à une partie des indemnités.

Le  montant global est de plus de 37 millions par mois pour uniquement le  paiement de l’intégralité des indemnités mensuelles des participants du CSA.

Plus de 1000 emplois menacés à Sadiola

Les réserves en minerai du site de Sadiola devraient arriver à épuisement en 2018. Pour continuer d’exploiter, il faudra aller plus profond à la recherche de minerais dits sulfurés. Cela coûte cher, en électricité notamment, et c’est un des points de tension entre l’Etat malien et les autres actionnaires de la mine qui ne s’entendent pas sur le prix du kilowatt heure. Une assemblée générale aura lieu le jeudi 26 octobre et les activités de la mine pourraient être mises en sommeil.

« Les sous-traitants miniers représentent entre 1800 et 2000 emplois. Ils vont être effectivement réduits à une centaine pour maintenir seulement les infrastructures. Et tous les autres vont plier bagage », craint Ousmane Dembele, contrôleur de gestion dans la mine et syndicaliste.

Plusieurs milliers d’emplois sont menacés et plusieurs sociétés sous-traitantes risquent de disparaître si les actionnaires canadiens n’arrivent pas à s’entendre sur le code minier.

Source : Le PHARE

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